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Recul des recettes pétrolières: Le rapport alarmant de la Banque d’Algérie

 

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le 11.06.13 | 10h00 25 réactions

zoom | © Photo : H. Lyes

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, vient de rendre public un rapport inquiétant de l’institution monétaire sur les perspectives économiques du pays à la lumière de l’évolution à la baisse des prix du brut sur le marché international. Les chiffres du premier trimestre 2013 sur les revenus d’exportation des hydrocarbures font état d’un net recul par rapport à l’année 2012.

Du fait de la contraction de ses recettes pétrolières et du gonflement de sa facture d’importation, l’Algérie présente à nouveau de sérieux symptômes de choc extérieur, font ressortir en substance les dernières statistiques de la Banque centrale. Les exportations d’hydrocarbures se sont, en effet, contractées de 13,9% en valeur au cours du premier trimestre de 2013 comparativement à la même période de 2012, a indiqué hier le gouverneur de la BA, Mohamed Laksaci, lors d’une conférence de presse à Alger.

Présentant les principales tendances monétaires et financières des trois premiers mois de l’année en cours, le gouverneur de la Banque centrale n’a guère hésité à évoquer «une forme de choc externe pour la balance des paiements extérieurs» de l’Algérie, en conséquence surtout au fléchissement des cours mondiaux du pétrole. Par rapport au premier trimestre de l’année écoulée, le prix du baril, souligne la Banque d’Algérie, «a fléchi de 5,7%» sur les trois premiers mois de l’année en cours, passant ainsi d’un niveau de 119,31 dollars à 112,51 dollars, alors qu’au même moment, les exportations d’hydrocarbures ont enregistré un fort recul en volume évalué à 8,86%.

 

En valeur, précise encore la BA dans sa note de conjoncture, les exportations d’hydrocarbures ont été de l’ordre de 17,536 milliards de dollars au premier trimestre de 2013 contre 20,378 milliards de dollars au même trimestre de 2012, soit une contraction significative de près de 14%. En comparaison avec les trois premiers mois de 2009, la conjoncture ayant prévalu au cours de la même période de l’année en cours «peut s’interpréter comme un choc pour la balance des paiements extérieurs en 2013», conclut le rapport de la BA. Baromètre de la santé économique du pays et de sa solvabilité extérieure, le solde global de la balance des paiements, avertit Mohamed Laksaci, n’a enregistré qu’un léger excédent au premier trimestre de 2013 comparativement au rythme trimestriel des deux dernières années. En conséquence notamment à la contraction des recettes des hydrocarbures, le solde global de la balance des paiements est estimé, selon la BA, «à seulement 0,846 milliard de dollars au premier trimestre 2013, contre un excédent de 4,164 milliards de dollars» à la même période de l’année précédente. La même institution avance qu’avec «le flux de réserves et l’effet de valorisation négatif, l’encours des réserves de change, or non compris, est resté stable à un niveau de 189,768 milliards de dollars à fin mars dernier».

La baisse des cours pétroliers, faut-il souligner en ce sens, n’est pas l’unique facteur qui a plombé les finances de l’Algérie au premier trimestre de l’année en cours. La BA, qui privilégie depuis toujours une politique de placements des réserves de change dans les titres souverains les moins risqués, évoque dans son rapport de conjoncture, «une persistance d’un environnement de faibles taux d’intérêt mondiaux». A fin mars 2013, est-il ainsi noté, «les emprunts publics à dix ans aux Etats-Unis affichent un rendement de 1,9%, contre 1,4% pour les titres publics allemands de même maturité».

Outre un contexte économique mondial défavorable et la mauvaise conjoncture pétrolière actuelle, la situation financière de l’Algérie est également plombée par le gonflement continu de sa facture d’importation. Au premier trimestre de 2013, indique le rapport de la Banque d’Algérie, les importations de biens ont augmenté de 8,6% par rapport à la même période de l’année écoulée, «essentiellement au titre de la poursuite de la forte expansion des biens de consommation non alimentaires (83%) et de la progression de celles des biens alimentaires (15,1%)». Des prix pétroliers en baisse, des exportations d’hydrocarbures en régression et des dépenses d’importation qui ne cessent d’enfler. Autant d’ingrédients, en somme, qui alimentent le risque d’un choc sévère pour l’économie nationale, si le déclin du marché pétrolier venait à perdurer.


 

Décélération du rythme de l’inflation :

Après le pic historique de 8,9%, enregistré en 2012, le rythme de l’inflation en moyenne annuelle, indique la dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie, a entamé une tendance à la décélération pour le deuxième mois consécutif en mars 2013.

En hausse ininterrompue pendant 19 mois, soit de juillet 2011 à janvier 2013, le taux d’inflation en moyenne annuelle s’est ainsi établi à 8,07% en mars dernier  contre 8,56% en février, 8,91% en janvier et 8,89% en décembre 2012.   A. R.

Akli Rezouali
 
 
Vos réactions 25

azzull   le 11.06.13 | 17h36

!!

sayé ,j'ai vomis.

 

Donkishoote   le 11.06.13 | 17h23

Une bonne nouvelle

C'était attendu mais je ne pensais pas que cela pouvait arriver aussi tôt. Bonne nouvelle quand même!

 

tafna-pierrreduchat   le 11.06.13 | 17h14

Sauve qui peut

Est ce le début du sauve-qui-peut?

 

ACHE-KAYENNE   le 11.06.13 | 16h44

ACHE kAYENNE

Ce n'est pas si mal. Cela nous apprendra à mieux gérer nos finances et d'arrêter les gaspillages auxquels nous assistons. Entretien d'une République fantôme qui nous coûte je ne sais combien de milliards de dollars. Tout l'argent dépensé uniquement dans ce domaine là, permettrait aux Algériens de vivre un peu mieux. Et cela sans compter les détournements qui s'opèrent à grande échelle et à coup de millions de dollars.
Quand aux réfugiés Sahraouis, il vaut mieux pour eux de rallier le Maroc. Ils vivront certainement beaucoup mieux qu'ils ne le sont maintenant.38 ans sous les tentes, ça doit certainement laisser des traces.
Hassi Allah oua ni3ma ouakil.

 

direct8   le 11.06.13 | 16h19

RECUPERER LES MILLIONS VOLES!!!

Mr Laksaci, avez-vous pris en compte les millions du petrole et du gaz qui ne rentre pas a la Banque d'Algerie? Vous connaissez certainement les volumes exportes et les prix du marche. Donc vous savez quelles rentrees de devises la banque doit comptabiliser. Faites recuperer les sommes volees par les ministres et les membres de la mafia du pouvoir et du business et vous equilibrerez vos comptes. Aussi simple que cela. Salutations a notre argentier.

 

muloudia   le 11.06.13 | 16h03

peut-etre qu'avec cette baisse...

nous allons mieux réaliser et surtout réapprendre à travailler.car ce petrole a soporifier tout,jusqu'à nous rendre aveugle et idiots.la pauvreté avait du bon autrefois:faire soi-meme certains travaux,economiser,bien reflechir à la depense.etre pauvre n'est pas mauvais pour des bras cassés,elle va leur ouvrir les yeux.meme pauvres on pourra vivre,car il faut faire la distinction entre misère et pauvreté.pour murir,il n'y a pas mieux que de passer par la pauvreté et surtout pour nos jeunes...

 

l_e_berbere   le 11.06.13 | 14h46

Aghuru

Entre nous, ce rapport ne fait pas peur a ahmed ouyahia, cherif rahmani, said boutef, chakib khalil, belkhadem, toufik, nezar....etc...et leurs familles, encore moins a ce mohamed laksaci .Ca ne fait peur qu'au petit peuple que nous sommes, el ghachi.

 

Moh la Science   le 11.06.13 | 14h07

Tout est perdu…

…Fors l’honneur. Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre.

La recette pétrolière est en net recul ?

Il nous reste la recette du gâteau au chocolat ; de la tarte aux pommes ; les recettes de cuisine.

Et les recettes de bonne femme pour combattre la fièvre et les bébés qui font leurs dents.

On va, enfin, découvrir les délices des cahiers à gros carreaux avec deux colonnes recettes et dépenses.

Une recette pour rester mince, jeune et en bonne santé.

Mais il faut prendre son temps avec les recettes car en cuisine comme en amour, ce qui est vite fait est mal fait.

L’avenir nous sourit.

 

Argou   le 11.06.13 | 13h05

Ce n'est que le début

Ceux qui ont cru que nous pourrons vivre encore longtemps avec des prix hauts du brut, ont eu tord, ont refusé d'écouter les alarmes des uns et des autres.
Oui, le pétrole comme le gaz, verront leur prix décroître au fil des ans sur les 10 prochaines années. Pendant que nous vendions, les clients préparaient, depuis longtemps, leur baisse de consommation sans parler des hydrocarbures de schiste.

 

Moh la Science   le 11.06.13 | 13h04

Vite !

Il faut vite entrer en formation pour apprendre à planter des choux. nous allons en avoir cruellement besoin.

On commence par les choux.

Si nous sommes ambitieux, nous arriverons bien aux choux fleurs.

Il faut commencer petit.

D'abord boucher ; ensuite boucher-volailler ; puis boucher-volailler-charcutier et enfin boucher-volailler-charcutier-traiteur.

Regardez les Guadeloupéens. Il ont commencé Guadelou P1 et ils vont passer Gadelou P2.

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