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Le taux de chômage repart déjà à la hausse : Un avenir sombre pour l’emploi en Algérie

Le taux de chômage repart déjà à la hausse : Un avenir sombre pour l’emploi en Algérie

le 13.01.15 | 10h16 7 réactions

Première mauvaise nouvelle en 2015. Le taux de chômage repart à la hausse. Il s’est établi, en septembre 2014, à 10,6%, soit 1,214 million de chômeurs. Il enregistre ainsi, pour la première fois depuis plusieurs années, une augmentation de 0,8 point par rapport à avril 2014, soit plus de 63 000 nouveaux chômeurs en moins de cinq mois. C’est ce qui ressort de la dernière enquête de l’Office national des statistiques (ONS), dont les résultats ont été dévoilés hier.

«Après avoir connu une stagnation autour des 10% de 2009 à 2013, le taux de chômage en Algérie a grimpé en septembre dernier à 10,6%, enregistrant une hausse de 0,8 point par rapport à avril 2014, lorsqu’il était à 9,8%», révèle la même source. Ce chiffre risque d’augmenter encore en 2015, d’autant plus que le gouvernement, pris de court par la chute du prix du pétrole, a décidé de geler le recrutement dans la Fonction publique.

Ces nouveaux chiffres risquent de compliquer la tâche des autorités qui assuraient, il y a seulement quelques jours, que le chômage «ne repartira pas à la hausse, à cause des mesures d’austérité décidées récemment pour faire face à la chute libre des recettes pétrolières». En tout cas, plusieurs données contenues dans l’enquête de l’ONS remettent en cause les chiffres officiels sur les dispositifs d’emploi et la création des entreprises.

Concernés par les dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle, créés en 2008 en remplacement du fameux CPE (contrat pré-emploi) qui a démontré ses limites, les jeunes sont les plus touchés par le chômage avec un taux de 25,2% et de 16,4% chez les diplômés des universités. «Cette augmentation du taux de chômage global est due essentiellement à la hausse du nombre des chômeurs diplômés, dont principalement les universitaires.

Après avoir connu une baisse sensible durant la période 2010-2013, passant de 21,4% à 14,3% pour atteindre 13% en avril 2014, le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a connu une augmentation en septembre dernier pour atteindre 16,4% avec des disparités significatives en genre : 10,9% pour les hommes et 22,1% pour les femmes», explique-t-on dans ce document.

La précarisation de l’emploi enclenchée

Il y a aussi un autre indicateur qui pose encore la problématique de l’efficacité des dispositifs d’emploi en Algérie. En plus des licenciés des universités, les diplômés de la formation professionnelle ne sont pas mieux lotis. Chez cette catégorie, le chômage a aussi enregistré une hausse de 0,8% point pour s’établir à 12,7% en septembre dernier.

«Chez les personnes sans qualification, le taux a connu une légère hausse de 0,2 point avec 2,7%», note l’ONS. Précisant que le taux de chômage en milieu urbain reste toujours plus important avec 11,4% (886 000 personnes), tandis que celui en zone rurale est de 8,9% (328 000 personnes), l’office révèle, pour la première fois, d’autres données importantes.

Cette enquête menée auprès de 21 502 ménages répartis sur le territoire national, fait ressortir qu’en moyenne, 1 chômeur sur 3 est en quête d’un poste d’emploi depuis moins d’une année (36,8%), soit un nombre de 447 000 chômeurs, enregistrant un accroissement du chômage de courte durée par rapport à avril dernier (32,4%), soit 372 000 personnes.

«Par ailleurs, les chômeurs ayant déjà travaillé par le passé sont estimés à 549 000 personnes, formant ainsi 45,2% de la population au chômage», précise-t-on. S’agissant de la population occupée qui s’élève à 10,2 millions de personnes, l’enquête précise que ces gens travaillent majoritairement comme salariés non permanents (79,7%) et dont les trois-quarts (74,4%) exercent dans le secteur privé.

L’enquête précise, en effet, une régression de l’emploi salarié permanent de 145 000 personnes et une progression du salariat non permanent de 115 000 individus. On remarque ainsi que le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) au détriment des CDI devient la règle avant même l’entrée en vigueur du nouveau code du travail, dont le projet a été dénoncé par les syndicalistes qui craignent une précarisation de l’emploi en Algérie.

Quel bilan pour les agences Ansej, Angem et CNAC ?

Le marché du travail en Algérie est fortement dominé par le salariat. L’enquête de l’Office national des statistiques (ONS), dont les résultats ont été rendus publics hier, relève que les Algériens ne sont pas attirés par la création d’entreprises.

Contrairement aux chiffres pompeux communiqués officiellement sur le nombre de microentreprises créées dans le cadre des dispositifs Ansej, Angem et CNAC, cette étude affirme que 7 personnes sur 10 sont des salariées. L’ONS note même une régression en nombre de l’auto-emploi (les employeurs et les indépendants) avec un solde négatif de 306 000 individus en septembre et par rapport à avril 2014.

On se demande ainsi où sont les milliers de projets de jeunes promoteurs annoncés officiellement ? Pour louer l’efficacité de ces dispositifs, le gouvernement n’hésite pas à rassembler et gonfler les chiffres avant de les communiquer à l’opinion publique.

Mais sans qu’il y ait, depuis la création de ces agences, un bilan rigoureux pour évaluer ces mécanismes et corriger leurs défaillances. En tout cas, l’étude de l’ONS révèle que l’Algérie ne dispose pas d’une armée de promoteurs, notamment parmi les jeunes.

Ils ne cherchent plus de travail : Près d’un million de chômeurs découragés

La dernière enquête de l’ONS sur l’emploi révèle une autre catégorie de chômeurs qui n’entre pas dans le calcul général du taux de chômage en Algérie. Il s’agit, selon cette étude, de ceux que les statisticiens qualifient de «halo du chômage».

Ce sont, précise l’ONS, des personnes en âge d’activité (16 à 59 ans), déclarant être disponibles pour travailler mais qui n’ont pas effectué de démarches effectives de recherche d’emploi durant le mois précédant l’enquête ; elles sont par conséquent considérées inactives.

Leur nombre s’élève, en septembre 2014, à 986 000 personnes (soit une régression de 2,3 % par rapport à avril 2014), dont 488 000 hommes et 498 000 femmes. «Cette frange de la population est caractérisée par sa jeunesse (57,4% ont moins de 30 ans), par son faible niveau d’instruction (74% n’ont aucun diplôme), précise l’enquête.

Parmi cette population, 22,5% (soit un effectif de 222 000 personnes) n’ont pas effectué des démarches pour trouver un emploi au cours du mois de septembre «car elles pensent qu’il n’y a pas d’emploi», 12,4% (122 000) «parce qu’elles n’ont pas pu trouver un emploi par le passé» et 7,3 % (72 000) «attendent les résultats des démarches déjà effectuées».

VOS RÉACTIONS 7

SlimAlger le 13.01.15 | 14h00

Non monsieur

Non monsieur les algériens ne sont pas des assistés de naissance, c’est pas inscrit dans leur gènes. On en a fait des assistés et vous savez très bien pourquoi.

Il y a pas de chomage

IL y a des offres d'emplois et les jeunes ne sont enchantés de les prendre. beaucoup d'employeurs n'arrivent pas à trouver des employés. Les jeunes de maintenant ne sont pas entousiates au travail. Ils cherches des emplois à moindre effort.
Des projets d'investissement sont bloqués à cause de la pénerie de main d'oeuvre. Il temps que les autorités à l'ouvertuer à la main d'oeuver étrangère et particulièrement des pays riverains.

Ah bon y ils pensaient à l'emploi !

C'est comme s'il y avait une politique de l'emploi dans notre pays ! On ne peut pas être quelque chose et son contraire à la fois, mère nature n'aime pas les contradictions, on ne peut pas à la fois, favorisé la politique mafieuse de l'import import, et soutenir et encouragé dans le même registre une politique nationale de l'emploi, c'est absurde, l'une élimine l'autre.

Crédibilité en question.

Même si on néglige la question de crédibilité des chiffres et statistiques révélés par l'ONS,et on les croient , ça reste toujours la réalité sentie et touchée dans notre vie quotidienne qui montre un écart comme celui de JC Van dame le drame et l'ampleur du chômage dans notre pays,des jeunes qui on balayer les vieux des tables des cafés et on les trouve partout dans les rues devant les marchés....etc.Mais ça ne s’arrête pas ici, pourquoi pas on nous montre pas ou plutôt dire analyser les taux de chômages wilaya par wilaya,je crois que ça serais un désastre ...
Le malheurs que la situation de l'économie Algérienne n'a pas encore basculée alors que se passera t il lorsqu'elle serai au milieux de l'océan de la crise économique.

Dès hitistes , et pas trop vote le matin

Trop doucement le soir . BOUTEFL' a dit. Que l'algerien est un feniant , il a raison , il faut les supplier pour venir travailler , j'ai engagé un macon a Blida il fallait le chercher tres tôt a Alger pour venir travailler et ça parle que de million or qualité de travail a laisser désirer . Tout ça se vrai construire une maison ce n'est même pas la peine . Partie Perdue sa population magouillent et sans plus et I'lls parlent tous de milliards de dinars . Je ne reconnais plus cette Algerie d' avant .

ILS CACHENT LE SOLEIL AVEC UN TAMI

c'est connu chez nos dirigeants;11 % de chomage c'est de l'INTOX purement ALGERIENNE.ils sont spécialiste dans la matière de manipulation,es-que ils sont compter les millions de diplomés pays un salaire de miserable 15 000 DA. ainsi ceux qui sont pas incrits,je pense que non; combien d'hommes et de femmes travaillent sont etre déclarer a securité sociale et leurs droits baffoués avec la complicité des inspecteurs de travail corrompus

On paie l'assistanat ?

Que font ils les Algériens pendant que les chinois occupent des postes de simple manœuvres ?

LES ALGERIENS SONT DES ASSISTES , C'EST INSCRIT DANS LEURS SUBCONSCIENTS D'UNE MANIERE DURABLE

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