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Fédération algérienne de judo (FAJ) Cas graves de harcèlement sexuel

 

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le 24.10.12 | 10h00 3 réactions

 

En l’espace de quelques jours, deux importantes fédérations sportives, celles de handball et de judo, connaissent des soubresauts de natures diverses.

Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), M. Aït Mouloud, risque une suspension de deux ans. Le MJS a saisi, pour avis, le Comité olympique algérien (COA) et l’Observatoire national des sports (ONS) sur une proposition de suspension du dirigeant de la FAHB.  Ce malaise au sein de la FAHB relève du système de compétition décrié avec force par les clubs et les problèmes que connaît par contre la Fédération algérienne de judo (FAJ) risquent de défrayer la chronique sportive dans les prochains jours.

Lundi, le président de la FAJ, M. Bendjemaa, a annoncé sa démission au terme d’une réunion du bureau fédéral. Sa décision, qui a surpris plus d’un, intervient dans un contexte particulier et difficile pour le premier homme de la FAJ, estiment nombre d’observateurs qui gravitent autour de cette importante fédération. De forts soupçons de «harcèlement sexuel à l’encontre de judokates» pèsent sur lui. L’intéressé et son entourage fédéral clament qu’il s’agit «d’une vaste entreprise de manipulation orchestrée par des personnes qui ont toujours eu des intérêts dans le judo».

Très sensible à ce type d’affaires, le MJS a enclenché une vaste consultation de tous ceux qui seraient susceptibles de contribuer à l’éclatement de la vérité. Ainsi, une vingtaine de personnes (athlètes, dirigeants, parents…) ont été invitées à apporter leur témoignage sur «les soupçons de conduite sexuelle abusive sur des athlètes filles pesant sur le président de la fédération de judo».
Ont défilé au siège du MJS tous ceux et celles qui, à un moment donné, ont saisi par écrit la FAJ et le ministère de la Jeunesse et des Sports sur ces actes répréhensibles. «Il y a eu une quarantaine de lettres de dénonciation de harcèlement en possession du MJS. Tous ceux qui ont dénoncé, par écrit, cette situation ont été entendus et ont maintenu ce qu’ils avaient révélé antérieurement. Tout a été consigné sur les rapports établis après les auditions. Le président de la fédération, lui aussi, a été entendu et a fourni sa version», indiquent des auditionnés.
M. Bendjemaa a, bien sûr, «réfuté totalement ces allégations», souligne notre source. Ses contradicteurs, et ils sont nombreux, maintiennent tout ce qu’ils ont écrit dans les documents adressés au MJS depuis 2010. Il est en effet établi que cette affaire remonte à cette période. Tout aurait donc commencé en 2009 au Maroc, lors du Championnat d’Afrique juniors, et se serait poursuivi l’année d’après au Championnat d’Afrique à Dakar.

Une des «victimes» aurait confirmé à la commission d’enquête du MJS qu’«effectivement, elle a subi un harcèlement de la part du président lors du séjour au Maroc». C’est ce qu’elle aurait affirmé lors de son audition. Lundi, revirement de situation, elle a totalement nié ce qu’elle avançait une semaine plus tôt en déclarant, en présence de l’ensemble du bureau fédéral : «Je démens qu’il y ait eu quelque chose de la part du président envers moi. Je témoigne ici, devant vous, que tout ce qui s’est dit sur le président n’est pas vrai.» Fort de ce témoignage, le président Bendjemaa a alors décidé de mettre fin à sa responsabilité à la tête de la Fédération de judo. Sa démission règle-t-elle pour autant la question de ses agissements tels que rapportés et appuyés par ses détracteurs ? Difficile de le savoir à ce stade de l’enquête.
Toujours est-il qu’ils sont encore nombreux ceux qui soutiennent que «sa démission a été négociée». «Il part avec l’assurance que cette affaire qui ternit l’image du sport n’aura pas de suites dommageables pour lui», insistent ceux qui ont eu à informer l’ancien ministre Djiar sur cette grave affaire. Il est aujourd’hui évident que l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, aurait mis ce dossier aux oubliettes par peur d’être éclaboussé. Sa passivité devant ce grave dépassement, ou plus exactement ce qu’il n’a pas osé faire fait qu’il est en partie responsable de la non-manifestation de la vérité dans ce scandale.

«Dans un Etat de droit, cette dérive n’aurait jamais été prise à la légère comme l’a fait M. Djiar», déplorent ceux qui considèrent que «les mœurs dissolues du président de la FAJ étaient connues et de ce fait, il n’était donc pas digne de diriger une structure aussi noble qui a enfanté, par le passé, une grande famille qui a fait la fierté du sport national».
Cette affaire ne peut s’arrêter là. Le dossier ne doit pas être fermé avant que tout ne soit élucidé.
A Dakar, lors d’une compétition continentale, avons-nous entendu dire, un membre du staff technique de la FAJ se serait interposé, physiquement au président, pour «empêcher une fille de rejoindre la chambre de ce dernier». Cet éducateur, dont nous tairons le nom, a, dès son retour à Alger, informé le MJS de ce qui s’était passé à Dakar. Le ministre de l’époque, M. Djiar, n’a donné aucune suite à cette affaire.

Faut-il classer le dossier au motif que M. Bendjemaa a démissionné, qu’une athlète s’est contredite et surtout que les membres de l’équipe fédérale restent en place malgré les graves soupçons qui pèsent sur le président démissionnaire ? Le savaient-ils ? Si oui, ils sont complices…
Nombreux sont ceux qui n’acceptent pas cette fin. Ils demandent que la lumière soit faite sur cette affaire afin de «prévenir le renouvellement» de ce type de situation. Aujourd’hui, qui peut dire avec certitude que le harcèlement des athlètes filles est une vue de l’esprit ? Ce syndrome existerait au sein de nombreuses autres fédérations. Les victimes, écrasées par la honte et de peur que leur calvaire arrive aux oreilles de leurs parents, n’osent pas parler.
Notons que contacté par nos soins, par téléphone et par SMS, pour avoir son avis, le président de la Fédération algérienne de judo n’a pas daigné répondre.

Yazid Ouahib
 
 
Vos réactions 3

samourais   le 24.10.12 | 11h51

Un changement d'ADN viiiiteeee

Je me rappelle de la devise boumedieniste " RADJOUL EL MOUNASSEB FI EL MAKENE MOUNASSEB"

L'homme qu'il faut a la place qu'il faut "
il ne faut avoir fait Harvard ,pour comprendre, que pour réussir, il faut des compétences !!! point final

pour le Harcèlement,l’Algérie est devenu une frustration géante

Tout a refaire

 

jesse james   le 24.10.12 | 11h17

La Justice et l'Etat ont interet à sévir

Ce sont des choses inimaginables après tous ces échecs du sport national qui a connu une vraie bérézina lors des derniers jeux olympique et pas seulement d'ailleurs car nos performances aux rendez-vous des différentes joutes régionales sont aussi en dégringolade continue, et ce, sachant pertinemment que Tawfik Makhloufi ne peut en aucune manière constituer un motif de bonne santé et tout le monde sait qu'il n'est que l'arbre qui cache la foret! Maintenant si en plus on rajoute de sales couches avec ce qui se passe dans des fédérations porteuses comme le Hand et le Judo, alors là, on peut dire que la coupe est vraiment pleine! car les responsables de ces deux instances fédérales donnent l'impression qu'ils ne sont pas conscients du mal qu'ils sont en train de faire à ces deux disciplines autrefois rênes et en Algérie et en Afrique voire même à l'échelle méditerranéenne. Mais moi ce qui me taraude l'esprit c'est qu'un énième scandale vient d’éclabousser le sport national et ternir son image après ce que vient de révéler le président du CAB Nezzar au sujet d'une franche tentative de corruption et d'arrangement de résultat avec preuves à l'appui et qui à mon sens va laisser des traces et aura des conséquences désastreuses (on l'espère) sur les principaux auteurs. Et là j'ouvre une petite parenthèse pour essayer de répondre de mon point de vu aux multiples questions que n'ont cessé de se poser deux spécialistes du foot le journalistes Maamar Djebour et l'ex international Merezkane lors de l'emission: "foot plein les yeux". Nous sommes là en face de ce que je peux qualifier d'un bébé né avec moustaches! La JSS est un club fraichement né en 2006 d'après les informations que nous a livré un quotidien sportif spécialisé et qui se retrouve déjà en 2012 en ligue1? Moi je met ma main sur le feu que ce Zerouati qui a crée ce Frankenstein des temps modernes qu'est la JSS est tellement habitué à ce genre de pratiques qu'il en a prit gout et qu'il a du oublier qu'il joue désormais en ligue une et que des équipes nobles ancrés dans l'histoire du foot national comme le CAB n'ont pas cette honteuse culture. Messieur Djebbour et Merrezkane, je vous le dis, je suis sur et certain que ce Zerouati n'en est pas à son premier coup! Sa victoire sur le MOC à Hamlaoui l'année passé réveille déjà de gros soupçons chez moi! Ce monsieur me rappelle étrangement le fameux Yahi de l'USC qui a complètement sali les paliers de compétition ou il a pu évoluer.

 

naoumah   le 24.10.12 | 10h35

Assainir le sport c'est assainir à Batna

Les massages, les saunas , les séances de piscines et les infrastructures sportives doivent servirent les sportifs et non pas des privilégiés et les proches des responsables.
On a l'impression de retourner dans l'Antique ROME où les dirigeants se vautraient dans ces luxures rien que parce qu’ils étaient les administrateurs, laissant les vrais guerriers s'entrainer et survivre dans les bas fonds.

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M
cest tres grave ouillez les encien jais pas vue exp moussa khlifa farid hassan tizi desoles un sportif san memoir je tus dis pr k parceque tus la oublier les encien 1978 jusqua 1986
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