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GHEDIRI DÉNONCE UNE PUTRÉFACTION AVANCÉE DES INSTITUTIONS “Je suis engagé pour la rupture sans reniement

Le candidat à l’élection présidentielle du 18 avril 2019 a considéré, dans son diagnostic de la situation, que la crise est d’abord de nature politique.

Pour son premier test en tant que candidat à la candidature, Ali Ghediri a tenté d’esquisser les grandes lignes de son programme qu’il résume en une Algérie “moderne”.
Telle que résumé dans sa déclaration de candidature, M. Ghediri fait de la “rupture” avec une “mise à plat de tout”, son leitmotiv et il le décline à travers des grands axes qui sont la modernité, la justice, la place de la religion, les libertés… Avec le discours qu’il a développé, hier, au Forum de Liberté, le candidat Ali Ghediri inscrit son projet dans la mouvance démocratique, dont il fait siennes les grandes orientations idéologiques, comme la condamnation de l’islamisme, la dénonciation de la répression des minorités religieuses, la lutte pour les libertés… Même si le général-major à la retraite considère qu’il révélera, au moment opportun, “le détail” de son programme, il n’en demeure pas moins que les axes développés, hier, donnent un avant-goût du projet qu’il compte défendre lors de la campagne électorale. “Je me suis engagé à mener la bataille pour la rupture sans reniement”, a-t-il dit, avant de reconnaître que la mission “est rude”, mais le général-major se dit “armé” de courage et prêt “à se sacrifier” pour y aboutir.
Cette rupture qu’il prône, comme solution à la crise “politique” que vit le pays ne peut, selon lui, être dissociée de la réalité de la société. Sur ce chapitre, il considère que même s’il ne saura “conjuguer la modernité en excluant une partie de la société”, il estime que la religion “est d’abord une affaire personnelle que nulle autorité ne peut décréter”. “Je suis pour un islam algérien et une religion rationalisée”, a-t-il encore ajouté, estimant que, s’agissant des droits des minorités religieuses, “je serai le dernier à interdire à quiconque de croire en qui il veut, de pratiquer la religion qu’il veut et personne n’a le droit au monopole sur la religion”. Abordant la liberté d’expression, il a rappelé qu’au sein de l’institution militaire “des personnes savent manier la plume”, et s’il en fait partie, il a choisi de n’en faire usage qu’en dehors de l’institution. “Avant, l’obligation de réserve m’obligeait à me taire, aujourd’hui, je peux dire ce que je veux”, a-t-il affirmé, précisant que “la dichotomie entre civil et militaire est artificielle”, ajoutant que “l’ANP n’est nullement un refuge pour une quelconque couche sociale”. Tout en rappelant que ses dernières sorties médiatiques considérées comme une manière de braver “l’obligation de réserve” imposée aux officiers supérieurs à la retraite, M. Ghediri a estimé que ses sorties ont porté leurs fruits, et qu’il n’a jamais cessé “de défendre le droit des autres à la parole”. “J’ai défendu Benhadid et Zohra Drif que je n’ai pas connue”, a-t-il dit, ajoutant que “ma famille paye toujours pour mes positions”, dénonçant une “injustice” qui n’est, au final que “la partie visible de l’iceberg”. “Une nation sans justice est une nation colonisée”, a-t-il souligné.
Concernant la liberté de la presse, il a estimé que si elle a connu une petite parenthèse de liberté au début des années 90, pour, ensuite, être bridée, “elle est actuellement malmenée”, appelant “au respect de la libre expression de la presse”. Il a également abordé le phénomène de la corruption qu’il a qualifié “de danger pour la sécurité nationale”, estimant que le populisme “est une idéologie au rabais”. Il a souligné, par ailleurs, qu’il se présente “en rassembleur”, pour relever les défis qui s’imposent au pays.   

       
Mohamed Mouloudj

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