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Réseau des Démocrates

Cette incomparable caisse de résonance pour le pire...La Ligue arabe!


 

                                                                 

 

                         

 Publié par Kamel Bouchama 
                          Le 22.05.2018


 

 «Face au génocide palestinien, le monde arabe a fait montre d’une frilosité qui a alimenté bien des écrits de presse à l’échelle internationale. La Ligue arabe, une organisation censée défendre les intérêts des États qui la composent, n’a pas fait l’objet d’une seule ligne. Dans l’échiquier des structures pouvant influer sur l’orientation des évènements, son poids devient quasiment inexistant.»
                                                                                   «Abla Chérif, dans «Le Soir d’Algérie»

 

Aujourd’hui, quand on entend ou on lit, dans la presse nationale ou internationale, le nom de cette innommable institution qu’est la Ligue arabe et qu’on l’associe, instinctivement, inévitablement, aux continuelles agressions commises par les forces d’occupation israéliennes ou par les coalisés, sous la baguette de chefs yankees, contre nos frères palestiniens ou syriens, on a l’impression que le déchaînement d’images d’horreur qui se poursuit nous confortent dans cette impression de dégoût... Oui, il nous est permis de l’associer, voire de la proscrire parce qu’elle est là, depuis mars 1945, siégeant, chaque fois que de besoin, dans le faste des rencontres – auxquelles nous ajouterons... insipides – et sans résultat, plutôt, sans efficacité et encore moins efficience et sans un tant soit peu de dignité face aux nombreuses humiliations que subit le monde arabe et qui se transforment, fréquemment, en massacres qui se perpétuent en toute impunité.

Cela nous prend aux tripes... ! Et il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas avoir des nausées à la vue de nombreuses scènes horribles qui défilent sur nos écrans de télévision. Car, nous sommes là — depuis des décennies — à la merci d’une camarilla de têtes couronnées et de chefs d’Etat arabes à l’inconsistance avérée et dont la cohésion est toujours mise à mal, parce qu’ils n’arrivent pas à rompre avec leur carence et leur inefficacité, de même qu’avec leurs parrains et autres soutiens affichés ou cachés.

Ainsi, de ce comportement amorphe et velléitaire où l’asthénie, doublée d’amnésie, semble être dans son élément, en somme une maladie chronique, incurable, dite dans la langue de chez nous «maradhoun mouzmine», la Ligue arabe a été toujours une façade où les chefs d’Etat ont cumulé les échecs et tenté de dissimuler leur persévérante impuissance. Feu Gamal Abdel Nasser, en essayant de sortir de son mutisme en 1965, a déclaré : «On ne peut demander à la Ligue arabe plus qu’elle ne peut donner car sa faiblesse est celle des Etats qui la composent. Ceux-là préfèrent imputer leurs échecs à ses structures archaïques et rechercher dans de nouveaux organes un champ plus adapté à leurs idéologies révolutionnaires... »(1)

Et pourtant, qui aurait pensé en 1945, l’année de sa création, qu’elle allait, au fil du temps, persister dans son impuissance, malgré les différentes équipes qui se sont succédé et qu’on disait, composées, pour la plupart, de chefs charismatiques ? En réalité, et il faut le reconnaître amèrement, ceux-là n’avaient que la forme et non le fond pour être à la hauteur des incontournables impératifs en faisant face aux vicissitudes des politiques et des conflits régionaux et mondiaux. En somme, et au vu des résultats enregistrés jusqu’à présent, ceux qu’on prenait pour des «matadors» dans l’arène politique n’ont pas su mener à bien la mission qui leur a été dévolue, et ce, malgré de grands moyens et d’importants organes, tels les conseils et comités dont ils disposaient, le conseil de défense, le conseil économique, les comités permanents spécialisés et les agences autonomes, comme l’Union postale arabe et l’Union des télécommunications.

Le constat est là, éloquent et convaincant, quand il s’agit d’interroger les hommes politiques à travers le monde, qu’ils soient de chez nous ou de l’Occident. Tous sont unanimes en exprimant, dans des analyses communes, le mièvre aspect, et on ne peut plus abstrus, d’une institution qui n’a jamais voulu avancer et n’a jamais su s’enorgueillir avec des positions claires qui rendraient la fierté à cette communauté..., jadis du juste milieu. Et comment, avec une composante hétéroclite sur le plan idéologique, avec ses rivalités «fraternelles», ses antagonismes et ses guerres infructueuses entre les frères arabes, de même qu’avec ses luttes informelles entre les régimes de ses pays... arabes, bien sûr, et autres alliances contre nature avec les forces du mal de l’Occident, n’allait-elle pas nous présenter, par l’obséquiosité de ses tenants, de tels résultats ?

Alors, nous pouvons affirmer que la Ligue arabe — et il est malheureux de l’avouer crûment — ne peut produire que des dissensions et des rivalités entre les pays membres, alors que, par ailleurs, «l’Union européenne, qui regroupe pourtant une multitude de peuples, de langues et de cultures différentes, parvient progressivement à renforcer son unité sur tous les domaines. La Ligue arabe stagne et semble avoir complètement oublié un des principes fondamentaux, établis lors de sa création en 1945 : celui de la marche vers l’union d’une Nation arabe libre et indépendante».(2) Cette ambiance d’abdication, comme diraient d’aucuns, ne peut impulser les chefs arabes et leurs ministres des Affaires étrangères à aller d’un pied ferme, jeter à la face du monde, plus particulièrement à la face des impénitents impérialo-sionistes, leur refus pour que ces derniers, qui sont les principaux faiseurs de ces conflits, pourraient percevoir ces positions courageuses comme une manière pour leurs adversaires de gagner en influence ou d’appliquer leur vision de l’avenir. Oh que non ! Leurs adversaires, c’est-à-dire les chefs arabes, surtout dans leur situation actuelle, n’oseront jamais franchir ce pas, puisqu’ils se complaisent dans leurs rencontres au sommet à palabrer dans la langue des «Sept suspendues», après chaque agression étrangère... C’est cela, pour l’instant, la «culture» d’une institution et son «personnel» qui vit en manque d’inspiration, pardon, en manque de courage et de détermination.

Dans cet esprit, un ami répondait à mon courrier sur la question, en ces termes : «Je pense que le papier que je t’envoie résume bien ta question sur le Sommet arabe de Dahran, une énième manifestation du peu de sérieux de cette ‘‘pègre’’ au pouvoir, dans ce malheureux regroupement géopolitique appelé monde arabe, et qui a bercé notre jeunesse et nos espoirs, tant déçus à l'échelle nationale et arabe. Désillusion totale, s'il en est... Ainsi, je t’envoie l'article consacré au sommet des nains politiques du monde arabe qui ne connaissent pas le sens de l'Histoire, parce qu’attachés uniquement à leurs intérêts personnels et au ‘‘koursi’’, au détriment des intérêts de leurs peuples et de la nation arabe, réduite à une chimère, depuis fort longtemps, hélas, trois fois hélas...»
Et mon ami avait raison, surtout lorsque les pays arabes eux-mêmes demandent à faire le ménage dans un autre pays, soi-disant frère, à la place de ces «paters familias» de l’Occident et autres «justiciers du monde». Ainsi, «l’Arabie Saoudite apporte son plein soutien aux frappes lancées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni en Syrie, après une attaque chimique présumée et menée par l’armée syrienne, il y a une semaine, à Douma. Ces frappes – dit le communiqué – constituent une riposte aux crimes du régime syrien», a déclaré un responsable du ministère des Affaires étrangères saoudien, cité par l’agence officielle SPA. Cela s’est passé le 14 avril 2018, et la Ligue arabe, où le 29e Sommet arabe – l’une et l’autre sont de mêmes partitions musicales – s’est réuni à Dahran le lendemain, le 15 avril, où «Riyad déplore le fait que la communauté internationale soit «restée impuissante et n’ait pas agi fermement face au régime de Bachar al-Assad».(3)

Tandis que pour le massacre de Ghaza, les ministres arabes des Affaires étrangères ont tenu, jeudi 17 mai 2018, au Caire, une réunion «extraordinaire», à laquelle on devait ajouter «urgente et impérative» qui a porté sur l'agression israélienne contre le peuple palestinien.

Il y a lieu de signaler que les forces d'occupation israéliennes ont tué, lundi 14 du même mois, près de 60 Palestiniens et blessé 2 500 autres, le long de la frontière de Ghaza. Cette agression est intervenue le jour de l'inauguration à El-Qods occupée de l'ambassade des Etats-Unis.
D’aucuns, parmi les observateurs de la planète, se seraient attendus, si les faits s’étaient déroulés quelque part dans un des quartiers d’Europe ou d’ailleurs, en Occident, à une sévère levée de boucliers des gendarmes du monde, quand ce n’est pas directement l’annonce d’une guerre dans les règles. Souvenons-nous de la consternation générale de même que ces campagnes de presse à l’échelle mondiale pour Charlie-Hebdo et le Bataclan. Mais chez nous, rien n’y fit, hélas ! Car, chez nous, en Palestine, en Syrie, en Irak et, hier en Algérie, du temps de la colonisation, les êtres humains ne sont que de la chair à canon, pour satisfaire les convoitises et les lubies de chefs, de prédateurs inconscients.

Oui, rien n’y fit chez nous, au regard de l’«émouvant» communiqué final de cette fameuse rencontre, tenue aux abords du Nil, et dans lequel il est dit, avec forte conviction, que «les ministres arabes ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de prendre les mesures nécessaires pour former une commission d'enquête internationale sur les derniers événements de Gaza». «Tooz !» se serait écrié l’incorrigible contestataire, le regretté Mouammar Kadhafi, qui ne lésinait sur aucune expression pour dire ce qu’il pensait de ses adversaires... Tooz ! Effectivement, disons-nous également à l’unisson, quand presque 22 ministres et leurs suites — allez compter combien de personnes — se déplacent en vols spéciaux, pour revenir les mains vides, avec seulement quelques formules de circonstance, en plus écrites et votées sans conviction, au moment où nos frères palestiniens pleurent leurs morts...

Revenons à notre ligue, plutôt à la leur, car en pareille circonstance, nous nous désolidarisons de ce «foutoir» et de son contenant. Abla Chérif, déjà citée, la journaliste du quotidien Le Soir d’Algérie, a raison de poser quelques questions pertinentes du genre : «Chercheurs, politologues, spécialistes et journalistes se posent aujourd’hui la même question : à quoi sert actuellement la Ligue arabe ? Et surtout, quel intérêt les Etats membres ont-ils à continuer à siéger au sein d’une organisation susceptible de ne pas les épargner, voire même de se dresser contre eux en cas de discordance avec les règles dictées par ceux qui en tiennent les rênes ?»

Elle a entièrement raison de s’interroger de la sorte quand on sait qu’entre le «contenant» qui est l’institution avec son édifice et ses organes de gestion, et le «contenu» que sont les têtes couronnées — vous remarquerez que pour la deuxième fois, je ne dis pas les souverains qui est un substantif au sens noble — et les chefs d’État, il y a matière à discuter. Tout de go, l’on peut dire que pour le «contenant», qui est l’édifice, les propriétaires pourraient envisager, d’ores et déjà, sa reconversion en un hôtel de luxe, ou autre club-house, qui permettrait aux anciens de la Ligue, c’est-à-dire à ce que fut son «contenu», de revenir souvent en pèlerinage pour se remémorer le passé et ses lourdes conséquences, et jeter quelques larmes de compassion sur tant d’échecs. Là, ils comprendront la distance, ou le divorce, qui les séparait de ces peuples arabes, des années durant.
Ainsi, et dans ce chapitre de questionnement à propos de l’utilité d’une telle institution, voyons, à travers des écrits intéressants, ce que pensent les politologues concernant cet organe divisé, jamais concentré sur l’unité de pensée et d’action. «Depuis l'accord de paix israélo-égyptien de 1978, même l'unanimité historique autour du slogan anti-israélien a été ébréchée et la Ligue arabe est vraiment devenue une organisation comateuse», expliquait un politologue français.(4)

Un autre, que nous prenons d’un site internet, s’exprime en toute liberté sur le problème de la Ligue arabe et de sa composante. Ainsi, il dénonce et se positionne en ces termes : «Si la Ligue arabe se respectait, les Palestiniens auraient déjà un État, et Israël aurait déjà cessé, depuis, sa colonisation. Sur l’action contre l’humanité nommé ‘‘plomb durci’’, rien, aucun mot de fermeté. Actuellement, avec les nombreuses annonces sur la construction de milliers de logements dans la partie est de Jérusalem, par Israël, normalement, future capitale de la Palestine libre, la fameuse Ligue arabe est aux abonnés absents. En conclusion, la Ligue arabe est devenue la ligue sioniste car les seuls intérêts de ses chefs sont en coordination totale avec les États-Unis, Israël et l’Europe. Et le monde arabe dans tout ça ? Elle ordonne des guerres. Il y a eu la Libye, demain, probablement, ça va être au tour de la Syrie. Quelle honte !»(5)

La Syrie est en train de la subir actuellement, difficilement, atrocement. Quant au sujet de la Palestine, malheureusement, aujourd’hui encore, des chefs arabes déclarent impunément contre toutes les valeurs de fraternité, qu’«Israël a le droit de se défendre en anéantissant les sources de danger». Et les sources de danger étant les Palestiniens qui luttent dans leur pays, pour recouvrer leur souveraineté nationale. Maintenant, s’agissant d’un autre pays — et pas des moindres —, bien influent au sein de la Ligue arabe, eh bien ce dernier «ne veut pas froisser son nouvel allié israélien», comme le soulignait à ce propos la radio RFI. C’est dire que la bassesse, la félonie ou la forfaiture, appelons-la comme on veut, a atteint son paroxysme, au moment où les pays arabes se devaient d’être plus unis que jamais, afin d’être forts pour relever tous les défis auxquels ils sont et seront, constamment, confrontés.

En effet, plus unis, mais aussi plus entreprenants en termes d’actions concrètes et d’initiatives courageuses. Dans cette constance, notre pays a milité pour des réformes au sein de la Ligue, mais est-ce suffisant quand l’environnement ne suit pas ? Une bonne question, effectivement, car peut-on entamer des changements dans nos institutions à tous les niveaux, quand le monde arabe traîne des boulets au sein même de l’ensemble de ses «équipes» dirigeantes ; en un mot, quand il est malade de ses dirigeants ? Peut-on, présentement, lever nos têtes devant des systèmes de gestion étrangers qui rajeunissent leur potentiel managérial, de la base au sommet, pour faire face aux défis du siècle prochain ? Pour l’instant, non.

Pis encore, chez nous, au sein de notre communauté, un seul jeune chef arabe qui veut défendre bec et ongles l’unité de son pays est affublé de tous les maux, dont le plus facile à coller est sa conduite de dictateur. Franchement, comme disaient nos parents qui vivaient de bon sens, «le chameau ne regarde pas sa bosse, il ne regarde que la bosse des autres». Et encore une fois, franchement, lequel de nos chefs, dans notre environnement immédiat qui a perdu ses valeurs d’antan, n’a pas de tendance ou carrément des comportements de dictateur ?

C’est pour cela que la solution que doivent prendre les Arabes, et j’entends par-là les élites arabes, en ces temps difficiles — une solution qui nous sied, en toute évidence — est de donner un bon coup de pied dans la fourmilière pour se débarrasser de nos systèmes érodés, épuisés, ces systèmes ayant atteint leur caducité, plutôt leur date de péremption. Il faut aller droit au but, car nos gouvernants, qui se sont accommodés à leurs fauteuils et qui vivent de faste et de mégalomanie, doivent comprendre que de jeunes potentialités sont là, devant la porte..., il suffit de l’ouvrir pour les laisser entrer.

Il faut qu’ils sachent qu’une génération pousse l’autre. De même, qu’il sache que de jeunes cadres qu’ils ont méprisés, quelquefois humiliés, et qui font le bonheur des pays avancés, dans de grands postes de responsabilité, peuvent retourner au bercail pour booster nos économies, recadrer nos systèmes de gestion qui s’avèrent dépassés, et enfin reprendre, de fond en comble, nos modes politiques afin qu’ils reprennent leur place et leur lustre d’antan dans le concert des nations.
Notre pays et les autres — dans ce périmètre de la communauté du juste milieu — doivent s’imprégner des leçons du passé pour comprendre que nous sommes loin, très loin de ces idées progressistes, qui ont été pensées et formulées avec talent, par Ibn Khaldoun. Cet enfant du terroir, qui était très en avance sur son temps, plus démocrate que les démocrates, plus politique que les politiques, plus marxiste, bien avant la venue au monde de Karl Marx, plus laïc que les laïcs, enfin plus moderne que les modernes, n’a pas été suivi car il n’est pas du tout compris par les siens, comme il l’était et l’est, jusqu’à présent, par tout l’Occident qui apprécie ses règles sociologiques, sa science de l’Histoire à vocation universelle. Ibn Khaldoun interpelle donc plus que jamais ! Aux chefs arabes qui tiennent mordicus à leurs postes de comprendre qu’ils doivent nécessairement laisser la place à plus jeunes qu’eux, plus compétents et, assurément, plus dynamiques.

Ils doivent comprendre, une fois pour toutes, que l’Histoire les a déjà condamnés et ce ne sont pas leurs gesticulations politiques, leurs contorsions diplomatiques et leurs manipulations médiatiques qui vont empêcher leurs jeunes générations de remettre «le fleuve dans son lit de l’Histoire». Ainsi, ce monde arabe, hier et aujourd’hui victime de sa frilosité, pourra aspirer, une fois dynamisé et recomposé, à de grands changements dans tous les domaines et dans ses relations avec le monde extérieur.

C’est à partir de là qu’il sera admis dans l’univers du respect et de la considération. Et c’est à partir de là que sa Ligue sera entendue et ses décisions appliquées pour lui faire oublier les nombreux affronts qu’a subis le monde arabe, depuis cette abjecte résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, en 1947, où a été voté le plan de partage de la Palestine, et l’autre non moins scélérate, parce qu’elle n’a jamais été appliquée : la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a été votée le 22 novembre 1967 à la suite de la guerre des Six Jours...
Enfin, ces jeunes du monde arabe sauront demain, une fois au pouvoir, «combattre le démon du mensonge par la lumière de la raison»(6) car preuve est faite, si besoin est, que tout ce qui est construit sur des mensonges, des chimères, des slogans creux, de la vacuité, de la vanité, des raccourcis pluriels et des visions de court terme, ne peut donner que désolation, défaites et déshonneur. Alors ce «machin», la Ligue arabe, a vécu ; il faut désormais l’enterrer, ne plus participer à ses simagrées ; construire du neuf sur du solide, avec les nouvelles générations qui finiront par gagner avec leur arme fatale et leur seul capital : le temps, un temps qui a eu raison de nombreux empires, mais que Israël et ses alliés occidentaux et arabes ont oublié. Lui, par contre, ne les oubliera jamais pour rendre compte de leurs crimes et forfaitures contre les peuples arabes et musulmans.
K. B.

Notes :
1) Annabel Benhaiem, Journal Le Monde du 28 décembre 2011.
2) Analyse : L’impuissance de la Ligue arabe, par Mohamed G. (Sowt el Arab).
3) Dépêche de l’Agence France Presse (AFP) du 14 avril 2018.
4) Joseph Bahout est professeur à l'Institut des sciences politiques de Paris et chercheur à l'Académie   diplomatique internationale.
5) «Pourquoi la Ligue arabe se fout de la Palestine ?», publié le 17 novembre 2011 par Vilistia dans Syrie/Irak.
6) Selon Ibn Khald.

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