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Violence en milieu scolaire : le CLA appelle à une réelle réflexion sur un phénomène «politique»

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le 20.10.12 | 10h00 2 réactions

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) invite le gouvernement à décréter une semaine de réflexion sur le phénomène de la violence en milieu scolaire.

L’objectif de ces «assises» est de revoir «sérieusement» les réformes, et ce, en incluant l’ensemble des acteurs, car cette violence a atteint des seuils «alarmants dans nos écoles et particulièrement dans nos lycées», s’inquiète le CLA, dans une analyse publiée par son porte-parole, Hakem Bachir.

«Les collèges et lycées sont gangrenés par la violence», s’alarme-t-il dans le document. Pour preuve, depuis la rentrée scolaire, plusieurs faits divers ont défrayé la chronique, «dont des agressions de plus en plus fréquentes et violentes» contre le corps enseignant. Et c’est à une véritable crise d’autorité que sont confrontés, aujourd’hui, les éducateurs et professeurs. «Enfants qui sortent de classe de leur propre chef, qui crient en cours, qui se roulent parterre lorsqu’il faut rentrer en classe, insultes, coups entre élèves, intolérance à toute autorité, menaces de mort…», énumère le CLA, en expliquant toutefois qu’il ne s’agit pas non plus «d’accabler uniquement cette jeunesse, à laquelle nous avons fait perdre ses repères essentiels».

 

Car «une société culturelle qui a choisi de vivre à l’écart de sa jeunesse ne fait que récolter les fruits de cette discrimination», rappelle le CLA. D’autant plus que l’administration semble être affaiblie et est en proie «à un chantage à la violence collective». «La discipline dans les lycées est devenue un problème politique. ‘Je fais ce que je veux, sinon je casse et je brûle’», déplore M. Bachir. Et cette violence est partout et se manifeste à toutes les échelles de la société et de la vie publique. «Tout le monde craint tout le monde», constate le CLA. «Jusqu’à quel abord de l’établissement la violence ne devient-elle plus scolaire ? Comment fait-on la différence entre la violence scolaire et la violence sociale ?», s’interroge-t-on dans l’analyse. «Le CLA estime que l’état sinistre de désapprentissage et de violence dans lequel a sombré l’école confirme la nécessité toujours plus impérieuse d’une sécession basée sur un triple volontariat des élèves, parents et professeurs», appelle M. Bachir. «Nous devons créer des chantiers devant diagnostiquer les sources de cette violence sans accabler les uns ou les autres, car ils sont tous victimes d’un ensemble de circonstances», conclut le CLA.

Ghania Lassal
 
 
Vos réactions 2

koala   le 20.10.12 | 19h44

Le droit au Lycée

Enseigner un module de droit par semaine au Lycée , c'est préparer la nouvelle génération au civisme et à l'état de droit.M.Le Ministre , Mesdames, Mrs les députés faites le rapidement, s'il vous plait! c'est le remede de l'Algerie.

 

trodeblala   le 20.10.12 | 16h11

du bluf que du bluf

C'est du n'importe quoi, il veulent duper les Algériens, c'est les profs de lycées et collèges qui sont à l'origine de la violence par leurs mépris, leurs arrogances envers nos enfants et surtout par leurs égoïsme tous les profs font des cours privée à des prix exorbitants et personnes ne parle de ce problème. Celui qui ne veut pas enseigné dans le public correctement n'a qu'a laissé sa place à des professeur hônnetent et qui aiment leurs métiers.

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