Les insultes sur les forums nauséabonds et racistes sont le fruit d’un mal être personnel qui transpire au travers d’un média qui confond liberté d’expression et
l’insulte gratuite. Ses origines franco-tunisiennes, au lieu d’être une formidable richesse et source de fierté, lui jouent un mauvais tour. Ne comprenant pas un traître mot de kabyle,
tous les commentaires dans cette langue sont validés, même s’ils comportent les pires gros mots. Ajouté à cela l’appréciation quasiment différente de la teneur des propos entre une mentalité
franco-tunisienne permissible et une retenue propre à l’éthique kabyle.
La dernière affaire en date c’est la honteuse manipulation dont a été victime le communiqué de Mme Tassadit Ould Hammouda, fondatrice de l’association Tafsut. L’intention initiale était de
dénoncer une méprise d’un rédacteur du site Tamurt.info ayant attribué indument un rôle à l’association INAS dans l’organisation de la fête national du Québec. Connue pour son intégrité et son
franc-parler, cette actrice majeure de la culture kabyle outre-Atlantique a légitiment riposté pour remettre les pendules à l’heure. Arrami a bondi sur l’occasion pour crier à la grande manip
en falsifiant le texte original pour accabler, au nom de Tassadit, les autonomistes kabyles et le Gouvernement Provisoire Kabyle. Il s’est ainsi, appuyé sur une maladresse d’un rédacteur
occasionnel d’un site qui n’est ni le site officiel du GPK ni celui du MAK, pour créer une polémique. Méthode dénuée de toute éthique et dont il abuse à chaque fois pour remonter une audience
en perte de vitesse.
Le communiqué après une grossière manipulation a été publié à la une. Quelques heures plus tard, il fut totalement retiré. Dernier rebondissement, une autre version a fini par être mise en
ligne pour contenter les protestations de sa rédactrice. Consciente de la manipulation, Mme Ould Hamouda rédactrice dans ce site, a exigé que son texte soit diffusé tel qu’elle l’avait envoyé.
Touché dans son égo démesuré, le directeur de publication a enfin consenti de le publier en brève dans une rubrique avec une durée d’exposition de quelques heures. Fidèle à une élasticité des
contenus des articles au gré de ses humeurs, une fois de plus
kabyle.com livre une image
pitoyable de la presse kabyle.
Le volet financier est des plus opaques. Détenu par trois associés, avant que Mohand Imazatene ne soit éjecté du staff, la société est gérée d’une manière
très personnelle. Le gérant confond souvent sa trésorerie familiale et la caisse de la société. Cette situation est due essentiellement à une précarité professionnelle de long terme. Payée
souvent en liquide, la comptabilité officielle a de fortes chances d’ignorer les recettes publicitaires pour arrondir des fins de mois difficiles. C’est pour cette raison que
le marchandage des interviews et des promotions est devenu monnaie courante.
L’autre face de la médaille du concours de la descente du kabylnaute vers les abîmes c’est le site kabyles.net. Le
fonctionnement de ce media se résume à une femme et plusieurs pseudos pour berner par une prétendue diversité. Ce site est né de la scission entre Marie et les administrateurs du site
kabyle.com. La ligne éditoriale est le reflet de tout ce qui traverse une femme instable, manipulatrice et prosélyte qui se cache derrière l’étendard évangéliste qu’elle ne
représente pas. Pour corser la chose, elle affiche ostentatoirement des affinités pro sionistes, une contradiction flagrante avec ses penchants lepénistes en France. Lucien Oulahbib, un
chroniqueur reconnu dans les milieux de l’extrême droite représente la caution intellectuelle de ce site.
Hand Sadi se charge de temps à autres de ramener un peu de berbérisme entre deux chroniques d’Oulahbib à la gloire du pinard et de la saucisse. Fidèle à un journalisme du déguisement, c’est
sous le pseudo de Tassadit Amrouche, que Marie de
kabyles.net a signé deux
textes sur
kabyle.com pour descendre à boulets rouges Ferhat Mehenni. Président du GPK. Ainsi Marie et Stéphane Arami profitent du confort douillet de la lâcheté inhérente aux planqués
derrière l’anonymat.
BMS l’administrateur du site kabyle « kabylie-news » installé en Kabylie, avait fait les frais de l’humeur changeante de cette championne du kabylisme virtuel. Portée par les élans d’une
solidarité intéressée, elle lui avait offert un nom de domaine. Versatile, du jour au lendemain, elle avait supprimé tous les accès parce qu’elle trouvait que son filleul, BMS, ne correspondait
pas tout à fait au profil qu’elle s’imaginait. Décidément la liberté d’expression consiste juste à faire l’écho des égarements de ces tristes sires de l’Internet kabyle.
Le paysage médiatique kabyle est très prometteur. Il est à l’image des courants qui traversent son opinion publique. De
rezki.net qui fait son bonhomme
de chemin et la dépêche de Kabylie, chacun a sa place et son rôle à jouer pour construire des médias plus sains. Sur le net
la-kabylie.com, bête noire
de
kabyle.com, ne tardera pas à supplanter, en termes d’audience, les sites qui font du mal à la réputation de la Kabylie. Les choses doivent changer au plus vite. Prise en otage
entre une certaine presse arabophone raciste et une toile dévoyée, la communication kabyle marche sur la tête. Aujourd’hui plus que jamais pour combattre l’intox et l’invective, il faut
rappeler à leurs auteurs ce qu’ils sont : des marginaux ! L’opinion kabyle a beaucoup à y gagner en prestige en les fréquentant de moins en moins.
Ceci n’est ni un réquisitoire ni un procès à charge, mais un constat amer sur une situation qui n’a que trop duré. Le Kabyle n’est ni raciste, ni extrémiste. Le
kabyle c’est un monde rempli d’amour de générosité et de tolérance. Le sursaut viendra du kabyle, de son éthique.
Malgré le fait que la situation soit grave, elle n’est pas désespérée, lhasun, akka id iffegh lexbar. Win yebghan a-tt iseggem ad yezwir seg iman-is."
Zahir Boukhelifa