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Histoires de Kélibia...La beauté des mots et de la voix, en soins !

Slah-copie-1

par Slah Pacha, vendredi 1 mars 2013, 09:24 ·

 

C’est un bon signe, que je me sente vouloir retourner à mes chansons. Et que du matin sans attendre une éclaircie à mon ciel je me sente aussi, habité d’un bon vent. Dans ma lignée j’ai une parenté, de ceux qui ressentent  les événements avant leur moment. Je vous ai raconté que dans mes rêves j’ai vu ce que j’allais souffrir pendant longtemps, et que j’ai prévu avant de longs instants que la Tunisie allait changer de temps. Lisez mon dialogue avec les murs et vous en prendrez vent. Pour ceux qui sont là, ils ont eu leur chance de faire une prière juste, mais ils n’ont pu la faire qu’en direction des maitres qui utilisent et qui jettent les temps et les gens. Et j’ai comme l’impression qu’ils ne sont que de passage, dans un hall d’hôtel juste un moment. Le Tunisien a pris mal à sa peau de prendre leurs voix à ses yeux et sur sa peau. N’oubliez pas le rendez vous du moment quand il se fait rater son moment.

Ce n’est pas cette histoire qui m’a réveillée et je ne sais pas comment et pour quelle raison elle s’est écrite de mes mains. Ce matin je voulais vous raconter une autre histoire de Kélibia que j’ai prise à mon matin. Je vais quand même vous dire avant, comment est mon matin. Un vent qui crie, qu’il vient de se libérer d’un autre vent, une mer en mousse jusqu’à son horizon pour donner à son Roi de l’amour de se faire beau pour le printemps, et un ciel qui cache son jour en faisant paraitre une lumière qui guette ses fleurs, en amour et en chansons.

 

Aujourd’hui je voulais vous dire, ce que je n’ai encore pas dit. Et cette façon de raconter des histoires, est du soir pas du matin. Et comme il est beau le soir quand il vient au matin on le prend à ses pieds et on lui fait faire une promenade à son matin.

Je vais alors vous dire juste un mot qui se fera accompagner de son voisin, car le mot n’aime pas voyager sans voisin. Et il y a des mots qui se racontent et n’aiment se dire qu’en poésie. Comme par exemple le traitement de la peau et des yeux par la voix ou par l’odeur. Les douces voix donnent du parfum aux cœurs qui remontent jusqu’aux yeux et font très douce la peau. Une autre médecine à mettre sur la voie !

Et quand mon introduction se fait plus longue que mon sujet, n’est il pas le signe que je n’ai plus de prise sur ma voix.

 

Dans mes environs de Kélibia vivait un homme qui n’a appris de la bouche sacrée de sa maman, qu’à dire un seul éloge à la face des gens. Il s’appelait Hmed Hsouna, que Dieu fleurisse son âme, comme ça mon père au ciel, en prendra à aussi vent. Et si pour la justice on va nous appeler là haut, tous d’un seul nom. Il me parait évident qu’on va lui garder sa parenté avec la beauté en lui préservant son Hsouna comme distinction. Hsouna voulant dire petite beauté.

Il avait, lui seul, cette habitude de rencontrer ses amis en leur disant à chacun, que la prière du prophète soit sur toi et sur ta mère. Et le dictionnaire de ses mots s’arrêtait là. Et on aimait le rencontrer pour entendre que nos mères étaient belles et qu’elles nous ont fait beaux.

Mais la gentillesse simple, aux oreilles de l’autorité se fait insulte se fait blasphème. Un jour que notre Hsouna, allait de ses pieds à ses rêves, il s’est pris son pied devant un plus grand pied, celui du délégué, ou du sous préfet si vous voulez. Il a pensé ce qu’il pouvait lui dire comme bonjour mais il n’est sorti de sa bouche que ce que sa mère lui a appris. Slat ennebi aalik ou aala ommek. Et le Monsieur de l’autorité a pris la chanson du mauvais pied. Il a insulté, il a grommelé et on a fini par lui expliquer que la maman de ce vieux Monsieur n’a voulu mettre que cette gentillesse sur sa bouche pour lui garder toute la beauté du cœur et des yeux de sa maman dans son cœur !

Je ne sais pas au juste, si elle m’est venue du matin ou du soir cette histoire, et je m’étonne encore de mes yeux, comment ces simples gens ne peuvent pas habiller de douceur et de beauté les yeux et les rêves des gens. Et comment en les entendant ils ne puissent pas réveiller dans nos âmes les images des plus belles formes et des plus éclatantes couleurs des jardins…des jardins d’antan !  Une civilisation reste t elle une civilisation si elle a perdue son âme !

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