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Espace conçu pour les Démocrates de tous bords.

Réseau des Démocrates

Afin que nul ne sois berné



Les précisions du Crasc et nos questions

                  

 La réponse de madame la directrice du Crasc.

1.      Une plainte  a bien été déposée contre X pour diffamation, donc sans
nom précis contrairement à ce qui a pu être déclaré. Elle fait suite à une
série de lettres anonymes et de textes non signés diffusés par Facebook et
d’articles de presse. Le contenu diffamatoire de ces écrits et surtout la
volonté délibérée de nuire à l’institution ainsi qu’à ma personne, ne
pouvaient que nous obliger à saisir la justice.
2.      Les signataires des lettres, par le biais syndical ou de conférence de
presse à propos du rejet de leurs projets PNR, mettent en cause les avis
du conseil scientifique du CRASC élargi (39 membres), relatifs à
l’évaluation de leurs projets de recherche. Ils refusent en fait toute
évaluation par leurs pairs. Ils considèrent en fait qu’ils doivent jouir
du  privilège de l’auto-évaluation. Est-il besoin de rappeler que
l’évaluation est un acte qui a cours dans toutes les institutions
académiques à travers le monde et qui touche tous les travaux à caractère
scientifique indépendamment de la qualité de leurs auteurs (215 experts
mobilisés et 866 expertises réalisées).
3.      Si ces collègues sont si sûrs de leur fait, pourquoi continuent-ils à
distiller de fausses informations à la communauté universitaire au lieu
tout simplement de mettre à sa disposition les textes de leurs projets ?
Nos collègues habilités pourront ainsi juger sur pièce. Le CRASC tenu par
des obligations de réserve, ne peut en effet rendre publiques les
propositions de projets, ni les expertises qui en ont été faites.
4.      Les leçons d’éthique et de déontologie universitaires doivent être
appliquées par chacun à sa propre personne, avant d’être brandies chaque
fois à la face des autres qui ne partagent pas la même optique. Un
universitaire peut-il,  en son âme et conscience, exprimer des solidarités
qui ne soient pas fondées sur la recherche des faits et l’écoute de toutes
les parties ? Il faut se féliciter que la grande masse de la communauté
universitaire ait su faire preuve de la réserve qui s’impose en de
pareilles circonstances. L’attitude de victimisation permanente, quel que
soit l’objet des conflits ou des désaccords, alimente un climat délétère
et dessert le processus de construction quotidienne d’un centre de
recherche, aux normes internationales. Elle permet la banalisation  des
faits réels d’atteintes aux libertés académiques qui eux méritent par
contre la  mobilisation de la communauté universitaire.
5.      C’est une affaire qui est entre les mains de la justice, et nul n’a le
droit de faire pression sur l’institution en usant de réseaux divers  par
la désinformation tous azimuts. (Fin de la réponse du crasc)

 

                    Nos questions à madame la directrice

 

 

1 - Pourquoi de toute la communauté universitaire nationale, de tous les réseaux sociaux de communication, de toutes les conférences de presse et de tous les  rédacteurs potentiels de lettres anonymes à l’échelle nationale, seuls trois chercheurs, signataires, de leur noms et prénoms, du recours adressé au Dgrst et au Ministre font l'objet d'une convocation par un juge ?


2 - Pourquoi avoir joint dans cette plainte, prétendument contre X, la lettre de recours du 18 décembre adressé au Dgrstdt et au Ministre de l’enseignement supérieur  et clairement signée par les trois enseignants chercheurs incriminés?
La réponse à ces deux questions sont à mettre à l’aune de la sincérités des uns et des autres.


                             Les raisons de la Déraison
La directrice du Crasc ne nous accuse pas d'être les auteurs de lettres anonymes mais pour le ton de la lettre de recours signée par nous trois et adressée au Dgrsdt et au Ministre, considérée comme "blessante pour sa personne" selon les termes qui nous ont été communiqués à l’ouverture de l’audition du 14 novembre 2012.
Aussi nous demeurons convaincus que trois choses ont dérangé les responsables du Crasc dans notre attitude d’universitaires érigeant l’exigence de pertinence comme principe inaliénable.
1- La lettre de recours, dénonçant, l’impartialité, la subjectivité et les travers de "l'expertise" et l'incompétence des "experts" sans références. Incapables « d’évaluer » des chercheurs confirmés » dont les ouvrages et les publications internationales constituent le meilleur témoin de leur compétence.
2 - Le colloque "repenser l'université", où il a été question du crasc dans une communication critique intitulée « Quelle recherche pour quelle université ? » en présence de la ministre déléguée à la recherche scientifique de l’époque durant deux jours entiers, et qui n’avait pas « daigné » rendre visite au Crasc, selon les propos enragés de la directrice.

3 - L'ouverture d'une post graduation en anthropologie culturelle,  animée par Guerid-Lakjaa-Sebaa, considérée comme le début d'une "menace" sérieuse contre le monopole, exercé par le crasc , depuis deux décennies, sur l'anthropologie à l’échelle nationale.


Les lettres anonymes, qui figurent en bonne place, comme accusation indirecte mais orientée, ne sont qu'un moyen vil et abject pour rabaisser cette triple démarche à un niveau de délinquance. C'est ce qu'on appelle un procédé crapuleux.
 

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