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Quel avenir pour les partis ?

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On a complètement perdu de vue ce que doit être un parti au pouvoir et ce que doit être un parti dans l’opposition. Si la tendance se perpétue ainsi, le champ politique se videra de ceux qui devraient être ses acteurs et on aura de la peine à imaginer ce qu’il deviendra et comment il fonctionnera.

Il n’y a ni parti «puissance» capable d’inverser le sens des rapports de force par une réelle audience majoritaire ni parti populiste, parmi les partis légaux, qui soit capable de séduire et de gagner sur de simples mots d’ordre agités comme slogans. Le constat ainsi fait devrait servir à les «réveiller» car, sans doute, nous nous acheminons vers leur disparition. Les partis vivotent.
On en voit dans chaque camp de ceux qui veulent convaincre qu’ils sont au pouvoir en raison de leur audience, et de ceux qui sont dans l’opposition active en raison de leurs idées ou de la fermeture du champ politique. Nous devrions de temps à temps retourner vers les questionnements à l’égard des partis politiques et leur demander si réellement ils activent, ils soutiennent ou ils s’opposent, cela au moins comme préoccupations minimales.

C’est dommage qu’il n’y a aucune structure ou comité d’éthique qui sifflent les coups francs et prononcent des exclusions temporaires. Les uns voudraient bien qu’on les croit quand ils disent qu’ils sont au pouvoir sans le montrer sur le plan décisionnel ou sur celui des initiatives et les autres voudraient bien eux également qu’on les croit, plus particulièrement quand ils soutiennent qu’ils sont dans l’opposition active ou qu’ils représentent l’opposition à eux tout seuls, mais sans aucune capacité de nuisance.
Les uns seraient au pouvoir et cela s’arrête là, les autres seraient dans l’opposition tout simplement parce qu’ils ne sont pas au pouvoir ou qu’ils n’ont pas été désignés pour être au pouvoir. Peut-on donner du crédit à la thèse qui soutient que dans les conditions actuelles de fonctionnement du champ politique, les partis ne peuvent que se contenter d’exister seulement, de survivre même en attendant qu’un jour (quand ?) vient l’évènement (lequel ?) où ils auront fatalement à se «réveiller» ? Pour le moment, aucun parti d’opposition ne peut mettre en péril le pouvoir en place ni par les élections ni par les tentatives d’occuper la rue et d’organiser des manifestations.

Pourquoi n’y a-t-il que le «chef» qui parle et engage le parti, qui donne son avis sur presque tous les événements, au point où on se demande si les autres cadres du parti sont réellement des militants qui partagent les mêmes idées et qui peuvent s’exprimer tant qu’ils s’estiment interpellés ?

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