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Le mal qui ronge l’éducation et l’Algérie. Le passé et les tabous nous empêchent de progresser

Le mal qui ronge l’éducation et l’Algérie.  Le passé et les tabous nous empêchent de progresser

Quel est le but de cet acharnement indigne contre la ministre de l’éducation en Algérie depuis son installation ?

Pourquoi cette montée de haine entre algérien ?

Pourquoi ce regain de rivalité entre arabophones et francophones des années 70 qui revient en 2015?

Pourquoi cette guerre contre la compétence ?

Pourquoi n’acceptent ’on dans mon pays la femme compétente ?

Pourquoi ne veut-on pas reconnaitre qu’une jeune femme comme la ministre des postes et télécommunications est la solution à un pays qui refuse le renouveau et la jeunesse ?

Pourquoi tant d’attaques diffamatoires, graves, insultantes et qui touchent à l’honneur des personnes qu’elles soient présidentes ou ministres ou simples citoyens.

Pour quoi ne voit ’on pas l’intervention de l’état pour remettre de l’ordre dans un pays sans autorité et dilapidé car tout le monde doit être responsable de ses propos ?

Quel danger représente les femmes compétentes, les ministres jeunes pour certaines idéologies et certains partis politiques.

Pourquoi veut ’on lier le problème identitaire à la langue et à la religion?

Pourquoi veut ‘on booster encore plus le problème de régionalisme existant qui nous a tant divisé et qui n’arrange personne?

Ne peut ’on pas parler uniquement chinois ou grec ou anglais ou français sans avoir l’Algérie dans son cœur plus que tout algérien né en Algérie ?

Ne peut ‘on pas être chrétien ou bouddhiste ou toutes autres religions ou athée sans être plus algérien que tout algérien musulman ?

Pourquoi les médias algériens ne sont pas objectifs et sont tombés dans le piège de ségrégation entre arabophone et francophones ; entre musulmans et non musulmans ; entre femmes dirigeantes et homme dirigeants ; entre jeunes sans expériences et les autres ?

L’Algérie est un pays jeune ou la majorité de la population est jeune, musulmane et parle l’arabe ou l’amazigh

mais aussi toutes les langues du monde et pratique toutes les religions c’est une réalité qu’on ne doit pas nier ni empêcher vu la diversité de cultes et de langues ayant existé et existent de plus en plus depuis toujours donc cela ne doit pas nous empêcher d’accepter tous les algériens de ce beau pays et ne pas créer une ségrégation entre ses enfants car personne n’est l’unique tuteur de cet état on est obligé de s’accepter les uns et les autres et surtout se respecter.

Ne commettant pas l’irréparable que vivent certains pays d’Afrique et du monde (Irak, Syrie, Yémen, Lybie, Nigéria,..). Nous sommes tous fièrs d’être algériens, que nous soyons arabes ou amazighs ou de tout autre origine, de parler arabes ou amazigh ou anglais ou français ou espagnol ou chinois ou toutes autres langues du monde, d’être musulmans ou chrétiens ou bouddhistes ou toutes autres religions notre but c’est une Algérie unie, fière, moderne, développée, où il fait bon d’y vivre et où tout le monde a sa place, se respecte et s’accepte.

Les mariages mixtes ont toujours existé, mais aujourd’hui, vu le rapprochement scientifique des distances, ils se sont multipliés et diversifiés; ils ne concernent plus uniquement les algériens et les français et nous les retrouvons même au pôle nord en Chine, au Brésil, et partout dans le monde. Nous retrouvons même des algériens mariés à des juifs et des algériens juifs, certes nous défendrons la Palestine jusqu’à la dernière goutte de notre sang, mais la réalité est devant nous et regardons l’avenir avec des yeux grands ouverts sans tabous et disons la vérité que tout le monde pense et n’ose dire par hypocrisie ou par intérêt qu’il soit politique ou autre. Nous savons qu’il y a des juifs algériens qui ont peur de le déclarer en Algérie de peur d’être lynché. La religion n’a pas de nationalité propre à elle. La langue n’a non plus pas de nationalité.

Dans chaque pays du monde il existe aujourd’hui une diversité de langue et de religion.

Notre mal en Algérie c’est ce que j’appellerai le business politique qui porte sur l’identité et la religion et qu’à chaque fois qu’on veut changer ce qui ne va pas ou pour développer notre pays on les voit s’unir pour nous tirer cette carte et de nous donner des étiquettes comme « ouled frança » alors qu’eux ont soit la nationalité française ou bien chaque semaine ils sont en France et possèdent des biens là-bas, et envoient étudier leur enfants dans ce pay;s sinon ils nous traitent d’athée alors qu’eux-mêmes vivent en cachette soi à l’étranger ou ici des vies hors islam. L’hypocrisie est monnaie courante chez ces personnes et vendent leur pays pour s’assurer un poste et pour contrecarrer des décisions courageuses qui marquent le changement mais qui poseront des problèmes pour leur société d’importation ou pour leur commerce dicté de l’étranger car sans aucun diplôme ni niveau il s’immisce dans des domaines où ils n’ont aucune connaissance.

Pour certains être musulman c’est se rendre chaque jour à la mosquée mais l’habit n’a jamais fait le moine. On peut aller à la mosquée pour masquer sa vraie religion.

Donc notre mal est en nous, et nous seuls pouvons l’exorciser pour une Grande Algérie multi-langues, multi-religions, multi-régions dirigés par ses jeunes enfants né après 62 car le plus jeune aura 53 ans cette année donc déjà âgé et non complexé et ne parlera plus la langue de bois.

Notre mal est profond on le retrouve aussi bien dans l’éducation, que dans les mosquées que dans la rue et je ne sais pas si on peut le guérir avec ces nombreux prêches venus d’ailleurs et qui n’ont aucune vraie identité algérienne. Personne n’est contre l’islam, ni la langue ni toute vraie identité algérienne

mais nous prêchons pour une Algérie moderne qui rivalise avec tous les pays développés, démocrate, libre, non violente, dont 1 million et demi de martyrs seront fiers, ou la femme et l’homme auront le même droit seul la compétence prévaut. Nous faisons partie d’une génération qui a fait son temps et qui doit laisser sa place à l’après 1962 pour garantir le renouveau et ne plus vivre que par le passé.

Hakem Bachir Professeur de mathématiques au lycée Colonel Lotfi d’Oran

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