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12 Décembre 2014
A LA UNE ACTUALITÉ
le 12.12.14 | 10h00 16 réactions
| © D. R.
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Tabassés, menacés de viol, confrontés à des gangs… Les médecins et le personnel soignant des hôpitaux affirment que la violence à laquelle ils sont confrontés devient de plus en plus critique. Ils se mobilisent pour dénoncer cette situation.
La photo de Nihad Chahla, le visage tuméfié, a fait le tour de la Toile ; une nuit de garde, la jeune résidente à l’hôpital de Aïn Taya s’est faite agresser par une proche d’une patiente. Son cas n’est pas isolé. Dans chaque hôpital, les médecins racontent leur quotidien fait de violences. Des individus armés de couteaux et sabres, qui déboulent dans un bloc opératoire du CHU de Beni Messous pour achever leur victime. Les gardes du corps d’une personnalité usant de la force pour frapper un pédiatre à l’hôpital de Belfort. Un patient qui tente d’étrangler son médecin en plein examen à l’hôpital Zmirli d’El Harrach. Des infirmières menacées de viol au CHU de Beni Messous.
Cette violence n’est pas nouvelle. En 2012, six membres d’une même famille séquestrent et tabassent un médecin au CHU Mustapha Pacha. La même année, un médecin de garde manque de perdre un œil après avoir été agressé par trois frères au service des urgences médicales spécialisées en cardiologie à l’hôpital Ibn Sina de Annaba. Tous les hôpitaux ont pourtant à leur disposition… un poste de police et des agents de sécurité. «Notre métier est suffisamment difficile pour qu’on tolère les abus signalés chaque semaine, pour ne pas dire chaque jour, affirme Sid Ahmed Kara, chirurgien depuis plus de 20 ans dans un hôpital de l’est d’Alger. Nous ne devons pas subir la violence de notre société. Nous sommes effectivement au service du citoyen, mais pas son punching ball !»
Javel
A l’image de notre environnement, l’hôpital est devenu l’épicentre de toutes les tensions. «Nos centres de soins sont traversés par l’angoisse, la pression et l’impatience. C’est l’addition de toutes ces émotions qui rend la gestion des comportements difficile. Nous ne pouvons pas accomplir notre mission qui consiste à venir en aide aux malades et à leurs familles si les conditions de sécurité ne sont pas réunies», ajoute-t-il. Les conditions de sécurité, mais aussi les conditions d’hospitalisation pour les patients confrontés au manque de confort, à l’insalubrité ou au manque de personnel qualifié.
Au centre hospitalo-universitaire de Beni Messous, des femmes se bousculent dans la chambre d’une patiente sur le point d’accoucher. Ses contractions ont commencé, l’infirmière essaie de se frayer un chemin pour accompagner la future maman jusqu’au bloc du service maternité. Une demi-heure plus tard, l’infirmière lance : «Fausse alerte !», pour calmer l’impatience des proches, déjà installées sur le lit, en train d’éplucher des oranges. «Pouvez-vous sortir de la chambre ?, demande l’infirmière. Je dois aider une autre patiente à faire sa toilette.» Dans la même chambre, Saliha, 32 ans, mère de deux enfants, vient de faire une fausse couche. «Saliha essaie de dormir mais depuis ce matin, c’est quasiment impossible avec le bruit dans les autres chambres, les portes qui se ferment mal, les odeurs de parfum ou de javel dans tout le bâtiment», énumère l’infirmière. «Elle se reposera quand elle sera chez elle, entourée de ses enfants !», objecte une voix au milieu des rires collectifs.
Le service maternité et gynécologie de Beni Messous dispose d’une centaine de lits, mais accueille l’équivalent du triple de sa capacité. En 2014, l’hôpital a enregistré 12 000 naissances, plus qu’en 2013, avec une moyenne de 25 naissances par jour. Trois projets de maternité de 150 lits chacune ont été inscrits en 2008 au profit de la wilaya d’Alger, mais aucun d’eux n’a été réceptionné à ce jour. Le chantier le plus avancé est celui de Douéra, inspecté en juin dernier par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui avait exigé sa réception avant la fin 2014.
«Nos maternités dans les centres hospitaliers sont une aberration ! Il est pénible, chaque jour, de concilier les attentes d’une future maman, les soins prodigués par le personnel hospitalier et surtout les mauvaises nouvelles que nous devons parfois annoncer aux familles. Les réactions sont imprévisibles», explique Amina Houadef, obstétricienne depuis une dizaine d’années. Elle a préféré quitter les hôpitaux publics pour les cliniques privées où les choses sont «plus contrôlables et moins stressantes en termes de gestion».
Désorientés
«J’estime que dans une clinique, le risque d’agression est moindre. Je suis toujours au service de mes patientes, mais j’ai une boule d’angoisse en moins dans le ventre», confie-t-elle. Si le personnel affirme comprendre que les patients et leurs proches soient de plus en plus vindicatifs et exaspérés, s’il se dit conscient de l’assistance à apporter, la violence quotidienne reste difficile à supporter. Pour le sociologue Bachir Meftah, la violence «n’est pas plus importante qu’avant. Elle a toujours existé, mais on en parle plus aujourd’hui parce que les médecins la dénoncent dans les médias, sur les réseaux sociaux, se mobilisent et interpellent leur tutelle.»
Selon le sociologue, la gratuité des soins à l’hôpital, au nom de l’intérêt général, est une bonne chose ; elle ne devrait pas contribuer à dévaluer le personnel et entraîner un manque de considération, car c’est ce qui favorise les incivilités. «Le premier agresseur du médecin est son patient, que ce soit dans un hôpital ou dans un cabinet médical. Puis l’accompagnateur. Généralement, les incidents sont liés à un mécontentement de la prise en charge, le refus de prescription de médicaments, le nombre de jours d’arrêt de travail, un temps d’attente jugé trop long, le manque d’hygiène», explique le sociologue, qui connaît bien l’hôpital psychiatrique Drid Hocine.
Les conditions d’admission sont «intolérables», concède Salim Zoubiri, urgentiste. «Les patients arrivent désorientés, souffrants. Notre rôle premier est de leur accorder toute l’attention possible. Mais le souci, c’est que nous ne pouvons pas travailler avec un matériel défectueux et des structures vétustes. Quand un patient se présente à l’hôpital, il faut au moins qu’il arrive dans le bon service. Or, il est mal renseigné, ne trouve pas facilement les réponses avant de se présenter à son médecin traitant. D’un autre côté, nuance-t-il, il n’est pas normal qu’un patient débarque dans une pièce sans autorisation, se promène librement dans les couloirs, transporte drogues et armes, malmène un médecin sans que des agents de sécurité n’interviennent !» Salim a été agressé physiquement deux fois en onze ans de service : la première fois par un patient ; la deuxième, par un agent de sécurité qui l’a insulté parce qu’il refusait de lui donner une ordonnance.
Enterrer
«Cela a commencé par un harcèlement moral. Dès qu’il me voyait, il marmonnait et riait avec ses amis, des voyous multirécidivistes que j’ai moi-même soignés. Une semaine plus tard, il a strié ma voiture. On en est venus aux mains. Résultat : aucune plainte, donc pas de poursuites. L’administration de mon hôpital a vite enterré le dossier.» Même après un dépôt de plainte, rares sont les dossiers qui aboutissent à une réparation. Une situation qui génère un sentiment d’impuissance et la banalisation de la violence. «Nous sommes dans une conjoncture très délicate où l’absence de l’Etat pousse les gens à tous les dépassements. Si nos propres dirigeants ne se soignent pas chez nous, quelle image renvoient-ils à une population livrée à elle-même et qui n’a pour toute réponse que violence et incivilités ?» s’interroge l’urgentiste.
A chaque agression signalée, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par le docteur Lyes Merabet, condamne et mène des campagnes de sensibilisation pour interpeller les autorités. Les réseaux sociaux s’enflamment et les médias électroniques relaient les délits et les mobilisations des médecins. «L’idée de pouvoir dénoncer à travers les réseaux sociaux des agressions subies par le personnel hospitalier encourage une meilleure organisation. Les directeurs d’établissement hospitalier se sont toujours pressés d’étouffer des affaires plus graves qu’une simple insulte ou une agression. Dans certaines affaires, il était question de viol !, affirme le docteur Kara. J’ai toujours été contre l’idée de recruter des agents de sécurité qui passent la moitié de leur temps à siroter un café ou à se prendre pour Omar Gatlato, sauf que dans le film de Merzak Allouache, Omar avait plus de dignité que ces repris de justice...»
Plusieurs cas d’insultes et d’agressions ont été signalés, notamment dans les services des urgences des EPH de Bouira, M’chedallah et Sour El Ghozlane. Au service des urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, les insultes accompagnées d’agressions sont quasi quotidiennes. La situation s’est nettement dégradée ces deux dernières semaines. «J’ai assisté à des faits irresponsables : une femme médecin a refusé de soigner un enfant de 4 ans, alors qu’il s’agit d’une priorité», témoigne-t-on. Récemment, un quinquagénaire a perdu la vie, selon ses proches, «parce que le radiologue n’a pas répondu aux appels d’urgence». Ses proches ont saisi les autorités compétentes, dont la DSP de Bouira, pour ouvrir une enquête, mais aucune réponse ne leur a été donnée. (AmarFedjkhi)
«Dans la wilaya de Mascara, la police est intervenue à plusieurs reprises dans des cas de violence physique ou verbale contre le personnel médical et paramédical. Dans la majorité des cas, l’administration de l’établissement hospitalier ne dépose pas de plainte», confie un officier de police. Les plus exposés au phénomène de la violence en milieu hospitalier sont les médecins et les paramédicaux des services des urgences. «Ce qui manque dans les établissements de soins, ce sont bien l’ordre et la sécurité. Le personnel médical se sent parfois menacé, impuissant, débordé face au nombre important de patients et de leurs accompagnateurs», lance un médecin du service des urgences de l’hôpital de Mascara.
Pour le docteur Moumen Aboubakr Essedik, délégué du conseil de l’Ordre de Mascara, «les actes de violence verbale et physique à l’égard des personnels de santé ont augmenté de façon significative, particulièrement dans les services de psychiatrie et des urgences». Et d’ajouter : «Il est nécessaire de former le personnel médical et paramédical à la prévention et à la gestion des conflits par une meilleure formation et une sensibilisation, notamment dans les établissements de santé exposés à des risques d’incivisme.» La même source - spécialiste ORL privé - ajoute que le phénomène existe également dans le secteur privé où «plusieurs cas de violence physique et verbale ont été déclarés». (Abdelouahab Souag)
El Bahia n’est pas épargnée par le phénomène des violences dans les hôpitaux. Aussi bien au CHU qu’à l’EHU, le personnel médical fait face à des violences verbales de familles de malades venues s’enquérir de l’état de santé de leur proche. «Souvent, les familles des malades manquent d’en arriver aux mains», nous explique une source de l’EHU. Et d’ajouter : «Un jour, j’ai ordonné qu’on transfère le malade dans une ambulance médicalisée, j’ai failli être violenté par la famille qui exigeait qu’il soit transféré dans sa propre voiture.»
Le problème, selon le personnel médical, est que les familles des malades, stressées et sur le qui-vive, s’impliquent dans le travail des médecins. «La décision du médecin, ça ne se discute pas ! Et les familles des malades, aveuglées par le stress et l’angoisse, n’en font pas cas. Quand un médecin juge qu’il ne sert à rien à un malade de rester plus longtemps à l’hôpital, et qu’il lui faut retourner chez lui, la famille doit respecter cette décision.» Là où la violence se fait récurrente, c’est au service des urgences : «Eu égard à la densité de la ville, le service des urgences est souvent bondé. De ce fait, le personnel médical est constamment agressé. Il ne se passe pas un jour sans qu’une infirmière ou un médecin ne soit agressé.» (A.E.K)
VOS RÉACTIONS 16
sihmimi le 12.12.14 | 17h05
la violence est dans tous les secteurs.
On ne peut aujourd'hui, après plusieurs années de faiblesse et de laisser aller, redresser une situation malsaine créée d’abord par des recrutements aveugles de cadres et employés d’exécutions sans formation, sans suivi ,sans programme et sans évaluation durant toute sa vie professionnelle et chacun impute la responsabilité du mauvais fonctionnement à l’autre.
Tous sans exception, connaissent et parlent du bon travail, des bons rapports ,de l’hygiène ,de la sécurité, des droits et des devoirs. A priori rien ne leur échappe. Dans la réalité tout leur échappe .D’aucun n’a tort et se disent tous qu’ils ont raison. C’est parce que aucun n’est à sa place :NI hôpital, ni service des soins, ni service des urgences, ni poste de garde, ni parking, ni entrée, ni sortie. Ni directeur, ni fonctionnaire, ni professeur, ni médecin, ni infirmier, ni vigile. Chacun a ses réponses, s’interférant dans ce qui le concerne pas. L’absence du chef ou occupé par ses affaires, se traduit par des incertitudes et le désordre total ouvrant la voie à toutes sortes de dérives. Ni bilan ,ni proposition ,les chosesse font par reflexe et par habitudes.
Le fonctionnement des structures, n’a jamais été actualisé depuis l’indépendance. Combien même, il y eut des transformations, des extensions…tant dans les travaux du corps principal –Gros œuvres que les corps d’état secondaires .Des sommes colossales continuent à être dépensées pour nous donner l’image d’une prisons ou se bousculent les soignants les malades et les visiteurs chacun utilise sa ruse ,son arrogance, sa force pour faire passer son message, son malade avec un langage courtois pour certains et par la violence pour d’autres .Une seule chose les anime. Passer avant l’autre par tous les moyens pour sauver le sien de la mort .
L’acquisitions des équipements n’est pas en reste :Tels : scanners et autres équipements mais la maintenance d’une façon générale fait défaut. Du bâti, des équipements médicaux, du robinet d’eau jusqu’à la lampes des toilette et de l’environnement laisse à désirer .
La médiocrité et l’indiscipline prennent de jour en jour des proportions incommensurables affectant la population et la presque totalité des institutions .Une hiérarchie disqualifiée est affairée à défendre ses propres intérêts et- le comment y demeurer aussi longtemps que possible aux commandes au détriment e de l’organisation qui se dégrade de jour en jour .La population est paniquée a perdu confiance,elle ne
Violence
La violence en Algérie est une culture depuis déjà des décennies,constater ne réglera pas le problème, il faut commencer par comprendre cette violence, ses causes, pour pouvoir travailler sur les solutions éventuelles, l’éducation a un très grand rôle a jouer, bannissons la violence a l’école pour commencer, accueillons les malades dans des bonnes conditions,arrêtons le passe droit,bref la violence résulte souvent du sentiment de l'injustice, on ne peut pas passer notre vie a accabler ce pauvre peuple et le traiter de tout les noms.nos dirigeants sont arriver au pouvoir par la violence, le reste suit logiquement.Soyons juste pour pouvoir appliquer la justice.
Les Algeriens (pas tous) sont inhumains
Ce n'est pas étonnant de voir ce genre de comportement de la part des patients et leurs proches qui souvent sont négligés et livrés à eux-mêmes dans des conditions lamentables. Dans ce même hôpital de Ain-Taya, ma belle soeur qui avait accouché par sésarienne a dû subir un traitement inhumain avant d'en sortir vivante. Installée avec d'autres malades dans une pièce insalubre et iondée d'eau (fuites au plafond), sans force et sans voix, abondonnée et grelottant de froid dans un lit inconfortable et humide jusqu'à ce qu'un membre de la famille lui amène une couverture en cachette.
Dommage....
Très bon article bien documenté, dommage qu'il soit illustré par la photo d'un hôpital qui visiblement n'est pas situé en Agérie!
Ce couloir fraichement peint, ce sol d'une propreté impeccable: chez nous makkache!
A part ça les problèmes des hôpitaux-violence et autres- commenceront à être réglés le jour où nos responsables -à commencer par le premier d'entre eux- se soigneront dans nos hôpitaux.
Tant qu'ils pourront échapper à la crasse, les files d'attente, les équipements en panne, le personnel débordé etc...il n'y a aucune raison que la situation s'améliore.CQFD!
Demandez au wali d'Annaba évacué en urgence par europe assistance (!) s'il a déjà visité un hôpital algérien à part pour l'inauguration....
la regle de l'Hopital
Tout le monde a ce qu'il merite. On ne fait aucun effort, ensuite on rale que nos hopitaux sont pourris. Les infermiers et docteurs du echkoupi traitent les patients comme des rats d'egouts, ensuite ils ralent pourquoi on doit vivre dans ce bled de nomi. Yaw le'bled n'est pas le problem. Le problem c'est el 3ibad ta3 echkoupi. Rabi mayrebahnach parceque nos coeurs sont sale.
traiter l'action d'abord
cette violence envers médecins et infirmiers est une réaction. donc il faut identifier l'action qui donne cette réaction, puis y remédier si c'est possible. c'est comme dans une classe d'élèves ou le professeur ne dominant pas sa matière se voit dépasser par l'anarchie et l'agressivité de ses éléves.
Rodesir
La violence est créée par la frustration. dans les années 80 et 90 , on avait le choix , soit aller chez le privé soit dans une structure publique . Puis on a autorisé le personnel hospitalier à exercer dans les structures privées. On a fermé les yeux sur ceux qui percoivent du fric dans les structures publiques . On a autorisé des specialistes du privé à exercer dans les structures publiques ....etc ...les interets sont en conflit à TOUS les niveaux. Ajouter à cela la frustration liée aux problemes sociaux multiples ( distribution de logements, de boulots, ...gratuitement ) ..et on aura TOUT fait pour faire exploser la marmite .
pays a l'abandon
Le CUBA pays sous embargo depuis 1962 vis sous perfusion et pourtant produit les meilleurs medecins , infirmiers et infirmières comment font-il pourtant un medecin au cuba ne gagne que 26$ et une infirmière 13$. les cubins reèoivent encore des bon pour le pain . Allez visiter un de leur hopitaux . L'Algerie est un pays a l'abandon . Il n'y a toujours pas d'HOMMES dans ce pays .
Il faidrait...
...demander aux officiels qui vont se soigner ailleurs qu'en Algérie, comment c'est cet ailleurs et s'en inspirer pour résoudre ce problème important: on juge aussi un pays par sa santé ( dans le sens maladie)!
A moins que ces personnes nanties recherchent aussi la villégiature qui va avec pour se guerir d'une Algérie qui leur apporte beaucoup d'argents, d'importances, aussi monsieur x, y...
Mais qui ne suffit pas à leurs extravagances de riches...
Stache
La main étrangère : les adeptes de la théorie du complot devraient nous apporter leurs lumières! c'est la faute à Israël et à l'occident, n'est ce pas!
A LA UNE ACTUALITÉ
le 12.12.14 | 10h00 16 réactions
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Tabassés, menacés de viol, confrontés à des gangs… Les médecins et le personnel soignant des hôpitaux affirment que la violence à laquelle ils sont confrontés devient de plus en plus critique. Ils se mobilisent pour dénoncer cette situation.
La photo de Nihad Chahla, le visage tuméfié, a fait le tour de la Toile ; une nuit de garde, la jeune résidente à l’hôpital de Aïn Taya s’est faite agresser par une proche d’une patiente. Son cas n’est pas isolé. Dans chaque hôpital, les médecins racontent leur quotidien fait de violences. Des individus armés de couteaux et sabres, qui déboulent dans un bloc opératoire du CHU de Beni Messous pour achever leur victime. Les gardes du corps d’une personnalité usant de la force pour frapper un pédiatre à l’hôpital de Belfort. Un patient qui tente d’étrangler son médecin en plein examen à l’hôpital Zmirli d’El Harrach. Des infirmières menacées de viol au CHU de Beni Messous.
Cette violence n’est pas nouvelle. En 2012, six membres d’une même famille séquestrent et tabassent un médecin au CHU Mustapha Pacha. La même année, un médecin de garde manque de perdre un œil après avoir été agressé par trois frères au service des urgences médicales spécialisées en cardiologie à l’hôpital Ibn Sina de Annaba. Tous les hôpitaux ont pourtant à leur disposition… un poste de police et des agents de sécurité. «Notre métier est suffisamment difficile pour qu’on tolère les abus signalés chaque semaine, pour ne pas dire chaque jour, affirme Sid Ahmed Kara, chirurgien depuis plus de 20 ans dans un hôpital de l’est d’Alger. Nous ne devons pas subir la violence de notre société. Nous sommes effectivement au service du citoyen, mais pas son punching ball !»
Javel
A l’image de notre environnement, l’hôpital est devenu l’épicentre de toutes les tensions. «Nos centres de soins sont traversés par l’angoisse, la pression et l’impatience. C’est l’addition de toutes ces émotions qui rend la gestion des comportements difficile. Nous ne pouvons pas accomplir notre mission qui consiste à venir en aide aux malades et à leurs familles si les conditions de sécurité ne sont pas réunies», ajoute-t-il. Les conditions de sécurité, mais aussi les conditions d’hospitalisation pour les patients confrontés au manque de confort, à l’insalubrité ou au manque de personnel qualifié.
Au centre hospitalo-universitaire de Beni Messous, des femmes se bousculent dans la chambre d’une patiente sur le point d’accoucher. Ses contractions ont commencé, l’infirmière essaie de se frayer un chemin pour accompagner la future maman jusqu’au bloc du service maternité. Une demi-heure plus tard, l’infirmière lance : «Fausse alerte !», pour calmer l’impatience des proches, déjà installées sur le lit, en train d’éplucher des oranges. «Pouvez-vous sortir de la chambre ?, demande l’infirmière. Je dois aider une autre patiente à faire sa toilette.» Dans la même chambre, Saliha, 32 ans, mère de deux enfants, vient de faire une fausse couche. «Saliha essaie de dormir mais depuis ce matin, c’est quasiment impossible avec le bruit dans les autres chambres, les portes qui se ferment mal, les odeurs de parfum ou de javel dans tout le bâtiment», énumère l’infirmière. «Elle se reposera quand elle sera chez elle, entourée de ses enfants !», objecte une voix au milieu des rires collectifs.
Le service maternité et gynécologie de Beni Messous dispose d’une centaine de lits, mais accueille l’équivalent du triple de sa capacité. En 2014, l’hôpital a enregistré 12 000 naissances, plus qu’en 2013, avec une moyenne de 25 naissances par jour. Trois projets de maternité de 150 lits chacune ont été inscrits en 2008 au profit de la wilaya d’Alger, mais aucun d’eux n’a été réceptionné à ce jour. Le chantier le plus avancé est celui de Douéra, inspecté en juin dernier par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui avait exigé sa réception avant la fin 2014.
«Nos maternités dans les centres hospitaliers sont une aberration ! Il est pénible, chaque jour, de concilier les attentes d’une future maman, les soins prodigués par le personnel hospitalier et surtout les mauvaises nouvelles que nous devons parfois annoncer aux familles. Les réactions sont imprévisibles», explique Amina Houadef, obstétricienne depuis une dizaine d’années. Elle a préféré quitter les hôpitaux publics pour les cliniques privées où les choses sont «plus contrôlables et moins stressantes en termes de gestion».
Désorientés
«J’estime que dans une clinique, le risque d’agression est moindre. Je suis toujours au service de mes patientes, mais j’ai une boule d’angoisse en moins dans le ventre», confie-t-elle. Si le personnel affirme comprendre que les patients et leurs proches soient de plus en plus vindicatifs et exaspérés, s’il se dit conscient de l’assistance à apporter, la violence quotidienne reste difficile à supporter. Pour le sociologue Bachir Meftah, la violence «n’est pas plus importante qu’avant. Elle a toujours existé, mais on en parle plus aujourd’hui parce que les médecins la dénoncent dans les médias, sur les réseaux sociaux, se mobilisent et interpellent leur tutelle.»
Selon le sociologue, la gratuité des soins à l’hôpital, au nom de l’intérêt général, est une bonne chose ; elle ne devrait pas contribuer à dévaluer le personnel et entraîner un manque de considération, car c’est ce qui favorise les incivilités. «Le premier agresseur du médecin est son patient, que ce soit dans un hôpital ou dans un cabinet médical. Puis l’accompagnateur. Généralement, les incidents sont liés à un mécontentement de la prise en charge, le refus de prescription de médicaments, le nombre de jours d’arrêt de travail, un temps d’attente jugé trop long, le manque d’hygiène», explique le sociologue, qui connaît bien l’hôpital psychiatrique Drid Hocine.
Les conditions d’admission sont «intolérables», concède Salim Zoubiri, urgentiste. «Les patients arrivent désorientés, souffrants. Notre rôle premier est de leur accorder toute l’attention possible. Mais le souci, c’est que nous ne pouvons pas travailler avec un matériel défectueux et des structures vétustes. Quand un patient se présente à l’hôpital, il faut au moins qu’il arrive dans le bon service. Or, il est mal renseigné, ne trouve pas facilement les réponses avant de se présenter à son médecin traitant. D’un autre côté, nuance-t-il, il n’est pas normal qu’un patient débarque dans une pièce sans autorisation, se promène librement dans les couloirs, transporte drogues et armes, malmène un médecin sans que des agents de sécurité n’interviennent !» Salim a été agressé physiquement deux fois en onze ans de service : la première fois par un patient ; la deuxième, par un agent de sécurité qui l’a insulté parce qu’il refusait de lui donner une ordonnance.
Enterrer
«Cela a commencé par un harcèlement moral. Dès qu’il me voyait, il marmonnait et riait avec ses amis, des voyous multirécidivistes que j’ai moi-même soignés. Une semaine plus tard, il a strié ma voiture. On en est venus aux mains. Résultat : aucune plainte, donc pas de poursuites. L’administration de mon hôpital a vite enterré le dossier.» Même après un dépôt de plainte, rares sont les dossiers qui aboutissent à une réparation. Une situation qui génère un sentiment d’impuissance et la banalisation de la violence. «Nous sommes dans une conjoncture très délicate où l’absence de l’Etat pousse les gens à tous les dépassements. Si nos propres dirigeants ne se soignent pas chez nous, quelle image renvoient-ils à une population livrée à elle-même et qui n’a pour toute réponse que violence et incivilités ?» s’interroge l’urgentiste.
A chaque agression signalée, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par le docteur Lyes Merabet, condamne et mène des campagnes de sensibilisation pour interpeller les autorités. Les réseaux sociaux s’enflamment et les médias électroniques relaient les délits et les mobilisations des médecins. «L’idée de pouvoir dénoncer à travers les réseaux sociaux des agressions subies par le personnel hospitalier encourage une meilleure organisation. Les directeurs d’établissement hospitalier se sont toujours pressés d’étouffer des affaires plus graves qu’une simple insulte ou une agression. Dans certaines affaires, il était question de viol !, affirme le docteur Kara. J’ai toujours été contre l’idée de recruter des agents de sécurité qui passent la moitié de leur temps à siroter un café ou à se prendre pour Omar Gatlato, sauf que dans le film de Merzak Allouache, Omar avait plus de dignité que ces repris de justice...»
Plusieurs cas d’insultes et d’agressions ont été signalés, notamment dans les services des urgences des EPH de Bouira, M’chedallah et Sour El Ghozlane. Au service des urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, les insultes accompagnées d’agressions sont quasi quotidiennes. La situation s’est nettement dégradée ces deux dernières semaines. «J’ai assisté à des faits irresponsables : une femme médecin a refusé de soigner un enfant de 4 ans, alors qu’il s’agit d’une priorité», témoigne-t-on. Récemment, un quinquagénaire a perdu la vie, selon ses proches, «parce que le radiologue n’a pas répondu aux appels d’urgence». Ses proches ont saisi les autorités compétentes, dont la DSP de Bouira, pour ouvrir une enquête, mais aucune réponse ne leur a été donnée. (AmarFedjkhi)
«Dans la wilaya de Mascara, la police est intervenue à plusieurs reprises dans des cas de violence physique ou verbale contre le personnel médical et paramédical. Dans la majorité des cas, l’administration de l’établissement hospitalier ne dépose pas de plainte», confie un officier de police. Les plus exposés au phénomène de la violence en milieu hospitalier sont les médecins et les paramédicaux des services des urgences. «Ce qui manque dans les établissements de soins, ce sont bien l’ordre et la sécurité. Le personnel médical se sent parfois menacé, impuissant, débordé face au nombre important de patients et de leurs accompagnateurs», lance un médecin du service des urgences de l’hôpital de Mascara.
Pour le docteur Moumen Aboubakr Essedik, délégué du conseil de l’Ordre de Mascara, «les actes de violence verbale et physique à l’égard des personnels de santé ont augmenté de façon significative, particulièrement dans les services de psychiatrie et des urgences». Et d’ajouter : «Il est nécessaire de former le personnel médical et paramédical à la prévention et à la gestion des conflits par une meilleure formation et une sensibilisation, notamment dans les établissements de santé exposés à des risques d’incivisme.» La même source - spécialiste ORL privé - ajoute que le phénomène existe également dans le secteur privé où «plusieurs cas de violence physique et verbale ont été déclarés». (Abdelouahab Souag)
El Bahia n’est pas épargnée par le phénomène des violences dans les hôpitaux. Aussi bien au CHU qu’à l’EHU, le personnel médical fait face à des violences verbales de familles de malades venues s’enquérir de l’état de santé de leur proche. «Souvent, les familles des malades manquent d’en arriver aux mains», nous explique une source de l’EHU. Et d’ajouter : «Un jour, j’ai ordonné qu’on transfère le malade dans une ambulance médicalisée, j’ai failli être violenté par la famille qui exigeait qu’il soit transféré dans sa propre voiture.»
Le problème, selon le personnel médical, est que les familles des malades, stressées et sur le qui-vive, s’impliquent dans le travail des médecins. «La décision du médecin, ça ne se discute pas ! Et les familles des malades, aveuglées par le stress et l’angoisse, n’en font pas cas. Quand un médecin juge qu’il ne sert à rien à un malade de rester plus longtemps à l’hôpital, et qu’il lui faut retourner chez lui, la famille doit respecter cette décision.» Là où la violence se fait récurrente, c’est au service des urgences : «Eu égard à la densité de la ville, le service des urgences est souvent bondé. De ce fait, le personnel médical est constamment agressé. Il ne se passe pas un jour sans qu’une infirmière ou un médecin ne soit agressé.» (A.E.K)
VOS RÉACTIONS 16
sihmimi le 12.12.14 | 17h05
la violence est dans tous les secteurs.
On ne peut aujourd'hui, après plusieurs années de faiblesse et de laisser aller, redresser une situation malsaine créée d’abord par des recrutements aveugles de cadres et employés d’exécutions sans formation, sans suivi ,sans programme et sans évaluation durant toute sa vie professionnelle et chacun impute la responsabilité du mauvais fonctionnement à l’autre.
Tous sans exception, connaissent et parlent du bon travail, des bons rapports ,de l’hygiène ,de la sécurité, des droits et des devoirs. A priori rien ne leur échappe. Dans la réalité tout leur échappe .D’aucun n’a tort et se disent tous qu’ils ont raison. C’est parce que aucun n’est à sa place :NI hôpital, ni service des soins, ni service des urgences, ni poste de garde, ni parking, ni entrée, ni sortie. Ni directeur, ni fonctionnaire, ni professeur, ni médecin, ni infirmier, ni vigile. Chacun a ses réponses, s’interférant dans ce qui le concerne pas. L’absence du chef ou occupé par ses affaires, se traduit par des incertitudes et le désordre total ouvrant la voie à toutes sortes de dérives. Ni bilan ,ni proposition ,les chosesse font par reflexe et par habitudes.
Le fonctionnement des structures, n’a jamais été actualisé depuis l’indépendance. Combien même, il y eut des transformations, des extensions…tant dans les travaux du corps principal –Gros œuvres que les corps d’état secondaires .Des sommes colossales continuent à être dépensées pour nous donner l’image d’une prisons ou se bousculent les soignants les malades et les visiteurs chacun utilise sa ruse ,son arrogance, sa force pour faire passer son message, son malade avec un langage courtois pour certains et par la violence pour d’autres .Une seule chose les anime. Passer avant l’autre par tous les moyens pour sauver le sien de la mort .
L’acquisitions des équipements n’est pas en reste :Tels : scanners et autres équipements mais la maintenance d’une façon générale fait défaut. Du bâti, des équipements médicaux, du robinet d’eau jusqu’à la lampes des toilette et de l’environnement laisse à désirer .
La médiocrité et l’indiscipline prennent de jour en jour des proportions incommensurables affectant la population et la presque totalité des institutions .Une hiérarchie disqualifiée est affairée à défendre ses propres intérêts et- le comment y demeurer aussi longtemps que possible aux commandes au détriment e de l’organisation qui se dégrade de jour en jour .La population est paniquée a perdu confiance,elle ne
Violence
La violence en Algérie est une culture depuis déjà des décennies,constater ne réglera pas le problème, il faut commencer par comprendre cette violence, ses causes, pour pouvoir travailler sur les solutions éventuelles, l’éducation a un très grand rôle a jouer, bannissons la violence a l’école pour commencer, accueillons les malades dans des bonnes conditions,arrêtons le passe droit,bref la violence résulte souvent du sentiment de l'injustice, on ne peut pas passer notre vie a accabler ce pauvre peuple et le traiter de tout les noms.nos dirigeants sont arriver au pouvoir par la violence, le reste suit logiquement.Soyons juste pour pouvoir appliquer la justice.
Les Algeriens (pas tous) sont inhumains
Ce n'est pas étonnant de voir ce genre de comportement de la part des patients et leurs proches qui souvent sont négligés et livrés à eux-mêmes dans des conditions lamentables. Dans ce même hôpital de Ain-Taya, ma belle soeur qui avait accouché par sésarienne a dû subir un traitement inhumain avant d'en sortir vivante. Installée avec d'autres malades dans une pièce insalubre et iondée d'eau (fuites au plafond), sans force et sans voix, abondonnée et grelottant de froid dans un lit inconfortable et humide jusqu'à ce qu'un membre de la famille lui amène une couverture en cachette.
Dommage....
Très bon article bien documenté, dommage qu'il soit illustré par la photo d'un hôpital qui visiblement n'est pas situé en Agérie!
Ce couloir fraichement peint, ce sol d'une propreté impeccable: chez nous makkache!
A part ça les problèmes des hôpitaux-violence et autres- commenceront à être réglés le jour où nos responsables -à commencer par le premier d'entre eux- se soigneront dans nos hôpitaux.
Tant qu'ils pourront échapper à la crasse, les files d'attente, les équipements en panne, le personnel débordé etc...il n'y a aucune raison que la situation s'améliore.CQFD!
Demandez au wali d'Annaba évacué en urgence par europe assistance (!) s'il a déjà visité un hôpital algérien à part pour l'inauguration....
la regle de l'Hopital
Tout le monde a ce qu'il merite. On ne fait aucun effort, ensuite on rale que nos hopitaux sont pourris. Les infermiers et docteurs du echkoupi traitent les patients comme des rats d'egouts, ensuite ils ralent pourquoi on doit vivre dans ce bled de nomi. Yaw le'bled n'est pas le problem. Le problem c'est el 3ibad ta3 echkoupi. Rabi mayrebahnach parceque nos coeurs sont sale.
traiter l'action d'abord
cette violence envers médecins et infirmiers est une réaction. donc il faut identifier l'action qui donne cette réaction, puis y remédier si c'est possible. c'est comme dans une classe d'élèves ou le professeur ne dominant pas sa matière se voit dépasser par l'anarchie et l'agressivité de ses éléves.
Rodesir
La violence est créée par la frustration. dans les années 80 et 90 , on avait le choix , soit aller chez le privé soit dans une structure publique . Puis on a autorisé le personnel hospitalier à exercer dans les structures privées. On a fermé les yeux sur ceux qui percoivent du fric dans les structures publiques . On a autorisé des specialistes du privé à exercer dans les structures publiques ....etc ...les interets sont en conflit à TOUS les niveaux. Ajouter à cela la frustration liée aux problemes sociaux multiples ( distribution de logements, de boulots, ...gratuitement ) ..et on aura TOUT fait pour faire exploser la marmite .
pays a l'abandon
Le CUBA pays sous embargo depuis 1962 vis sous perfusion et pourtant produit les meilleurs medecins , infirmiers et infirmières comment font-il pourtant un medecin au cuba ne gagne que 26$ et une infirmière 13$. les cubins reèoivent encore des bon pour le pain . Allez visiter un de leur hopitaux . L'Algerie est un pays a l'abandon . Il n'y a toujours pas d'HOMMES dans ce pays .
Il faidrait...
...demander aux officiels qui vont se soigner ailleurs qu'en Algérie, comment c'est cet ailleurs et s'en inspirer pour résoudre ce problème important: on juge aussi un pays par sa santé ( dans le sens ... la suite
Stache
La main étrangère : les adeptes de la théorie du complot devraient nous apporter leurs lumières! c'est la faute à Israël et à l'occident, n'est ce pas!
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« Il faut reconnaître le MAK » (Me Ali Yahia Abdennour au Canada )
Voilà une déclaration qui ne devrait pas déplaire au fondateur ...
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