26 Avril 2011
le 25.04.11 |
Par souci de transparence, toutes les banderoles ont été exposées aux étudiants afin de mettre en évidence l’intention purement socio-pédagogique de la marche», précisent les étudiants de Boumerdès dans un communiqué rendu public au lendemain de la marche du 5 avril.
Motif : les étudiants refusent d’adhérer aux revendications relevant de la politique. Ils ont considéré jusque-là que leur mouvement de protestation ne vise que l’amélioration des conditions
socio-pédagogiques.
Certains étudiants se sont carrément retirés des rassemblements tenus devant le ministère de l’Enseignement supérieur après avoir jugé que le contenu de certains slogans véhiculait des messages
politiques. Une simple analyse de la liste des revendications des étudiants autonomes rend compte clairement de l’aspect politique de celle-ci. Mais le terme politique effraie les étudiants. Le
délégué de l’Ecole nationale d’informatique estime que les doléances des grandes écoles sont pédagogiques. Elles ne revêtent aucun caractère politique. De leur côté, les délégués de Boumerdès
estiment que les étudiants n’ont pas besoin de déclencher une grève pour faire de la politique.
Le porte-parole du Collectif des médecins résidents, contacté le lendemain du discours du président de la République à la nation, a déclaré que le collectif qu’il représente a décidé de ne pas
faire de commentaires d’ordre politique. Autrefois, l’université algérienne était à l’avant-garde de la société. On ne décidait d’aucune action sans que les étudiants donnent leur avis et
agissent sur le cours des événements.
Refus des déclarations politiques
En 2011, les étudiants refusent toute déclaration ayant trait à la politique «pour protéger leur mouvement de la récupération».
Les futurs cadres de l’Algérie sont-ils si faciles à récupérer, ou bien boudent-ils les actions politiques qu’ils trouvent vidées de leur sens ? «Il y a un discrédit de la chose politique par
l’Etat et la perte de confiance des masses envers les partis politiques», explique Farid Lhadj Mohand, membre de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE). A chaque fois qu’on
veut étouffer une protestation, on la taxe de politique. L’action politique est-elle devenue un sujet tabou ? Le mouvement des étudiants a été déclenché pour faire face à la politique du
gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur, à savoir les réformes adoptées.
Ces dernières ont suscité l’inquiétude de toute la communauté universitaire. Des lettres ouvertes ont été envoyées au président de la République.
Des rassemblements et des marches ont été organisés par les étudiants qui veulent faire entendre leur voix. Bien que les marches soient toujours interdites à Alger, les étudiants ont gagé sur
cette alternative comme ultime recours. La marche du 12 avril dernier a, pour rappel, été réprimée violemment par les forces de l’ordre. Malgré tous ces développements sur le terrain, les
étudiants continuent à qualifier leur mouvement d’apolitique.
De l’avis de Kamel Khellas, étudiant en 4e année en économie et gestion de l’entreprise à l’université de Tizi Ouzou, le mouvement estudiantin est apolitique, dans le sens où il n’est pas
chapeauté par un parti politique donné. Mais les étudiants ne sont pas désintéressés de la chose politique. Le mouvement estudiantin compte des militants des différents partis politiques. Mais
la mise à l’écart des courants et des programmes des partis politiques est une condition préalable pour adhérer au mouvement autonome.
Autonomie par rapport aux partis politiques
Ce mouvement est autonome par rapport aux programmes des partis politiques, toutes tendances confondues. Les membres de l’organisation autonome réagissent indépendamment de toutes les tendances
politiques auxquelles ils appartiennent. «Nous n’avons pas de complexe vis-à-vis de l’activité politique. Mais le mouvement autonome a pour objectif de défendre les intérêts moraux et matériels
des étudiants», soutient Kamel Khellas.
L’exclusion des tendances politiques permet l’autonomie de réflexion. D’après Farid Hadj Mohand, les revendications sont socio-pédagogiques. Néanmoins, la formulation de ces revendications
revêt un caractère politique.
Ce militant du Parti socialiste des travailleurs (PST), qui insiste sur la séparation des engagements politiques des étudiants et leur lutte au sein du mouvement estudiantin, souligne que la
manière de faire pression et le résultat qui en découle peuvent être qualifiés de politiques.
La question de la représentativité des étudiants et l’exigence de leur participation aux décisions les concernant sont des visions politiques. De plus, «la démocratisation de l’université,
l’évaluation des états généraux des deux systèmes (classique et LMD) sont éminemment politiques», analyse Khoudir Madani, secrétaire général du Front des forces socialistes (FFS),
précisant que «ce ne sont pas les étudiants qui cachent l’aspect politique de leurs revendications. C’est le pouvoir qui veut donner une image apolitique de ce mouvement».
Et de poursuivre : «Dès les premiers moments du mouvement, la télévision algérienne et les politiques de la coalition présidentielle voulaient mettre en avant leurs organisations estudiantines
que les étudiants rejettent. C’est pour faire barrage à ces organisations et à la coalition présidentielle que les étudiants ont opté pour ce choix.» «Etre autonome, c’est unifier les
étudiants», conclut Kamel Khellas.
les etudiants viennent de different horizon et les tendance politique diverge entre eux,le faites d'etre etudiant algerien est le seul point commun entre eux.et C'EST DANS CE SENS que leur probleme doivent ... la suite
les etudiants viennent de different horizon et les tendance politique diverge entre eux,le faites d'etre etudiant algerien est le seul point commun entre eux.et C'EST DANS CE SENS que leur probleme doivent etre poses.
les slogan "pouvoir assassin"",,""oulach smah oulach"",,""douala islamia""ne peuvent faire un consensus entre toute les tendance.et ne represente pas les vrai preaucupations des etudiant en generale....a moin qu'on cherche a faire un nouveau printemp noir.....
les parties politique peuvent donner leur soutient inconditionel sans pour autant en esperer des devidendes.et c'est vrai qu'une autonomie des etudiant peut les fortifier ,car tout le monde comprendra la nature des revendication,et va les soutenir.
Mes confrères étudiant :
On est sensé protéger et suivre tout ce qui se passe dans notre chère et unique pays ,j’ai bien réfléchis sur ce qui s’est passé dernièrement au sein de la société universitaire ... la suite
Mes confrères étudiant :
On est sensé protéger et suivre tout ce qui se passe dans notre chère et unique pays ,j’ai bien réfléchis sur ce qui s’est passé dernièrement au sein de la société universitaire et j’ai trouvé qu’on doit revendiqué la reforme de tout le système éducatif ,non pas (l’amélioration des conditions pédagogiques qu’on peut revendiquer après) car le problème de l’université algérienne est dans la base(le système éducatif)on remarque tous le niveau des étudiants algériens qui est vraiment lamentable ; et la cause de tout ça c’est le système éducatif qui forme des élèves arabophones qui ne connaissent rien d’autres choses à part (eli3rab) (on est tous inclus) et après son arrivée à l’université ;il ne peut rien amélioré ; parce qu’il ne possède pas une base forte en français et en anglais qui se considèrent comme langues du savoir.
Si on reste muets et les bras croisé sur ses augmentations des salaires de tous les fonctionnaires ,notre chère et unique pays déclarera faillite très prochainement, les autorités sont obligé de faire ceci pour acheter la paie et calmer la situation, et les fonctionnaires sont indifférents du future d’ Algérie, car peut-être ils sont pas bien instruits et veulent tous profiter l’occasion.
Qui assumera les résultats de ces méprises ?, nous les futures cadres !je pense qu’on doit tous participer à la construction d’Algérie par la proposition des idées qui donnent un plus ;et soyez sur que les propositions des étudiants seront mieux fructueuses qu’à celles des hommes politique.
Pour votre information un groupe a été créé qui s’appelle(les étudiant qui veulent un changement du système)pour ceux qui veulent le rejoindre ; car a mon avis la force se trouve dans la tribu universitaire( d’après la marche du 12avril )car personne ne peux atteindre ce changement sans faire intervenir les étudiants, en plus l’inclusion de l’étudiant doit être en dehors de sa tendance politique.
Je pense que cette marche du 2 mai est la seule solution pour faire sortir notre pays de cette crise
Car les tyrans ne doivent pas continuer a gouverner
Tout mouvement de démocratisation de l'université est essentiellement politique....a quand une mobilisation des autres acteurs ( professeurs et maitre de conférences par exemple)...un de leurs collègue ... la suite
Tout mouvement de démocratisation de l'université est essentiellement politique....a quand une mobilisation des autres acteurs ( professeurs et maitre de conférences par exemple)...un de leurs collègue vient d'être assassiné et ils ne bougent pas...c'est la honte!
il faut bien écarter les politiciens de la scène