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La majorité des harkis n’a pas quitté l’Algérie

La majorité des harkis n’a pas quitté l’Algérie

le 27.03.15 | 10h00 28 réactions

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Deux ans et demi d’enquête, 20 000 km parcourus et des dizaines de témoignages inédits ont été nécessaires pour construire ce livre-enquête (parution le 2 avril en France chez Actes Sud). Le mot «harki» n’aura désormais plus la même résonance en France et en Algérie, où il est resté otage des discours politiciens et de l’histoire officielle

Votre enquête bouleverse beaucoup d’idées reçues, à commencer par le «massacre massif» de harkis, pierre angulaire de l’argumentaire victimaire de certains groupes mémoriaux en France et de l’extrême droite. Que s’est-il vraiment passé pour les «supplétifs musulmans» après 1962 en Algérie ?

En France, depuis 50 ans, les nostalgiques de l’Algérie française instrumentalisent de façon éhontée les souffrances (réelles) que de nombreux harkis ont vécues au moment de l’indépendance. En exagérant le nombre de morts (le chiffre de 150 000 est très souvent repris alors qu’il ne repose sur aucun fondement historique) et en parlant de «massacre», voire de «génocide» des harkis, ces nostalgiques tentent, sous couvert d’un pseudo-humanisme, de justifier le combat des ultras de l’Algérie française, notamment de l’OAS.

Derrière leurs discours dénonçant le «massacre des harkis», il faut en fait entendre : «Nous n’aurions jamais dû lâcher l’Algérie, regardez ce que ces pauvres harkis ont subi !» Ce discours a été plutôt efficace puisqu’aujourd’hui, la plupart des Français pensent qu’en 1962, les harkis ont soit réussi à s’enfuir en France, soit ont été «massacrés».

Et qu’aucun harki, en tout cas, n’est resté vivre en Algérie. Ce qui est complètement faux. Mon enquête révèle qu’en réalité, la grande majorité des harkis est restée dans son pays sans y être assassinée.

La plupart d’entre eux sont retournés dans leurs villages et ont retrouvé la vie de paysans très pauvres qu’ils avaient avant la guerre. Beaucoup n’ont pas été véritablement inquiétés. D’autres sont passés par des tribunaux populaires, devant lesquels beaucoup ont réussi à s’en sortir, expliquant n’avoir «rien fait de mal», ou avoir été «forcés par les Français».

D’autres, reconnus coupables de violences à l’égard de la population civile, ont été soumis pendant quelques semaines à des travaux forcés. Certains ont passé plusieurs années en prison avant d’être libérés.

En général, seuls les plus coupables (de tortures, viols, exactions en tout genre) ont été exécutés. Mais cela n’empêcha pas, en cette période de chaos de l’été/automne 1962, qu’aient lieu de nombreux crimes aveugles, des vengeances sordides et des exécutions sommaires, sans rapport parfois avec la guerre. Il s’agissait alors de vieilles querelles de terre, d’héritage ou de femmes.
L’ALN/FLN a eu plusieurs politiques envers les harkis durant la période de la guerre, puis de l’indépendance...

Lorsqu’on étudie les mémoires des anciens moudjahidine ainsi que les quelques documents et écrits accessibles (tous les chercheurs, algériens et étrangers, aimeraient que le gouvernement algérien rende enfin accessibles toutes les archives de l’ALN/FLN), on comprend que tout au long du conflit, les deux camps se sont livrés à une véritable lutte psychologique afin de gagner à eux les masses paysannes indécises. Pour l’armée française, recruter un harki, c’était avant tout une façon (illusoire) de rallier la population algérienne.

A l’inverse, les cadres de l’ALN/FLN, conscients de la stratégie ennemie, ont toujours tenu un discours vis-à-vis des harkis du type : «Vous vous êtes trompés, vous êtes manipulés par l’oppresseur colonial, si vous nous rejoignez, on vous pardonnera vos erreurs.» De fait, un certain nombre de harkis ont quitté l’armée française et ont rejoint les rangs de l’ALN. Et inversement.

Ce genre de va-et-vient a été constant pendant toute la durée de la guerre. A l’indépendance, l’ALN n’a donné aucune consigne à suivre vis-à-vis des harkis.

Chaque officier –voire chaque djoundi– a agi selon sa conscience. Certains se sont montrés cléments –«La guerre est finie, on tourne la page, on ne va pas continuer à se tuer entre nous»–, d’autres, au contraire, ont cherché la vengeance. Il faut souligner que les violences envers les harkis ont souvent été le fait de «marsiens», ces résistants de la vingt-cinquième heure, ceux qui ont joué les héros quand la guerre était finie (après le cessez-le-feu du 19 mars, d’où ce surnom de «marsiens»).

Pour ces hommes sans courage, frapper ou tuer un harki au moment de l’indépendance ne comportait aucun risque. Alors que se battre contre l’armée française, comme l’ont fait les moudjahidine, c’était évidemment autre chose.

Quel est le nombre exact d’Algériens engagés avec la France durant la guerre d’indépendance ? Combien sont-ils encore en vie en Algérie et comment avez-vous quantifié leur présence ?

Les chiffres précis restent très difficiles à établir à cause de lacunes dans les archives de l’armée française et aussi parce que tous les Algériens qui ont travaillé en secret pour l’armée française n’apparaissent pas dans les listes. Mais les historiens sont d’accord sur les estimations suivantes : entre 1954 et 1962, au moins 250 000 Algériens (des hommes âgés entre 16 et 50 ans environ) se sont retrouvés supplétifs de l’armée française à un moment ou à un autre de la guerre.

A ces hommes, il convient d’ajouter les Algériens véritablement engagés dans l’armée française (50 000 hommes, des militaires de carrière), ainsi que ceux qui ont répondu à l’appel du service militaire (120 000 jeunes appelés). Cela fait donc environ 420 000 Algériens qui ont porté l’uniforme de l’armée française pendant la guerre.

Enfin, on estime à 30 000 hommes les civils ostensiblement pro-français : caïds, aghas, bachaghas, gardes-champêtres, gendarmes, policiers, membres du corps préfectoral, conseillers municipaux, etc. Au total, on peut évaluer à 450 000 le nombre d’Algériens (hommes adultes) qui se sont trouvés du côté de la France pendant la guerre de Libération. En considérant leurs femmes et leurs enfants, cela donne 1,5 à 2 millions d’Algériens –sur les 9 millions que comptait le pays à ce moment-là.

Sur les 450 000, seuls 30 000 au maximum sont partis en France. Il en est donc resté 420 000. Le nombre total de harkis (toutes catégories confondues) assassinés reste la grande inconnue des bilans de cette guerre. François-Xavier Hautreux, dont les travaux sur le sujet sont les plus récents, considère que «reconnaître l’impossibilité à évaluer le phénomène oblige à l’incertitude, et à évoquer des massacres de "plusieurs milliers d’Algériens" sans plus de précisions».

Donc, arithmétiquement, le nombre de harkis (toutes catégories confondues) restés en Algérie s’élève à plusieurs centaines de milliers. Quant au nombre de harkis encore en vie aujourd’hui en Algérie, il est évidemment plus réduit puisqu’en un demi-siècle, beaucoup sont morts de vieillesse. Pour évaluer le nombre des vivants aujourd’hui, j’ai utilisé deux méthodes.

La première est très empirique. Pendant mes deux années et demie d’enquête, je me suis rendu dans une soixantaine de villages répartis dans toute l’Algérie. A chaque fois, je ne disposais que d’un seul contact d’ancien harki. Je pensais d’ailleurs n’en trouver qu’un seul dans chaque village.

Or, à chaque fois, à la fin de l’entretien, je demandais à mon interlocuteur s’il connaissait d’autres harkis restés dans son village. A chaque fois, la réponse était : «Mais oui, j’en connais plein !»

Et mon témoin était alors disposé à m’en présenter cinq, huit, dix, voire quinze dans certains cas. La seconde méthode est plus scientifique. Il existe à Alger un service de l’ambassade de France destiné aux anciens combattants de l’armée française.

Ce service s’appelle l’ONAC (Office national des anciens combattants) et ses bureaux sont situés dans le quartier du Télemly. Pendant très longtemps, ce service ne s’occupait que des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine ainsi que des militaires (engagés et appelés) de la guerre d’Algérie.

Depuis 2010, la loi française a changé et les anciens supplétifs ont eu aussi le droit de demander la carte de combattant avec la retraite qui l’accompagne (668 euros par an). Les demandes ont alors explosé et les gens du quartier ont soudain vu des queues de vieux messieurs se former tous les matins devant les bureaux de l’ONAC. Jusqu’en 2010, l’ONAC avait délivré 16 500 cartes de combattant à des Algériens domiciliés en Algérie. Deux ans plus tard, l’Office enregistrait en Algérie 29 300 bénéficiaires de la retraite du combattant.

Puis 34 200 bénéficiaires au 31 décembre 2012 et 47 300 au 31 décembre 2013. Actuellement, 500 nouvelles demandes sont déposées chaque mois et aujourd’hui, on devrait avoir atteint les 60 000 bénéficiaires. Et encore, ce chiffre ne représente pas tous les harkis encore en vie, puisque beaucoup d’entre eux n’ont pas déposé de demande auprès de l’ONAC.


Les motivations pour rejoindre l’armée française à l’époque semblent plus complexes qu’une simple adhésion à la France coloniale ou la «trahison» pure et simple…

Le recrutement des supplétifs s’est fait exclusivement parmi les masses paysannes écrasées par la misère. Une misère provoquée par 130 années d’oppression coloniale, accentuée par la guerre, les massacres de populations par l’armée française (bombardements, napalm) et les déplacements massifs –2,5 millions de paysans algériens ont été arrachés de leurs terres et internés dans des camps de regroupement où régnaient la famine, les maladies et la mort.

C’est essentiellement pour assurer la survie de leurs familles que des jeunes sont «allés travailler» (c’est l’expression utilisée par tous mes témoins) pour l’armée française. Une autre raison –dont a très bien parlé l’historien et ancien moudjahid Mohammed Harbi– est la violence complètement contreproductive exercée par certains moudjahidine sur la population rurale.

Finalement, depuis cinquante ans, qui ose continuer à affirmer que les harkis ont porté l’uniforme français «par amour de la patrie française» ? Les ultras de l’Algérie française et… les manuels scolaires algériens ! C’est là une proximité idéologique qui devrait faire réfléchir. Les ultras de l’Algérie française, je ne crois pas qu’on puisse un jour leur faire changer d’avis.

Par contre, en ce qui concerne les manuels scolaires algériens, je suis convaincu qu’il existe en Algérie suffisamment d’historiens capables de prendre leurs distances avec un discours historique figé dans de vieilles erreurs. Et de rectifier certaines images complètement erronées concernant les harkis.


Qu’en est-il de la phobie algérienne de la prétendue omniprésence des harkis dans les rouages de l’Etat ?


Il s’agit là d’un très vieux fantasme qui ne repose sur aucune réalité. Aucune des personnes qui colportent cette rumeur n’a jamais donné le moindre nom ni la moindre preuve. Dans mon livre, j’ai esquissé la généalogie de cette phobie du harki comme l’«ennemi intérieur». Elle est apparue dès le début de l’Algérie algérienne, dans la bouche de Ben Bella en 1964, qui accusa les maquis insurrectionnels de Kabylie (dirigés par deux héros de la Révolution, Hocine Aït Ahmed et le colonel Mohand Oulhadj) d’être composés de harkis rémunérés par la France.

Puis il y a eu l’accusation du président Liamine Zeroual qui, dans une interview à El Watan en novembre 1995, a déclaré à propos des terroristes islamistes : «La plupart des criminels et des mercenaires sont des harkis ou des fils de harkis, soutenus et financés par des puissances étrangères et qui ont choisi la destruction de leur pays.» Jamais aucune preuve n’a été apportée pour asseoir une telle assertion, mais beaucoup de gens continuent à croire à ces affabulations.

Finalement, si l’accusation de «harki» est tellement utilisée en Algérie, c’est qu’elle permet, par ricochet, de se valoriser soi-même. Si je traite l’autre de «harki», ça veut dire que moi, je suis un «vrai Algérien», que j’aime mon pays, etc. Un peu comme les «marsiens» qui, en 1962, se construisaient à bas prix une figure de héros.

Comment vivent leurs enfants dans l’Algérie d’aujourd’hui ?


Au milieu de la jeunesse en mal de vivre, les enfants de harki ont encore moins de possibilité de s’en sortir que les autres. Pour la moindre demande de document, ils se font insulter par le plus petit des employés de l’APC qui peut, de façon totalement arbitraire, le leur refuser en les traitant de «ould harki !» ou de «bent harki !» Quant à trouver un emploi, c’est bien pire ! Par définition, un harki ne possède aucune relation dans l’administration ou dans l’armée afin d’aider ses enfants à obtenir un poste.

Dans le royaume de la maârifa, qui va donner un emploi à un enfant de harki ? Personne, évidemment. Résultat : tous les jours, les services du consulat français à Alger reçoivent des dizaines de lettres désespérées d’enfants de harki qui demandent à partir s’installer en France, en espérant que l’ancien statut de leur père leur ouvre le droit à un visa. Or la loi française, qui accorde de nombreux droits aux 30 000 harkis partis en France en 1962 et à leurs enfants, n’accorde strictement rien à ceux restés en Algérie.

Ces demandes de visa sont donc systématiquement refusées. Comme pour Djamel, le fils d’un harki que j’ai rencontré à Tazmalt, en Petite-Kabylie, qui m’a confié : «Pour nous, toutes les portes sont fermées. La porte pour entrer en France et la porte pour entrer en Algérie.»

VOS RÉACTIONS 28

Hocine.M le 27.03.15 | 19h18

Triste verités

Oui la majorité des harkis sont restés ici en Algérie et n'ont jamais étés inquiétés car d'autres traitres comme eux et plus avantagés ont pris place dans les institutions de l'Algérie naissante et les ont protégés.Il y a beaucoup d'entre eux qui sont devenus ministres,ambassadeurs, Walis directeurs centraux officiers dans l'armée et les services de sécurité.Un coup de poignard dans le dos de la révolution C'est ainsi que nos parents vaillants chouhadas ont étés trahis par leurs frères compagnons de combats.A bon entendeur salut.

BenOUALI Abdeldjellil

Moi je crois beaucoup à ce qu'écris M. Pierre DAUM. Mis à part les Bachagha Boualem et consorts, tous les harkis ont été enrolés par la misère et le chomage. Ils étaient beaucoup à plaindre qu'à blamer. Bcp d'entre eux ont joué le double jeux. Par contre il a éxisté d'autres harkis en burnous. C'étaientt les chefs des Zaouias que le Pouvoir de M. Bouteflika a remis en scelle. Il faut dire que ces personnages étaient de véritables indicateurs de la France qui les a décoré pour la plupart de la légion d'honneur. Aujourd'hui tout le monde se refait une virginité de patriote. Même nos grands décideurs.. Alors pourquoi pas eux.

Chiffres

Comment êtes vous arrivé au nombre de 420.000 harkis? Dans l'article il est question de 50.000 combattants et de 120.000 appelés du service militaire ce qui fait 170.000.
D'autre part les anciens combattants recensés au Consulat de France à Alger sont ceux qui ont participé à la guerre 39-45 et à la guerre d'Indochine et il n'existe pas d'autres algériens disposant du statut d'ancien combattant.
Merci de donner ces précisions afin de ne pas laisser croire aux lecteurs que tous ceux qui déposent des dossiers de pension d'ancien combattant sont des harkis reconnus comme tels.

Je suis fille de Harki de France

@ tarek-to-verso

C'est un raccourci facile à débiter que de dire " les collabo de France" la France n'était pas colonisée par l'Allemagne, c'était une guerre pays contre pays, les choses étaient totalement différentes. Mon père était Moudjèhèd durant plus de 6ans de 54 à 62, il avait basculé de l'autre coté sur délation calomnieuse de vengeance, il avait sauvé sa peau face à la mort qui lui avait été indiquée venant en face de lui.
L'Algérie a eu un grand tord de bannir les Harkis de l'Algérie, je peux comprendre leur rage, mais en condamnant les Harkis forcément les enfants aussi se retrouvaient bannis.
Qu'a -t-elle gagné aujourd’hui l'Algérie ? rien ! nous nous sommes reconstruits el hamdoulèh, nous sommes bien en France. Nous envoyons des médicaments aux enfants de Moudjahids en Algérie qui bourrée d'argent du pétrole.
La fausse accusation est très facile, dans la bouche des gens méchants par nature, encore aujourd'hui.

Moi-même aujourd'hui en France je fus accusée d'avoir été en adultère avec le mari de ma meilleurs amie, elle est aussi fille de Harki, Dieu seul sait que je suis innocente. Pourtant des témoins affirment m'avoir vu avec son mari ci et là. Personne n'a pensé à la calomnie maladive, ou à un sosi, Dieu merci on est en France on ne lapide pas les femmes accusées d'adultères.

En France je me sens en terre Sainte depuis cette accusation criminel, on accuse parfois juste dans un but de destruction par jalousie entre familles.L'homme en question était en plus moche, inculte, je côtoyais mon amie fille de Harki des années avant qu'elle se marie avec cette mocheté (que Dieu me pardonne pour ces mots)
La communauté Maghrébine d'immigrés me qualifie d'être une traître comme mon père " et pourtant mon père combien religieux et aimait l’Algérie ils m'avait laissée dans le berceau pour rejoindre le maquis les Djebels et ses aléas dans les Aurès.
Mon père était sincère avec les Moudjèhid tout comme je suis innocente envers mon amie, qui m'accuse de lui avoir pris son mari dans son dos. Seul Dieu l'Omnicient sait mon innocence les gens eux, ne me croient pas. Ma contribution par ce post est pour dire à tout Musulman, craignez Dieu un peu Ô calomniateurs dans tous les domaines.

Introspection

Article très intéressant. Mais il faut prendre garde à nier les exactions atroces infligées à beaucoup de "harkis" après l'indépendance. Que cela soit l'oeuvre des fameux "combattants du 19 mars" ne change ... la suite

La revolution alg...

etait faite par des hommes pas par des anges de Dieu !!!alors il y a eu des exactions commis par des moudjahidines zeles..... et de l`autre cote des harkis a la solde de la France coloniale !!!mais on ne ... la suite

Une réalité occultée des deux cotés...

....de la Méditerranée.» Je félicite Pierre DAUM pour son travail remarquable, je cite un petit exemple qui confirme ces recherches, je connais personnellement un harki, resté au pays après l'indépendance ...la suite

fin de la guerre

Bonjour,
A la fin d'une guerre,il y a nécessairement amnistie générale,pour apaiser la esprits et construire l'avenir d'un pays,la France a appliquer la clause des accords d'Evian relative à amnistie portant sur les crimes commis durant la guerre d'Algérie,cette dernière occupée à sortir de son état embryonnaire pour instaurer un pouvoir qui pourra gérer le pays ,en 1962 la France coloniale partait d'Algérie,une grande majorité de harkis se sachant indemne d'avoir commis des crimes de guerre ont choisit de rester en Algérie,certes il y a eu très peu d' exactions ,mais lorsque l'armée algérienne s'est déployée dans le pays elle a repris le contrôle de la situation et les harkis ont tous été libérer pour reprendre une vie normale dans l'Algérie indépendante,beaucoup d'entre eux se sont déplacer dans les grandes villes pour refaire leur vie ,je reconnais a ces harkis leur honnêteté d'avoir été harkis,par contre parmi les 10000 faux moudjahidine déclarer par l'ex ministre des moudjahidines,il est probable que certains harkis ont réussi à s'infiltrer pour obtenir la reconnaissance en tant que membre de l'ALN ,puisque seulement trois témoins suffisaient pour établir cette fameuse reconnaissance qui donne droit a beaucoup d'avantages matériels

quoi?

l'article est bien documenté et est tout a fait réaliste a mon sens, cependant à la fin je ne suis pas d'accord a ce que l'on dise que les enfants de harkis sont mal traites par l administration ou laissez entendre que c est une pratique de l etat. les gens sont conscients que les enfants de harkis ne sont pour rien dans ce que leurs parents ont fait et je connais beaucoup de fils de harkis qui sont bien placés et qui ont des rangs tres eleves dans la societe et a tout les niveaux, les algeriens ont tourne la page et je vous assure que c est la realite. vous ne pouvez pas traiter tout un peuple de rancunier. bon il y a toujours des cons, mais ça on n y peut rien

Qui l'eut cru

Il y a quelques semaines j'ai appris qu'un Monsieur très respectable connu pour être un grand Moudjahid faisait des mains et des pieds pour avoir sa carte de combattant. Cherchez l'erreur !! Je pense que ce qui est gênant c'est que des gens qui n'ont jamais porté l'Algérie dans leur cœur se retrouvent au cœur du pouvoir. C'est peut-être le début du pourquoi notre pays n'avance pas . La différence avec des les dirigeants d'autres pays se résument en 2 mots HOUBE EL WATAN (l'amour de la patrie)

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Des harkis déposent plainte pour insultes racistes<br /> 7/4/2016 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> Depuis plusieurs semaines, les harkis campent devant la préfecture pour «faire valoir leurs droits». Une habitante excédée aurait complètement dérapé lundi.<br /> Les harkis sont en colère. Rien de neuf sous le soleil diront certains après des semaines de campement au square de l'Arget. Et c'est loin d'être fini. Leur combat pour faire appliquer la loi de 2010 sur les emplois réservés aux enfants de harkis (au même titre que les pensionnés de guerre civils, militaires et les personnes assimilées, leur conjoint survivant, leurs orphelins et leurs enfants ainsi que les militaires en activité ou libérés depuis moins de trois ans) se poursuit. Mais pas forcément sur le front que l'on attendait.<br /> Un acte isoléLundi, deux des membres du campement ont expliqué avoir essuyé des insultes racistes de la part d'une mère de famille révoltée par leur présence. «On buvait le café vers 17 h 30 lorsqu'une dame d'environ 30 ans, avec son petit garçon, nous a interpellés de manière agressive pour nous demander quand est-ce qu'on dégagerait, raconte Abdallah. On a essayé de dialoguer, de ne pas rentrer dans son jeu et de lui expliquer que le parc restait accessible. Des enfants jouaient d'ailleurs à ce moment-là... Mais elle a fini par nous arracher la banderole, nous insulter de sales Arabes et de bougnoules avant de faire le salut nazi à plusieurs reprises.»<br /> «Très rapidement», deux agents des renseignements territoriaux, puis des policiers, étaient sur place. Après un contrôle d'identité et un rappel à l'ordre, la dame est rentrée chez elle, non loin de là. «Je suis chez moi plus que vous ! Vous êtes indignes du drapeau français !», aurait-elle proféré. «Elle a touché à notre dignité», souffle Abdallah.<br /> L'affaire n'est pas anodine même si elle «n'illustre en rien l'état d'esprit de la population fuxéenne», rappelle Ronan Boilot, le sous-préfet qui a été informé de l'incident. «Je souhaite être vigilant sur toute insulte à caractère racial. Si ces propos sont avérés, une plainte doit être déposée. Ça me paraît cohérent vu l'émotion et la nature des insultes. Mais sur le fond, ça reste un micro-événement d'une personne exaspérée même si ce n'est absolument pas excusable ni acceptable.»<br /> Avec Messaoud, Abdallah a bien déposé plainte. La procédure est en cours. Pour rappel, une personne proférant une insulte raciste peut être punie jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 € d'amende. S'il s'agit d'une diffamation (qui porte atteinte à l'honneur) publique, c'est jusqu'à un an de prison et/ou 45 000 € d'amende.<br /> <br /> «Une démarche politique »Les harkis d'Ariège ont envoyé des courriers recommandés au plus haut niveau de l'État. La préfète, Marie Lajus, a également informé le secrétaire d'État des anciens combattants et le ministère de l'Intérieur de leurs revendications. «Leur démarche est une démarche politique au sens noble du terme : ces gens souffrent, note Ronan Boillot. Mais il faut comprendre que cette loi préconise, et non oblige. D'autant qu'il n'y a aucune territorialisation ni de quota dans le processus de recrutement : il s'agit de concours dans la Fonction publique. C'est donc une problématique de mise en œuvre d'un dispositif légal qui est nationale. Des enfants de harkis travaillent déjà dans les services publics en Ariège mais pas dans ce cadre des emplois réservés. C'est à la Fédération et au secrétariat d'État des anciens combattants de travailler dessus.»<br /> <br /> Géraldine Jammet<br /> <br /> 0 Commentaires<br /> Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut rien voir !!!<br /> 5/14/2016 0 Commentaires<br /> <br /> <br /> Trouvé sur le site TSA -Tout sur l’Algérie- un texte de Rachid Boudjedra qui, au crépuscule de sa vie et pour retrouver une notoriété perdue auprès des siens, s’improvise négationniste en tentant maladroitement de nier le massacre des Harkis après le cessez-le-feu de mars 1962...<br /> En gage de sa bonne foi, il nous raconte une balade en 2CV faite en juillet 1962 à travers l’Algérie avec 3 amis et miracle des miracles ils n’ont rien vu ni rien entendu...<br /> Monsieur Boudjedra et ses amis me font penser à cet anglais débarquant à Calais et de noter sur son journal "toutes les françaises sont rousses" parce la première femme rencontrée fut rousse !!!<br /> Donc n’ayant rien vu ni rien entendu, il conclut que le massacre des Harkis n’est que pure affabulation et que les historiens qui osent prétendre le contraire ne sont que de pseudos historiens au service de l’état français et de sa propagande. Tout ce que leurs travaux tend à prouver n’est que manipulation !!!<br /> Avec de tels arguments "prouver" ses mensonges éhontés devient plus vraisemblable.<br /> Enfin, pour étayer ses affirmations incongrues Rachid Boudjedra fait appel au livre de Pierre Daum... Quand tous les révisionnistes se donnent la main il est plus facile de réécrire l’histoire !!!<br /> Pour celles et ceux qui auraient une minute à perdre ci-dessous le texte "emprunté" au site TSA...<br /> <br /> <br /> ********RACHID BOUDJEDRA Les harkis, une machination française 08:21 samedi 2 avril 2016 | Par Rachid Boudjedra | Actualité<br /> Depuis l’indépendance, les autorités françaises ont voulu faire des harkis une arme de guerre contre l’Algérie. Les officines jouent avec ce problème en fonction de la situation du moment et en fonction d’autres éléments : les anniversaires, l’érection de stèles en hommage de la France aux harkis, etc.<br /> Depuis quelques temps, le chiffre de 150 000 harkis assassinés en Algérie par le FLN sort de temps en temps de la bouche d’un journaliste ou d’un soi-disant historien de la période coloniale. Comme ça, au détour d’une phrase ou d’un débat concernant, de près ou de loin, l’Algérie.<br /> Ce chiffre de 150 000 « victimes » est en train de devenir une mythologie fabriquée de toutes pièces par les bureaux spécialisés et sur ordre du pouvoir politique, qu’il soit de droite ou de gauche. Et pourtant, il est absolument faux. Il est de l’ordre de la fabulation maladroite et grotesque.<br /> En juillet 1962, j’ai personnellement sillonné l’Algérie, à bord d’une 2 chevaux et en compagnie de trois amis. D’est en ouest et du nord à la frontière malienne. Nous n’avons jamais rien remarqué, ni entendu parler d’une quelconque maltraitance de harkis.<br /> En effet et tout d’abord, parler de 150 000 harkis massacrés est une absurdité puisque leur nombre total durant la Guerre de libération nationale n’avait jamais dépassé les 100 000. Si on extrait les 50 000 qui ont été rapatriés dans les charrettes de l’armée française, il n’en restait que 50 000 qui se sont dilués dans la masse ou qui ont été récupérés par leurs parents, familles ou clans parce qu’à l’époque, le sentiment tribal était encore très fort.<br /> Comme il n’y a jamais eu de massacre ou de liquidation de Français d’Algérie qui sont restés dans leur pays . Et nous étions étonnés, mes amis et moi pendant cette traversée de l’Algérie en 2 chevaux, de la mansuétude des Algériens vis-à-vis des étrangers, jusqu’à inviter chez eux de jeunes soldats français qui étaient encore dans le pays, en attendant leur rapatriement.<br /> Mais avec ce chiffre de 150 000 harkis assassinés après l’indépendance, la France officielle et officieuse veut faire oublier le sort qu’elle a elle-même réservé aux harkis qu’elle avait amenés dans ses bagages et qu’elle avait installés dans de véritables camps de concentration.<br /> Cette machination est ridicule dans la mesure où la France est mal placée pour soulever de tels problèmes parce qu’elle n’a pas eu de pitié, ni de contrition pour ses propres collabos exécutés en masse en 1945 !<br /> Mais pour mieux comprendre cette « affaire » de harkis, il faut lire l’excellent ouvrage de Pierre Daum consacré à ces « harkis ».<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 0 Commentaires<br /> Les harkis, la 2 CV, Rachid Boudjedra et son copain Pierre Daum, 2 apprentis historiens<br /> 4/13/2016 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> On savait que Pierre Daum, dans son livre sur les harkis, s’était perdu dans les chiffres et les faits, jouant les historiens amateurs en n’étant finalement qu’un journaliste en quête de scoop : on trouvera sur ce site des articles où sont révélés les erreurs, les manipulations, les faux scoops de cet individu.<br /> Mais Pierre Daum attire, y compris en Algérie : Rachid Boudjedra, écrivain bien connu, dans un article publié sur le site « Tout sur l’Algérie », dénonce lui aussi l’existence de massacres de harkis et prend référence sur le livre de P. Daum en terminant son article par un éloge complaisant du livre de son ami.<br /> Nous ne reviendrons pas sur la négation des massacres de harkis par P. Daum. Par contre, il est intéressant de voir l’explication de Boudjedra : en juillet 1962, il parcourt l’Algérie en 2 CV et n’est témoin d’aucune exaction, ni d’aucune maltraitance envers d'anciens harkis. Il en déduit donc qu’il n’y a pas eu de massacres de harkis !<br /> Imaginons que vous faites 2000 kilomètres en voiture pendant un mois durant les vacances d’été et que vous n’êtes témoin d’aucun accident. Vous en déduisez donc qu’il n’y pas d’accident sur les routes de France, non seulement pendant le mois où vous circulez, mais aussi pendant les autres mois de l’année. Nous passons là à côté de plus de 2500 morts. Voilà le raisonnement de Rachid Boudjedra !! Comme apprenti historien on fait mieux !<br /> Mais R. Boudjedra reprend sans cesse le chiffre de 150 000 morts parmi les harkis en cherchant à montrer que ce chiffre est exagéré … et donc qu’il n’ y pas eu de massacres. Encore une erreur de logique. Cette démonstration est un faux, ce n’est pas parce qu’il n’y aurait pas eu 150 000 morts qu’il n’y aurait pas eu de massacres. Même si nous le rejoignons pour mettre un doute sur le chiffre de 150 000 morts : un consensus semble se dessiner aujourd’hui parmi la plupart des historiens pour dire que ce chiffre est exagéré et que la vérité se situe plutôt aux alentours de 70 à 80 000 morts (familles comprises) … Mais de là à en déduire qu’il n’y a donc pas eu de massacres relève de la plus parfaite mauvaise foi.<br /> On admirera les mots employés par R. Boudjedra pour stipendier ceux qui répandent la mauvaise parole : c’est « une machination politique », c’est la faute aux « officines », c’est « une arme de guerre contre l’Algérie », les chiffres sont avancés par de « pseudo-historiens » , c’est une « mythologie fabriquée par les bureaux spécialisés », une «fabulation maladroite et grotesque » ! Une belle tonalité pseudo - marxiste… On se croirait en train de lire La Pravda dans les années 1970 !!<br /> Mais le meilleur est à venir : « la France pas eu de pitié, ni de contrition pour ses propres collabos exécutés en masse en 1945 ! ». R. Boudjedra en est encore à la fabrication de l’histoire officielle à la mode Bouteflika à Paris en 2000. Outre que les harkis n’étaient pas des collaborateurs, ce n’est pas parce que la France aurait exécuté des collabos en 1945 qu’il n’y a pas eu de massacre de harkis ! Voilà une bien étrange façon de raisonner… Quand on n’a pas d’arguments, quand on n’ pas d’éléments, on déraille.<br /> Boudjedra, écrivain de talent, n’est décidément pas un intellectuel capable de lire l’Histoire...<br /> ( On pourra lire aussi l'article publié sur le site harkis.com.)<br /> Ci-dessous l’article paru sur TSA :<br /> RACHID BOUDJEDRA<br /> Les harkis, une machination française<br /> 08:21 samedi 2 avril 2016 | Par Rachid Boudjedra | Actualité<br /> Depuis l’indépendance, les autorités françaises ont voulu faire des harkis une arme de guerre contre l’Algérie. Les officines jouent avec ce problème en fonction de la situation du moment et en fonction d’autres éléments : les anniversaires, l’érection de stèles en hommage de la France aux harkis, etc.<br /> Depuis quelques temps, le chiffre de 150 000 harkis assassinés en Algérie par le FLN sort de temps en temps de la bouche d’un journaliste ou d’un soi-disant historien de la période coloniale. Comme ça, au détour d’une phrase ou d’un débat concernant, de près ou de loin, l’Algérie.<br /> Ce chiffre de 150 000 « victimes » est en train de devenir une mythologie fabriquée de toutes pièces par les bureaux spécialisés et sur ordre du pouvoir politique, qu’il soit de droite ou de gauche. Et pourtant, il est absolument faux. Il est de l’ordre de la fabulation maladroite et grotesque.<br /> En juillet 1962, j’ai personnellement sillonné l’Algérie, à bord d’une 2 chevaux et en compagnie de trois amis. D’est en ouest et du nord à la frontière malienne. Nous n’avons jamais rien remarqué, ni entendu parler d’une quelconque maltraitance de harkis.<br /> En effet et tout d’abord, parler de 150 000 harkis massacrés est une absurdité puisque leur nombre total durant la Guerre de libération nationale n’avait jamais dépassé les 100 000. Si on extrait les 50 000 qui ont été rapatriés dans les charrettes de l’armée française, il n’en restait que 50 000 qui se sont dilués dans la masse ou qui ont été récupérés par leurs parents, familles ou clans parce qu’à l’époque, le sentiment tribal était encore très fort.<br /> <br /> Comme il n’y a jamais eu de massacre ou de liquidation de Français d’Algérie qui sont restés dans leur pays . Et nous étions étonnés, mes amis et moi pendant cette traversée de l’Algérie en 2 chevaux, de la mansuétude des Algériens vis-à-vis des étrangers, jusqu’à inviter chez eux de jeunes soldats français qui étaient encore dans le pays, en attendant leur rapatriement.<br /> Mais avec ce chiffre de 150 000 harkis assassinés après l’indépendance, la France officielle et officieuse veut faire oublier le sort qu’elle a elle-même réservé aux harkis qu’elle avait amenés dans ses bagages et qu’elle avait installés dans de véritables camps de concentration.<br /> Cette machination est ridicule dans la mesure où la France est mal placée pour soulever de tels problèmes parce qu’elle n’a pas eu de pitié, ni de contrition pour ses propres collabos exécutés en masse en 1945 !<br /> Mais pour mieux comprendre cette « affaire » de harkis, il faut lire l’excellent ouvrage de Pierre Daum consacré à ces « harkis ».<br /> <br /> 0 Commentaires<br /> Le rapport de l'armée qui accable le film de Rachid Bouchareb<br /> 1/25/2016 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> "Invraisemblances", "erreurs", "anachronismes"... Le service historique du secrétariat d'État à la Défense qui a analysé le scénario du film Hors la loi de Rachid Bouchareb n'est pas tendre avec l'auteur-réalisateur et son coauteur, Olivier Lorelle. Le sujet du film - les massacres de Sétif du 8 mai 1945 en Algérie, déclencheurs de l'insurrection indépendantiste - est d'autant plus sensible que Rachid Bouchareb a déclaré vouloir "rétablir la vérité historique". Or, l'armée française ne sort pas grandie du film qui provoque, avant même sa présentation à Cannes, une vive controverse.<br /> <br /> Le point.fr a pu se procurer le rapport du général de division Gilles Robert, chef du service historique de la Défense, en date du 9 septembre. Selon ce texte, le film comporterait des "erreurs" et des anachronismes" (...) si nombreux et si grossiers qu'ils peuvent être relevés par tout historien, ayant un tant soit peu étudié la guerre d'Algérie". Le général note encore que "les nombreuses invraisemblances présentes dans le scénario montrent que la rédaction de ce dernier n'a pas été précédée par une étude historique sérieuse. Cette approximation historique rend ce film de fiction peu crédible."<br /> <br /> Confusions de dates<br /> <br /> En annexe, le service historique de la Défense liste les erreurs dans le détail. Dans un premier point, il note que "le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945 à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens ; or, ce jour-là, c'est le contraire qui s'est produit.(...) Si l'auteur souhaite évoquer le massacre de musulmans par des Européens à Sétif, il devrait situer sa scène au minimum le 9 mai, car c'est en réaction au massacre d'Européens du 8, que les Européens ont agi contre des musulmans". C'est bien entendu l'essentiel de la controverse.<br /> <br /> Parmi les anachronismes, les historiens militaires relèvent qu'à la page 10 du scénario, Rachid Bouchareb fait crier à des musulmans, au lendemain des massacres de Sétif : "Vive le FLN !" Le hic : le FLN n'est créé qu'en 1954. En 1945, c'est le Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj qui soutient la contestation face au pouvoir colonial... Page 20, autre erreur selon l'armée : Rachid Bouchareb confond deux partis, le MNA et l'UDMA, le premier prônant la lutte armée et non l'accès au pouvoir par les votes. De même que de Gaulle apparaît dans une scène située en 1954 alors qu'il ne revient au pouvoir qu'en 1958... Par ailleurs, la guerre d'Indochine est qualifiée improprement de "Vietnam".<br /> <br /> Les historiens concluent au caractère "irréaliste" des personnages<br /> <br /> En fait, le film se déroule essentiellement en France et met en scène la confrontation entre un indépendantiste algérien et un colonel du SDECE (contre-espionnage). Sauf que le SDECE est uniquement compétent hors de la France. Dans l'Hexagone, c'est la DST qui est seule habilitée à mener des opérations, relève l'armée. Les quelques écarts à cette règle ont consisté à "éliminer une personne", admet l'armée mais "jamais un porteur de valise". De même que la seule action qu'ait menée le SDECE sur le territoire national concerne la mise en place d'une troisième force (le front algérien d'action démocratique) de juillet à octobre 1960.<br /> <br /> Les historiens militaires prennent enfin un soin infini à décortiquer les costumes des soldats français et concluent au caractère "irréaliste" des personnages. De même qu'une scène de parachutisme dans laquelle un personnage nord-africain apparaît n'a pas pu exister. Les unités parachutistes n'étaient pas ouverte aux soldats issus des colonies. Enfin, l'armement des gendarmes est également contesté.<br /> <br /> Autant d'éléments sur lesquels s'appuie le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Lucas pourdénoncer une "vision hémiplégique" de l'histoire et regretter le soutien financier du film par le Centre national de la cinématographie. Mais au final, la polémique profitera sans doute à la sortie en salle du film prévue le 22 septembre prochain...<br /> <br /> 0 Commentaires<br /> COMMENTAIRE DU GÉNÉRAL FAIVRE SUR LE LIVRE " LES DERNIERS TABOUS : LES HARKIS RESTÉS EN ALGÉRIE"<br /> 1/19/2016 0 Commentaires<br /> <br /> COMMENTAIRE DU GÉNÉRAL FAIVRE SUR LE LIVRE " LES DERNIERS TABOUS : LES HARKIS RESTÉS EN ALGÉRIE"Réponse à l’article de Var Matin.<br /> Président de la Commission française d’histoire militaire et membre de l’Académie des sciences d’outremer,<br /> je suis allé porter la contradiction à Pierre Daum le 26 novembre 2015 au Cercle culturel algérien.<br /> Voici mes arguments historiques.<br /> Ecœuré par les réactions des Algériens présents, j’ai ensuite quitté la réunion.<br /> Le président de séance Manceron, idéologue de l’anticolonialisme, a limité mon temps de parole.<br /> <br /> <br /> Général Maurice Faivre<br /> <br /> <br /> LE DERNIER TABOU. LES HARKIS RESTES EN ALGERIE APRES L’INDEPENDANCE (Actes Sud 2015, 535 pages, 24,80 euros)<br /> Poursuivant sa remise en cause des idées reçues, en particulier celles des adversaires du FLN, le journaliste Pierre Daum cherche à démontrer que la majorité des harkis n’a pas été massacrée, et après avoir subi incarcérations et sévices, avait regagné le village d’origine. Orienté par des associations communautaristes et par des écrivains publics, Daum a entrepris en Algérie un périple de 20.000 km en trois ans, et a rencontré60 anciens harkis (ou militaires), octogénaires qui racontent avec moult détails, souvent fastidieux, le souvenir de leur vie ( familiale, militaire et socio-politique).<br /> <br /> <br /> Cette étude contredit les témoins et chercheurs qui estiment que 60.000 à150.000 supplétifs avaient été massacrés en 1962-63, et qui s’appuient sur des déclarations, pas toujours précises, de Georges Bidault, Jacques Soustelle et Maurice Allais.<br /> Cet ouvrage a sans doute le mérite de remettre en cause les évaluations inexactes de nombreux historiens Il incite à suivre Guy Pervillé qui souhaite que soient confrontés témoignages et documents dans des enquêtes monographiques.<br /> <br /> <br /> Ayant lu partiellement un grand nombre d’historiens, Pierre Daumsemble ignorer les évaluations des militaires. Il n’a pas fait de recherches en archives, mais retient des interprétations historiques judicieuses : - l’indifférence des Algériens, attachés à leur clan, pour le nationalisme – le recrutement local des supplétifs – le non refoulement des harkis rapatriés – la vengeance des faibles (les marsiens) etl’exclusion sociale des harkis survivants – l’existence de faux résistants (moudjahidines) au sein d’une population neutre – les démarches des anciens militaires pour obtenir nationalité française et retraite du combattant.<br /> <br /> <br /> Il exprime cependant des jugements qui appellent la critique, tels que latorture généralisée, les villages brûlés avec leurs occupants, la confusion entre regroupement et internement, la méfiance du commandement et le double jeu des harkis ; il estime illusoire que les Algériens puissent exprimer un jugement équitable. Il semble ignorer les effectifs limités par le turn-over, les camps d’accueil des supplétifs en Algérie, les décisions de Joxe en avril et mai 1962, les directives des wilayas sur le traitement des supplétifs, le décompte exact des familles rapatriées(66.000) .<br /> Le résultat n'est donc pas à la hauteur des ambitions. Si l'on additionne les résultats des 43 témoignages retenus, on obtient un total d'environ800 " harkis " vivants encore dans 50 villages et environ 400 massacrés.<br /> Ce décompte est donc très partiel, car il y avait plus de 2.000 villagesoccupés par les SAS, les autodéfenses, les GMS et les harkas. L'erreur initiale est de fonder son étude sur les 450.000 adultes ayant travaillé pour la France, sans distinguer les supplétifs et les réguliers, contrairement à l'ONAC d'Alger, qui ne compte que 10 % de supplétifs sur les 60.000 demandeurs de carte du combattant (1).<br /> L'erreur est donc sémantique, ces 450.000 adultes comptent d'avantage de soldats réguliers que de supplétifs : en mars 1962, il n'y avait plus que78.000 supplétifs dont 1.030 ont déserté et 20.600 seront rapatriés; il reste donc 56.000 harkis non rapatriés.<br /> En revanche, 162.900 appelés (effectif cumulé) ont été démobilisés et ont regagné leurs villages (2), ainsi qu'une minorité des 26.000 engagés; ils n'ont pas été massacrés. Les survivants déclarés par les témoins sont donc en majorité des réguliers, mais les victimes ont de grandes chances d'être des supplétifs.<br /> L'auteur enfin démolit sa thèse (page 161) en estimant que 10 % des450.000 adultes ayant travaillé avec la France ont été massacrés :45.000, ce n'est pas un massacre négligeable. La négation du massacrepeut également être contredite par les archives des années 1960, et par les témoignages recueillis en métropole :<br /> A. Jugements non chiffrés des responsables militaires et civils:<br /> - ambassadeur JM JEANNENEY : - 27 août, des centaines de harkisexécutés par la population. - 29 novembre, recrudescence des exécutions, - 3 janvier, de cruelles représailles, non chiffrables (réf. LISKENNE. Ambassade Jeanneney. A. COLIN 2015), - général de BREBISSON (Cdt supérieur) décompte plusieurs milliers de tués, dans ses T.O. de juillet, août, novembre 1962 et janvier 1963, - général LE MASSON en juin 1962 : exécutions sommaires dans l'Algérois (rapport sur le moral, 2T98/3), -général FRAT en août 1962: massacres généralisés observés dans le Constantinois, - S/Préfet de Tlemcen en mai 1963: massacre de tous les supplétifs (source Nathalie GALESNE), - le président BOUTEFLIKAestime que des erreurs ont été commises (8 septembre 2005), - le général NEZZAR reconnaît des dépassements (Liberté du 30/09/2004).<br /> B. Estimations chiffrées, supérieures à celles des témoins de P. DAUM :<br /> - col. De REALS (Attaché militaire), été 1963, fait une estimation de 20.000 massacrés. - Col. VILLARD : décompte de 200 tués dans le Groupement A de Tlemcen en juillet 1962 (1K744), - LACOUTURErecueille une information de 10.000 tués (le Monde du 13 novembre 1962), - col. D'ANDOQUE en octobre 1962 : 60.000 tués - général F. MEYER : 20 à 30 tués en 8 jours à GERYVILLE, a recueilli le témoignage du maire de GERYVILLE, ancien chef de la mintaka 35 : 20.000 tués en Oranie, - Gregor MATHIAS compte 200 à 250 tués à ROVIGO, L'ARBA etHAMMAM MELOUANE, - Mohand HAMOUMOU fait état de 150 victimesdans 5 douars, son estimation globale est de 100.000 tués, - col. MELIANI : 15 témoins interrogés font état de 472 tués dont 51 femmes etenfants, (le drame des harkis, PERRIN 1993) - général GAGET signale 60à 70 tués sur 150 membres du commando GEORGES (GRANCHER 1990, p. 216), - Roger VUST, délégué du CICR, fait une estimation de 10.000harkis assassinés sur 80.000, 20.000 morts au déminage, 10.000disparus (M. FAIVRE : La Croix Rouge pendant la guerre d'Algérie,LAVAUZELLE 2007), - général M. FAIVRE a récupéré 52 harkis soit environ 50% ; 46 supplétifs ont été`massacrés (liste publiée); il ne reste aucun survivant en Algérie (3). - le ministre JOXE, suivant LACOUTURE, fait une estimation de 10.000 tués.<br /> C. Ces estimations partielles n'excluent pas des erreurs manifestes, comme celles de :<br /> - VIDAL-NAQUET qui compte 80 à 100.000 morts de mars à juillet 1962(le Monde du 11 novembre 1962), - LACOUTURE qui fait une estimation de 100.000 morts dans Télérama du 13 sept. 1991, - le sous-préfet d'AKBOU qui propose une péréquation erronée à partir de son arrondissement.<br /> Une estimation scientifique des victimes, à partir de monographies de villages, aurait été souhaitable dans les années 70-80, mais ne paraît plus possible. On ne peut pas nier les massacres, mais il faut se contenter de l'opinion de JM JEANNENEY et Guy PERVILLE : des milliers de massacrés, dont le bilan n'est pas chiffrable (4).<br /> Cette conclusion rejoint le jugement final de DAUM, mais n'exclut pas seserreurs de calcul.<br /> Maurice Faivre, le 30 septembre 2015<br /> <br /> (1) Pension de 660 euros selon la loi de 2010 ;<br /> (2) 39.000 appelés ont servi en métropole, 123.000 (Terre) en Algérie,10.900 dans les autres armes (7T134 à 136).<br /> Noter que 25.000 hommes de la Force locale se sont ralliés avec armes et bagages à l'ALN début juillet 1962<br /> (3) La harka W 817 comptait 80 harkis, auxquels s'ajoutent trois autodéfenses de villages (20 à 30 hommes). 52 harkis ont été rapatriés, qui ont identifié leurs 46 camarades tués par le FLN en août 1962, soit<br /> 42 % des effectifs.<br /> Resterait donc une dizaine de survivants, dont certains, rapatriés dans la région de Lyon, n'ont pas été suivis. Mais on n'a aucun témoignage sur d'anciens supplétifs restés dans leur douar. Il ne reste que les familles de ceux qui ont été tués.<br /> (4) P. DAUM a fait le 26 novembre 2015 un exposé au Cercle culturel algérien, animé par l'historien anticolonialiste Gilles MANCERON.<br /> La majorité des auditeurs, d'origine algérienne, ont dénoncé les harkiscomme des tortionnaires et des violeurs. <br /> Source :<br /> http://www.clan-r.org/portail/commentaire-du-general-faivre-sur-le-livre<br /> <br /> 0 Commentaires<br /> La désinformation autour du film Hors-la-loi<br /> 12/17/2015 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> Le film Hors-la-loi nous est donné comme une « œuvre » franco-belge-tuniso-algérienne. Que voilà un bizarre conglomérat ! En précisant que cette « œuvre » a été financée à 40 % (et même 60 % selon certaines sources) par la France. Ce qui est un peu violent quand on sait que ce film est un procès à charge – et un procès truqué de bout en bout – contre la France.<br /> Le but de ce livre est donc de démontrer, textes et documents à l’appui, point par point les mensonges, les forgeries, les grossières erreurs historiques d’un film qui n’est qu’une grossière machine de propagande algérienne. Que le FLN et Bouteflika trouvent ça épatant, pourquoi pas ? Que la France ait payé pour se faire cracher dessus et diffuse ce cri de haine sur nos écrans passe l’entendement. <br /> <br /> 0 Commentaires<br /> Réplique à l'amiral de Gaulle<br /> 12/17/2015 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> Jean Monneret <br /> <br /> L'amiral de Gaulle a écrit un livre à succès, De Gaulle, mon père, comportant de nombreuses erreurs factuelles qui ne laissent pas de surprendre de la part d'un officier général et jettent un doute sérieux sur la crédibilité de son témoignage quand il traite de sujets plus sensibles.<br /> Certes, ses erreurs lui appartiennent et nous ne les lui disputerons pas, mais elles nous concernent tous quand elles visent à réécrire l'histoire en travestissant, sur des sujets précis et douloureux pour la mémoire française, les propos et les actions du général de Gaulle, au risque de lui enlever une bonne part de son épaisseur historique pour lui substituer une image de chevalier blanc doublé d'un martyr. Ou, plus grave encore, quand elles poussent leur auteur à discréditer de la plus vilaine façon certaines personnalités (Weygand, Giraud, Monnet,<br /> Muselier, Saint-Exupéry, Paillole, Mauriac et d'autres), leur déniant, de fait, leur véritable place dans la Résistance française au prétexte qu'elles ne se sont pas mises aveuglément au service exclusif du chef de la France libre. Une dizaine de spécialistes ont jugé qu'il était de leur devoir de répliquer à ces jugements à l'emporte-pièce qui<br /> tournent trop souvent à l'insulte. Ils le font ici sans bassesse ni malveillance. Mais avec la fermeté qui s'impose pour faire obstacle à la calomnie. <br /> <br /> 0 Commentaires<br /> Propagande et Harkophobie, " LE DERNIER TABOU" de Pierre DAUM.<br /> 8/15/2015 0 Commentaires<br /> <br /> Photo<br /> Bonjour et merci pour votre intérêt, je supposes que si vous en êtes arrivés ici, c' est que vous êtes soit d' origine Harki, soit, sauf erreur de ma part amis pieds noirs ou sensible à notre drame.<br /> Nous avons tenu à aborder le sujet des discriminations et autres propagandes anti Harki, que nous appelons "HARKOPHOBIE".<br /> En effet, conscient que les Harkis dérangent, oui, certains, deviennent de plus en plus visible et Dieu merci, <br /> s'organisent et se font entendre, malgré les coups bas des municipalités et préfectures, sans parler des ad vidame æternam autres promesses non tenues de nos chers présidents, qui se succèdent et sur ce sujet,ont un point commun, le déni de réalité, voici donc, quelques exemples de tentatives, je dis bien "tentatives", car, nous savons, nos parents l' ont vécut et qui mieux que les survivants et témoins de cette épopée peuvent raconter les faits alors que d' autres restent dans leurs fantasmes idéologiques?<br /> Voici donc un pseudo historien écrivain, mr daum ( notez les minuscules) , révisionniste et qui revisite l' histoire des Harkis, suite à la parution de son livre<br /> «Le dernier tabou», que personnellement, j' ai lu, malgré ma nausée, voici une des nombreuses réponses des médias et autres associations qui le remettent un peu à sa place ( déjà un journal Algérien s' est précipité pour lui piquer des dizaines de pages hors contexte et les publier sans son autorisation, cela, bien sur, pour encore mieux diffamer les Harkis), après l' avoir accueillit et fait visiter le bled qui grouille de térroristes et de bandits de grands chemins, ils ont du penser que le livre ne tapait pas assez sur les Harkis ou bien écorchaient leur fibre patriotique et le mythe sur lequels ils sont assis et bien installés et ce, depuis plus d' un demi siècle déjà; Comme quoi, plus le mensonge est gros, plus il passe pour ce type de "merdia" digne de la "Pravda". voici donc, quelques éléments de la saga " DAUM":<br /> <br /> LES REPONSES DES ASSOCIATIONS HARKIS ET QUELQUES EXTRAITS<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Photo<br /> Photo<br /> Réponse de l'association harkis dordogne à Pierre Daum. Communiqué<br /> <br /> Réponse à Pierre Daum.<br /> <br /> Vous découvrez que de très nombreux Harkis avaient échappé à la sauvagerie et aux tueries dont certains furent les victimes.<br /> <br /> Si cela était vrai, nous en serions profondément heureux.<br /> <br /> Effectivement, certains se sont sortis de ce guêpier, en se cachant dans les grandes villes ou en se faisant aider par des amis ou des membres de leur famille de l’autre camp : réaction compréhensive et humaine. <br /> <br /> Les personnes qui aidaient les Harkis prenaient des risques énormes, les Algériens ne sont d’ailleurs ni pires, ni meilleurs que le reste de l’espèce humaine.<br /> <br /> Les Algériens ayant porté secours à certains des nôtres l’ont fait au détriment de leur propre sécurité, risquant alors le même sort que celui réservé aux Harkis. <br /> <br /> C’est la raison pour laquelle ils étaient si peu nombreux et c’est une réaction qui s’entend.<br /> <br /> Ces Harkis restés sur leur sol, presque tous puisqu’ils sont toujours vivants, vivent et se font connaître en masse.<br /> <br /> Ils viennent ainsi se faire recenser dans les ambassades et autres, pour toucher leur pension d’ancien combattant Français.<br /> <br /> Quel soulagement, le F.L.N au pouvoir depuis 53 ans ne serait donc pas ce pouvoir tant décrié, il n’a donc pas été l’auteur du massacre des harkis et de leurs familles.<br /> <br /> Photo<br /> Pas de Harkis emprisonnés sans jugement, envoyés déminer la ligne Morice…<br /> <br /> Ces 150 000 morts annoncés par ces associations de Harkis et Pieds Noirs mais aussi par les politiques et responsables de notre armée ne seraient qu’illusoires. Pourtant, ces hommes avec à leur tête De Gaulle, n’avaient aucun intérêt à dévoiler ces chiffres honteux pour notre pays se vantant d’être celui des droits de l’homme et du citoyen.<br /> <br /> Le négationnisme est en route, dans quel but ?<br /> <br /> Un Algérien a dit (et d’autres en des termes différents) :<br /> <br /> « … Les massacres des harkis avaient été une grave erreur… »<br /> <br /> QUI EST-T’IL …<br /> <br /> L’auteur de cette annonce est le président Algérien en titre ;<br /> <br /> Abdelaziz BOUTEFLIKA.<br /> <br /> Ce ne sera pas la première fois que des chiffres sont avancés et ensuite repris par les masses ou les politiques dans un but malsain ou orienté.<br /> <br /> Voilà donc le problème des Harkis presque résolu grâce à Pierre Daum : toutes nos revendications ou du moins pour l’essentiel, devraient être abandonnées car des massacres, il n’y a eu.<br /> <br /> Juste quelques vengeances ou jalousies…<br /> <br /> Les dizaines de milliers de Harkis non inquiétés ont repris leur vie comme de par le passé, sans encombre. Grand bien leur fasse.<br /> <br /> Pour nous, membres d’associations de Harkis et de leurs descendants, nos revendications se limitent donc juste à notre accueil désastreux en France et notre relégation dans des camps.<br /> <br /> Faisons fi de nos morts retrouvés bels et bien vivants par Pierre Daum sur le sol de leurs ancêtres, notre combat était en fait celui d’une arrière garde nostalgique ou même nauséabonde pour certains.<br /> <br /> Pourriez-vous nous dire si la situation s’y prêtait, en tirant un trait sur<br /> <br /> 150 000 morts ?<br /> <br /> <br /> Photo<br /> Hamid KHEMACHE<br /> <br /> Source et remerciements à HarkisDordogne<br /> <br /> D' autres réactions à la parution de ce livre, nous rappelons que sieur Daume est coutumier du fait avec son livre "ni valise, ni cercueil", cette fois ci, il s' attaquait à nos frères pieds noirs et remettait en doute le départ forcé....lien ci dessous:<br /> http://memoireharkidenantes.weebly.com/preacutejugeacutes.html<br /> Photo<br /> P. Daum et son livre sur les harkis : Un scoop pour vendre, mais un scoop qui fait flop. Mensonges, manipulations, et décryptage<br /> <br /> Dans El Watan du 27 mars 2015, P. Daum déclare : « (…) puisqu’aujourd’hui, la plupart des Français pensent qu’en 1962, les harkis ont soit réussi à s’enfuir en France, soit ont été «massacrés». Et qu’aucun harki, en tout cas, n’est resté vivre en Algérie. Ce qui est complètement faux. <br /> <br /> Mon enquête révèle<br /> qu'en réalité, la grande majorité des harkis est restée dans son pays sans y être assassinée. »<br /> <br /> <br /> Ainsi P. Daum ferait une révélation : une grande majorité de harkis est restée vivre en Algérie. <br /> <br /> Ce que P. Daum oublie, c’est qu’en aucun cas il n’y a de révélation, il n’y pas de scoop malgré une accroche qui prétend le contraire ! Il y a bien sûr des harkis en Algérie (affirmation vraie) mais P. Daum ment en affirmant qu’il fait une révélation.<br /> <br /> <br /> P. Daum manque de rigueur et oublie même la citation qu’il a insérée page 11 de son ouvrage : « La grande majorité des hommes qui ont servi comme harkis ou membres d’autres formations supplétives à un moment ou un autre de la guerre ont continué à vivre avec leurs familles en Algérie après l’indépendance (…) ». Et cette citation vient d’un livre écrit 5 ans avant la parution du sien, il s’agit d’un article de Gilles Manceron dans le livre « Les harkis : histoire, mémoire et transmission » ( 2010, éditions de l’Atelier). <br /> <br /> Comme un refrain lancinant, la quatrième page de couverture du livre indique « On pense en général que les harkis, ces Algériens intégrés à l’armée française pendant la guerre d’indépendance, ont soit réussi à s’enfuir en France, soit été « massacrés » en 1962. En réalité la plupart d’entre eux n’ont pas été tués, et vivent en Algérie depuis un demi-siècle. Une réalité historique difficilement dicible en Algérie comme en France. » (Le terme « massacrés » est entre guillemets sur la quatrième de couverture)<br /> <br /> Puis P. Daum persiste : en page 11, il écrit : « Finalement, personne en France ne s’est jusqu’à présent posé la question : y a-t-il eu des harkis qui sont restés en Algérie sans être tués ? ». <br /> <br /> Pur mensonge, monsieur Daum. Si, monsieur Daum, des gens se sont déjà posé cette question ; outre l’exemple cité plus haut, on peut ainsi préciser que, en 2008, dans « Les harkis », collection « idées reçues » aux éditions Le cavalier bleu (par Fatima Besnaci-Lancou et Abderahmen Moumen), il est écrit page 115 : <br /> <br /> « (…) pour nombre de familles d’ancien supplétifs restés en Algérie, pour ceux qui n’ont pu se faire oublier ou pour ceux qui n’ont pas changé de village, la marginalisation et la mise au ban de la société algérienne s’officialiseront au fil des ans ».<br /> <br /> <br /> P. Daum cite ce livre dans sa bibliographie… L’a-t-il lu ? Combien de livres a-t-il lu ? Lui qui, lorsqu’une question gênante lui est posée lors d’une rencontre, répond à son interlocuteur : « lisez mon livre et vous comprendrez ». Il faut bien vendre ! Monsieur Daum, nous avons lu votre livre et nous ne comprenons pas.<br /> <br /> C’est également Sylvie Thénault, historienne, qui dans « Les Harkis dans la colonisation et ses suites » (sous la direction de Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron ), page 86, écrit en parlant des harkis :<br /> <br /> « (…) d’autres, tout en étant victimes de multiples discriminations et brimades, ainsi que leur famille, sont restés, et que d’autres, enfin, n’ont pas été inquiétés ». <br /> <br /> L’introduction de l’ouvrage où écrit Sylvie Thénaut, introduction intitulée « En finir avec toutes les légendes », précise page 23 : <br /> <br /> « Reste que la majorité des hommes qui ont servi comme harkis, ou dans d’autres unités supplétives à un moment ou à un autre de la guerre, est restée en Algérie » puis précise page 24 « Contrairement à une idée reçue,, la plupart des anciens supplétifs de l’armée française ont continué à vivre en Algérie après l’indépendance. », <br /> <br /> tout en indiquant : <br /> <br /> « Difficile aujourd’hui de mesurer le nombre en Algérie de ces anciens harkis et de leurs descendants, car la condition même de la vie paisible de certains d’entre eux est souvent de faire le silence sur ce passé. Chercher à les identifier et à les dénombrer peut conduire à nuire, encore aujourd’hui, à certaines personnes ».<br /> <br /> Encore un livre cité par monsieur Daum, qu’il n’a probablement que négligemment feuilleté.<br /> <br /> Un dernier exemple : François Xavier-Hautreux, docteur en histoire, dans « La guerre d’Algérie des harkis, 1954-1962 » (éditions Perrin, 2013) , écrit page 388 : <br /> <br /> "Quelle que soit l’intensité des massacres de l’été, il faut donc bien considérer que la grande majorité des Algériens ayant combattu dans une unité auxiliaire durant la guerre est restée vivre en Algérie après 1962 ».<br /> <br /> Monsieur Daum, décidément, il faut lire les livres qui traitent du sujet des harkis... et vous comprendrez !<br /> <br /> Source et remerciements:<br /> http://ahdh.blog.lemonde.fr/2015/08/14/p-daum-et-son-livre-sur-les-harkis-un-scoop-pour-vendre-mais-un-scoop-qui-fait-flop/<br /> Pierre Daum et son livre sur les harkis : vers un négationnisme des massacres de 1962 L'association harkis et droits de l'Homme exprime son profond désaccord avec le contenu du livre de Pierre Daum sur les harkis "Le dernier tabou - Les harkis restés en Algérie après l'indépendance", paru au printemps 2015. <br /> <br /> Il serait long d'établir la liste des éléments qui amènent l'association à prendre cette position. Citons-en aujourd'hui quelques-uns :<br /> <br /> <br /> 1 - Page 129, l'auteur écrit "Le fait de constater le nombre important de harkis restés en Algérie sans y trouver la mort oblige à admettre que les massacres ne furent pas aussi massifs que certains le répètent en France depuis cinquante ans".<br /> <br /> * Commentaire : comment l'auteur est-il amené à dire qu'un nombre important de harkis est resté en Algérie ? Est-ce en se basant sur une estimation des harkis qui ont été tués/massacrés ? Mais alors, c'est précisément en affirmant qu'un nombre important de harkis est resté en Algérie qu'il en déduit que les massacres ne furent pas "aussi nombreux".." De manière populaire, nous dirions que le serpent se mord la queue ! !!! Il y a là une faille méthodologique majeure, indigne d'un travail sérieux.<br /> <br /> 2 - Page 129, toujours, l'auteur écrit " La lecture attentive des sources sur lesquelles s'appuient les tenants des "massacres" massifs permet à elles-seules d'en constater la fragilité".<br /> <br /> * Commentaire 1 : On appréciera les guillemets au terme "massacres". Qu'est que cela signifie ? N'y aurait-il donc pas eu de massacres de harkis en 1962 ? Alain David, ancien directeur du collège international de philosophie, écrit à propos du livre " Il s'agit d'un livre négationniste dont la thèse tient en un sophisme à la fois grossier et inacceptable : il est resté en Algérie beaucoup de harkis, ce qui veut dire que la thèse des massacres en 1962 est une affabulation". Alain David a raison, il suffit d'extrapoler ce raisonnement à des populations ayant fait l'objet d'un génocide : il reste aujourd'hui beaucoup d'Arméniens, beaucoup de Tutsis, beaucoup d 'Indiens d'Amérique du nord... Alors, qu'en conclure ? Pas de génocide pour ces populations ? <br /> <br /> * Commentaire 2 : L'auteur parle de "massacres massifs" tout en remettant en cause cette formulation. L'auteur peut-il nous expliquer ce qu'est un massacre massif ? au delà de 100 000 morts ? de 75000 morts ? de 20 000 morts ? de 1000 morts ? de 100 morts ? Bref, une rigueur toute relative dans ces propos.<br /> <br /> 3 - Page 116, concernant les harkis prisonniers dans l'Algérie indépendante, l'auteur écrit "(Ils) ne représentent qu'une petite minorité (...)"<br /> <br /> <br /> Commentaire : l'auteur affirme sans en douter un seul instant qu'il s'agit d'une "toute petite minorité". L'auteur cite différents chiffres variant entre 7000 et 15 000. A partir de quand peut-on objectivement parler d'une petite minorité ? On retrouve là un raisonnement analogue à celui qui dénie le caractère massif des massacres de harkis . Coïncidence ? Manque de professionnalisme ? Manque de rigueur ? Parti-pris idéologique ? Un peu de tout celà ? On ne saurait dire.<br /> <br /> 4 - Page 145, l'auteur écrit "Il existe une catégorie d'Algériens qui furent particulièrement victimes des violences de 1962, et dont les ouvrages dénonçant le "massacre des harkis" parlent très peu : ce sont les mouchards"<br /> <br /> Commentaire : Il faudrait donc que, lorsqu'on parle des harkis, il faut également parler des mouchards ? Et pourquoi ? Cette amalgame est scandaleux. Pourquoi faire une partie spécifique sur les "mouchards" dans un livre sur les harkis ? Nous réfutons ce terme dans le cadre d'un livre sur les harkis. Passons sur le terme "ouvrage dénonçant le massacre des harkis" comme si tout livre parlant du massacre des harkis devait "dénoncer" et était donc d'abord un livre partisan. Passons sur le "très peu" comme si des livres abordant le massacre des harkis devaient aborder cette question. Passons sur le fait, accessoire ici, qu'aucune source n'est mentionnée pour chiffrer le nombre de "mouchards" victimes des violences tout en assurant "qu'ils en furent particulièrement victimes".Il y a une volonté de l'auteur de contaminer le mot "harki". Nous retrouvons donc ici : assimilation scandaleuse, manque de rigueur, affirmation sans preuves, parti-pris idéologique, bref, tout le contraire d'un ouvrage sérieux.<br /> <br /> Fatima Benamara<br /> Présidente de l'association<br /> http://ahdh.blog.lemonde.fr/2015/08/09/pierre-daum-et-son-livre-sur-les-harkis-vers-un-negationnisme-des-massacres-de-1962/<br /> <br /> <br /> 0 Commentaires
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