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28 Mars 2015
le 27.03.15 | 10h00 28 réactions
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Deux ans et demi d’enquête, 20 000 km parcourus et des dizaines de témoignages inédits ont été nécessaires pour construire ce livre-enquête (parution le 2 avril en France chez Actes Sud). Le mot «harki» n’aura désormais plus la même résonance en France et en Algérie, où il est resté otage des discours politiciens et de l’histoire officielle
Votre enquête bouleverse beaucoup d’idées reçues, à commencer par le «massacre massif» de harkis, pierre angulaire de l’argumentaire victimaire de certains groupes mémoriaux en France et de l’extrême droite. Que s’est-il vraiment passé pour les «supplétifs musulmans» après 1962 en Algérie ?
En France, depuis 50 ans, les nostalgiques de l’Algérie française instrumentalisent de façon éhontée les souffrances (réelles) que de nombreux harkis ont vécues au moment de l’indépendance. En exagérant le nombre de morts (le chiffre de 150 000 est très souvent repris alors qu’il ne repose sur aucun fondement historique) et en parlant de «massacre», voire de «génocide» des harkis, ces nostalgiques tentent, sous couvert d’un pseudo-humanisme, de justifier le combat des ultras de l’Algérie française, notamment de l’OAS.
Derrière leurs discours dénonçant le «massacre des harkis», il faut en fait entendre : «Nous n’aurions jamais dû lâcher l’Algérie, regardez ce que ces pauvres harkis ont subi !» Ce discours a été plutôt efficace puisqu’aujourd’hui, la plupart des Français pensent qu’en 1962, les harkis ont soit réussi à s’enfuir en France, soit ont été «massacrés».
Et qu’aucun harki, en tout cas, n’est resté vivre en Algérie. Ce qui est complètement faux. Mon enquête révèle qu’en réalité, la grande majorité des harkis est restée dans son pays sans y être assassinée.
La plupart d’entre eux sont retournés dans leurs villages et ont retrouvé la vie de paysans très pauvres qu’ils avaient avant la guerre. Beaucoup n’ont pas été véritablement inquiétés. D’autres sont passés par des tribunaux populaires, devant lesquels beaucoup ont réussi à s’en sortir, expliquant n’avoir «rien fait de mal», ou avoir été «forcés par les Français».
D’autres, reconnus coupables de violences à l’égard de la population civile, ont été soumis pendant quelques semaines à des travaux forcés. Certains ont passé plusieurs années en prison avant d’être libérés.
En général, seuls les plus coupables (de tortures, viols, exactions en tout genre) ont été exécutés. Mais cela n’empêcha pas, en cette période de chaos de l’été/automne 1962, qu’aient lieu de nombreux crimes aveugles, des vengeances sordides et des exécutions sommaires, sans rapport parfois avec la guerre. Il s’agissait alors de vieilles querelles de terre, d’héritage ou de femmes.
L’ALN/FLN a eu plusieurs politiques envers les harkis durant la période de la guerre, puis de l’indépendance...
Lorsqu’on étudie les mémoires des anciens moudjahidine ainsi que les quelques documents et écrits accessibles (tous les chercheurs, algériens et étrangers, aimeraient que le gouvernement algérien rende enfin accessibles toutes les archives de l’ALN/FLN), on comprend que tout au long du conflit, les deux camps se sont livrés à une véritable lutte psychologique afin de gagner à eux les masses paysannes indécises. Pour l’armée française, recruter un harki, c’était avant tout une façon (illusoire) de rallier la population algérienne.
A l’inverse, les cadres de l’ALN/FLN, conscients de la stratégie ennemie, ont toujours tenu un discours vis-à-vis des harkis du type : «Vous vous êtes trompés, vous êtes manipulés par l’oppresseur colonial, si vous nous rejoignez, on vous pardonnera vos erreurs.» De fait, un certain nombre de harkis ont quitté l’armée française et ont rejoint les rangs de l’ALN. Et inversement.
Ce genre de va-et-vient a été constant pendant toute la durée de la guerre. A l’indépendance, l’ALN n’a donné aucune consigne à suivre vis-à-vis des harkis.
Chaque officier –voire chaque djoundi– a agi selon sa conscience. Certains se sont montrés cléments –«La guerre est finie, on tourne la page, on ne va pas continuer à se tuer entre nous»–, d’autres, au contraire, ont cherché la vengeance. Il faut souligner que les violences envers les harkis ont souvent été le fait de «marsiens», ces résistants de la vingt-cinquième heure, ceux qui ont joué les héros quand la guerre était finie (après le cessez-le-feu du 19 mars, d’où ce surnom de «marsiens»).
Pour ces hommes sans courage, frapper ou tuer un harki au moment de l’indépendance ne comportait aucun risque. Alors que se battre contre l’armée française, comme l’ont fait les moudjahidine, c’était évidemment autre chose.
Quel est le nombre exact d’Algériens engagés avec la France durant la guerre d’indépendance ? Combien sont-ils encore en vie en Algérie et comment avez-vous quantifié leur présence ?
Les chiffres précis restent très difficiles à établir à cause de lacunes dans les archives de l’armée française et aussi parce que tous les Algériens qui ont travaillé en secret pour l’armée française n’apparaissent pas dans les listes. Mais les historiens sont d’accord sur les estimations suivantes : entre 1954 et 1962, au moins 250 000 Algériens (des hommes âgés entre 16 et 50 ans environ) se sont retrouvés supplétifs de l’armée française à un moment ou à un autre de la guerre.
A ces hommes, il convient d’ajouter les Algériens véritablement engagés dans l’armée française (50 000 hommes, des militaires de carrière), ainsi que ceux qui ont répondu à l’appel du service militaire (120 000 jeunes appelés). Cela fait donc environ 420 000 Algériens qui ont porté l’uniforme de l’armée française pendant la guerre.
Enfin, on estime à 30 000 hommes les civils ostensiblement pro-français : caïds, aghas, bachaghas, gardes-champêtres, gendarmes, policiers, membres du corps préfectoral, conseillers municipaux, etc. Au total, on peut évaluer à 450 000 le nombre d’Algériens (hommes adultes) qui se sont trouvés du côté de la France pendant la guerre de Libération. En considérant leurs femmes et leurs enfants, cela donne 1,5 à 2 millions d’Algériens –sur les 9 millions que comptait le pays à ce moment-là.
Sur les 450 000, seuls 30 000 au maximum sont partis en France. Il en est donc resté 420 000. Le nombre total de harkis (toutes catégories confondues) assassinés reste la grande inconnue des bilans de cette guerre. François-Xavier Hautreux, dont les travaux sur le sujet sont les plus récents, considère que «reconnaître l’impossibilité à évaluer le phénomène oblige à l’incertitude, et à évoquer des massacres de "plusieurs milliers d’Algériens" sans plus de précisions».
Donc, arithmétiquement, le nombre de harkis (toutes catégories confondues) restés en Algérie s’élève à plusieurs centaines de milliers. Quant au nombre de harkis encore en vie aujourd’hui en Algérie, il est évidemment plus réduit puisqu’en un demi-siècle, beaucoup sont morts de vieillesse. Pour évaluer le nombre des vivants aujourd’hui, j’ai utilisé deux méthodes.
La première est très empirique. Pendant mes deux années et demie d’enquête, je me suis rendu dans une soixantaine de villages répartis dans toute l’Algérie. A chaque fois, je ne disposais que d’un seul contact d’ancien harki. Je pensais d’ailleurs n’en trouver qu’un seul dans chaque village.
Or, à chaque fois, à la fin de l’entretien, je demandais à mon interlocuteur s’il connaissait d’autres harkis restés dans son village. A chaque fois, la réponse était : «Mais oui, j’en connais plein !»
Et mon témoin était alors disposé à m’en présenter cinq, huit, dix, voire quinze dans certains cas. La seconde méthode est plus scientifique. Il existe à Alger un service de l’ambassade de France destiné aux anciens combattants de l’armée française.
Ce service s’appelle l’ONAC (Office national des anciens combattants) et ses bureaux sont situés dans le quartier du Télemly. Pendant très longtemps, ce service ne s’occupait que des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine ainsi que des militaires (engagés et appelés) de la guerre d’Algérie.
Depuis 2010, la loi française a changé et les anciens supplétifs ont eu aussi le droit de demander la carte de combattant avec la retraite qui l’accompagne (668 euros par an). Les demandes ont alors explosé et les gens du quartier ont soudain vu des queues de vieux messieurs se former tous les matins devant les bureaux de l’ONAC. Jusqu’en 2010, l’ONAC avait délivré 16 500 cartes de combattant à des Algériens domiciliés en Algérie. Deux ans plus tard, l’Office enregistrait en Algérie 29 300 bénéficiaires de la retraite du combattant.
Puis 34 200 bénéficiaires au 31 décembre 2012 et 47 300 au 31 décembre 2013. Actuellement, 500 nouvelles demandes sont déposées chaque mois et aujourd’hui, on devrait avoir atteint les 60 000 bénéficiaires. Et encore, ce chiffre ne représente pas tous les harkis encore en vie, puisque beaucoup d’entre eux n’ont pas déposé de demande auprès de l’ONAC.
Les motivations pour rejoindre l’armée française à l’époque semblent plus complexes qu’une simple adhésion à la France coloniale ou la «trahison» pure et simple…
Le recrutement des supplétifs s’est fait exclusivement parmi les masses paysannes écrasées par la misère. Une misère provoquée par 130 années d’oppression coloniale, accentuée par la guerre, les massacres de populations par l’armée française (bombardements, napalm) et les déplacements massifs –2,5 millions de paysans algériens ont été arrachés de leurs terres et internés dans des camps de regroupement où régnaient la famine, les maladies et la mort.
C’est essentiellement pour assurer la survie de leurs familles que des jeunes sont «allés travailler» (c’est l’expression utilisée par tous mes témoins) pour l’armée française. Une autre raison –dont a très bien parlé l’historien et ancien moudjahid Mohammed Harbi– est la violence complètement contreproductive exercée par certains moudjahidine sur la population rurale.
Finalement, depuis cinquante ans, qui ose continuer à affirmer que les harkis ont porté l’uniforme français «par amour de la patrie française» ? Les ultras de l’Algérie française et… les manuels scolaires algériens ! C’est là une proximité idéologique qui devrait faire réfléchir. Les ultras de l’Algérie française, je ne crois pas qu’on puisse un jour leur faire changer d’avis.
Par contre, en ce qui concerne les manuels scolaires algériens, je suis convaincu qu’il existe en Algérie suffisamment d’historiens capables de prendre leurs distances avec un discours historique figé dans de vieilles erreurs. Et de rectifier certaines images complètement erronées concernant les harkis.
Qu’en est-il de la phobie algérienne de la prétendue omniprésence des harkis dans les rouages de l’Etat ?
Il s’agit là d’un très vieux fantasme qui ne repose sur aucune réalité. Aucune des personnes qui colportent cette rumeur n’a jamais donné le moindre nom ni la moindre preuve. Dans mon livre, j’ai esquissé la généalogie de cette phobie du harki comme l’«ennemi intérieur». Elle est apparue dès le début de l’Algérie algérienne, dans la bouche de Ben Bella en 1964, qui accusa les maquis insurrectionnels de Kabylie (dirigés par deux héros de la Révolution, Hocine Aït Ahmed et le colonel Mohand Oulhadj) d’être composés de harkis rémunérés par la France.
Puis il y a eu l’accusation du président Liamine Zeroual qui, dans une interview à El Watan en novembre 1995, a déclaré à propos des terroristes islamistes : «La plupart des criminels et des mercenaires sont des harkis ou des fils de harkis, soutenus et financés par des puissances étrangères et qui ont choisi la destruction de leur pays.» Jamais aucune preuve n’a été apportée pour asseoir une telle assertion, mais beaucoup de gens continuent à croire à ces affabulations.
Finalement, si l’accusation de «harki» est tellement utilisée en Algérie, c’est qu’elle permet, par ricochet, de se valoriser soi-même. Si je traite l’autre de «harki», ça veut dire que moi, je suis un «vrai Algérien», que j’aime mon pays, etc. Un peu comme les «marsiens» qui, en 1962, se construisaient à bas prix une figure de héros.
Comment vivent leurs enfants dans l’Algérie d’aujourd’hui ?
Au milieu de la jeunesse en mal de vivre, les enfants de harki ont encore moins de possibilité de s’en sortir que les autres. Pour la moindre demande de document, ils se font insulter par le plus petit des employés de l’APC qui peut, de façon totalement arbitraire, le leur refuser en les traitant de «ould harki !» ou de «bent harki !» Quant à trouver un emploi, c’est bien pire ! Par définition, un harki ne possède aucune relation dans l’administration ou dans l’armée afin d’aider ses enfants à obtenir un poste.
Dans le royaume de la maârifa, qui va donner un emploi à un enfant de harki ? Personne, évidemment. Résultat : tous les jours, les services du consulat français à Alger reçoivent des dizaines de lettres désespérées d’enfants de harki qui demandent à partir s’installer en France, en espérant que l’ancien statut de leur père leur ouvre le droit à un visa. Or la loi française, qui accorde de nombreux droits aux 30 000 harkis partis en France en 1962 et à leurs enfants, n’accorde strictement rien à ceux restés en Algérie.
Ces demandes de visa sont donc systématiquement refusées. Comme pour Djamel, le fils d’un harki que j’ai rencontré à Tazmalt, en Petite-Kabylie, qui m’a confié : «Pour nous, toutes les portes sont fermées. La porte pour entrer en France et la porte pour entrer en Algérie.»
VOS RÉACTIONS 28
Hocine.M le 27.03.15 | 19h18
Triste verités
Oui la majorité des harkis sont restés ici en Algérie et n'ont jamais étés inquiétés car d'autres traitres comme eux et plus avantagés ont pris place dans les institutions de l'Algérie naissante et les ont protégés.Il y a beaucoup d'entre eux qui sont devenus ministres,ambassadeurs, Walis directeurs centraux officiers dans l'armée et les services de sécurité.Un coup de poignard dans le dos de la révolution C'est ainsi que nos parents vaillants chouhadas ont étés trahis par leurs frères compagnons de combats.A bon entendeur salut.
BenOUALI Abdeldjellil
Moi je crois beaucoup à ce qu'écris M. Pierre DAUM. Mis à part les Bachagha Boualem et consorts, tous les harkis ont été enrolés par la misère et le chomage. Ils étaient beaucoup à plaindre qu'à blamer. Bcp d'entre eux ont joué le double jeux. Par contre il a éxisté d'autres harkis en burnous. C'étaientt les chefs des Zaouias que le Pouvoir de M. Bouteflika a remis en scelle. Il faut dire que ces personnages étaient de véritables indicateurs de la France qui les a décoré pour la plupart de la légion d'honneur. Aujourd'hui tout le monde se refait une virginité de patriote. Même nos grands décideurs.. Alors pourquoi pas eux.
Chiffres
Comment êtes vous arrivé au nombre de 420.000 harkis? Dans l'article il est question de 50.000 combattants et de 120.000 appelés du service militaire ce qui fait 170.000.
D'autre part les anciens combattants recensés au Consulat de France à Alger sont ceux qui ont participé à la guerre 39-45 et à la guerre d'Indochine et il n'existe pas d'autres algériens disposant du statut d'ancien combattant.
Merci de donner ces précisions afin de ne pas laisser croire aux lecteurs que tous ceux qui déposent des dossiers de pension d'ancien combattant sont des harkis reconnus comme tels.
Je suis fille de Harki de France
@ tarek-to-verso
C'est un raccourci facile à débiter que de dire " les collabo de France" la France n'était pas colonisée par l'Allemagne, c'était une guerre pays contre pays, les choses étaient totalement différentes. Mon père était Moudjèhèd durant plus de 6ans de 54 à 62, il avait basculé de l'autre coté sur délation calomnieuse de vengeance, il avait sauvé sa peau face à la mort qui lui avait été indiquée venant en face de lui.
L'Algérie a eu un grand tord de bannir les Harkis de l'Algérie, je peux comprendre leur rage, mais en condamnant les Harkis forcément les enfants aussi se retrouvaient bannis.
Qu'a -t-elle gagné aujourd’hui l'Algérie ? rien ! nous nous sommes reconstruits el hamdoulèh, nous sommes bien en France. Nous envoyons des médicaments aux enfants de Moudjahids en Algérie qui bourrée d'argent du pétrole.
La fausse accusation est très facile, dans la bouche des gens méchants par nature, encore aujourd'hui.
Moi-même aujourd'hui en France je fus accusée d'avoir été en adultère avec le mari de ma meilleurs amie, elle est aussi fille de Harki, Dieu seul sait que je suis innocente. Pourtant des témoins affirment m'avoir vu avec son mari ci et là. Personne n'a pensé à la calomnie maladive, ou à un sosi, Dieu merci on est en France on ne lapide pas les femmes accusées d'adultères.
En France je me sens en terre Sainte depuis cette accusation criminel, on accuse parfois juste dans un but de destruction par jalousie entre familles.L'homme en question était en plus moche, inculte, je côtoyais mon amie fille de Harki des années avant qu'elle se marie avec cette mocheté (que Dieu me pardonne pour ces mots)
La communauté Maghrébine d'immigrés me qualifie d'être une traître comme mon père " et pourtant mon père combien religieux et aimait l’Algérie ils m'avait laissée dans le berceau pour rejoindre le maquis les Djebels et ses aléas dans les Aurès.
Mon père était sincère avec les Moudjèhid tout comme je suis innocente envers mon amie, qui m'accuse de lui avoir pris son mari dans son dos. Seul Dieu l'Omnicient sait mon innocence les gens eux, ne me croient pas. Ma contribution par ce post est pour dire à tout Musulman, craignez Dieu un peu Ô calomniateurs dans tous les domaines.
Introspection
Article très intéressant. Mais il faut prendre garde à nier les exactions atroces infligées à beaucoup de "harkis" après l'indépendance. Que cela soit l'oeuvre des fameux "combattants du 19 mars" ne change ... la suite
La revolution alg...
etait faite par des hommes pas par des anges de Dieu !!!alors il y a eu des exactions commis par des moudjahidines zeles..... et de l`autre cote des harkis a la solde de la France coloniale !!!mais on ne ... la suite
Une réalité occultée des deux cotés...
....de la Méditerranée.» Je félicite Pierre DAUM pour son travail remarquable, je cite un petit exemple qui confirme ces recherches, je connais personnellement un harki, resté au pays après l'indépendance ...la suite
fin de la guerre
Bonjour,
A la fin d'une guerre,il y a nécessairement amnistie générale,pour apaiser la esprits et construire l'avenir d'un pays,la France a appliquer la clause des accords d'Evian relative à amnistie portant sur les crimes commis durant la guerre d'Algérie,cette dernière occupée à sortir de son état embryonnaire pour instaurer un pouvoir qui pourra gérer le pays ,en 1962 la France coloniale partait d'Algérie,une grande majorité de harkis se sachant indemne d'avoir commis des crimes de guerre ont choisit de rester en Algérie,certes il y a eu très peu d' exactions ,mais lorsque l'armée algérienne s'est déployée dans le pays elle a repris le contrôle de la situation et les harkis ont tous été libérer pour reprendre une vie normale dans l'Algérie indépendante,beaucoup d'entre eux se sont déplacer dans les grandes villes pour refaire leur vie ,je reconnais a ces harkis leur honnêteté d'avoir été harkis,par contre parmi les 10000 faux moudjahidine déclarer par l'ex ministre des moudjahidines,il est probable que certains harkis ont réussi à s'infiltrer pour obtenir la reconnaissance en tant que membre de l'ALN ,puisque seulement trois témoins suffisaient pour établir cette fameuse reconnaissance qui donne droit a beaucoup d'avantages matériels
quoi?
l'article est bien documenté et est tout a fait réaliste a mon sens, cependant à la fin je ne suis pas d'accord a ce que l'on dise que les enfants de harkis sont mal traites par l administration ou laissez entendre que c est une pratique de l etat. les gens sont conscients que les enfants de harkis ne sont pour rien dans ce que leurs parents ont fait et je connais beaucoup de fils de harkis qui sont bien placés et qui ont des rangs tres eleves dans la societe et a tout les niveaux, les algeriens ont tourne la page et je vous assure que c est la realite. vous ne pouvez pas traiter tout un peuple de rancunier. bon il y a toujours des cons, mais ça on n y peut rien
Qui l'eut cru
Il y a quelques semaines j'ai appris qu'un Monsieur très respectable connu pour être un grand Moudjahid faisait des mains et des pieds pour avoir sa carte de combattant. Cherchez l'erreur !! Je pense que ce qui est gênant c'est que des gens qui n'ont jamais porté l'Algérie dans leur cœur se retrouvent au cœur du pouvoir. C'est peut-être le début du pourquoi notre pays n'avance pas . La différence avec des les dirigeants d'autres pays se résument en 2 mots HOUBE EL WATAN (l'amour de la patrie)