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Situation de l’EPS, au Ministère de l’Education Nationale.

Au centre Belkacem, à droite son épouse,à gauche smb
Au centre Belkacem, à droite son épouse,à gauche smb

Hier, 26 janvier 2015, je me suis rendu chez mon ami Belkacem Rebahi, pour discuter de la situation de l’éducation physique et sportive, en Algérie.

Belkacem, professeur d’EPS émérite, fut successivement sous directeur de la formation au MJS (au sein de la Direction de l’EPS des années soixante dix) puis, sous directeur de l’Animation sportive et de la santé scolaire, au sein du Ministère de l’Education Nationale. Elle était inscrite au sein d’une direction hétéroclite où l’on traitait aussi bien d’animation sportive, que d’animation culturelle ou de santé scolaire.

Belkacem était bien placé pour parler du traitement de l’EPS par l’un et l’autre des deux départements ministériels.

Je rendrai compte un peu plus longuement, par la suite, de notre entretien. Voici pour l’essentiel.

Je rappelle qu’en application des dispositions du Code de l’EPS, paru en octobre 1976, il avait été décidé de transférer au Ministère de l’Education nationale, la gestion des personnels en activité au sein des établissements du second degré. Ce transfert fut réalisé de manière si précipitée et anarchique que la discipline « éducation physique et sportive » en subit de sérieux traumatismes, toujours vivaces, aujourd’hui.

Lorsque je demandais à Belkacem de résumer sa pensée à ce sujet, il me dit sans hésitation aucune :

« Jamais l’éducation physique et sportive n’a été totalement intégrée au Ministère de l’Education nationale et perçue au même titre que les autres disciplines. »

Il me raconta cette anecdote étrange, qui en dit bien long sur le sort réservé à l’EPS au sein de l’ensemble du système éducatif.

« Lorsque j’étais en réunion avec mes collègues du MEN, je sentais que j’étais perçu comme un étranger, que je ne faisais pas partie de la maison « éducation nationale », et ce, malgré toutes mes dénégations et explications. »

C’est un peu le même sentiment rapporté par les enseignants d’EPS, lorsqu’ils assistent aux conseils de classe, de fin de trimestre.

C’est que nous dit l’introduction du Code de l’EPS (1976).

« En milieu scolaire et universitaire, l’écueil le plus grave réside dans la situation marginale de l’éducation physique et sportive ». Introduction code de l’EPS, page 9.
Les choses n’ont pas changé. On peut même dire, sans conteste, qu’elles se sont aggravées.

Suggestion :

Le FOREPS devrait contribuer à l’organisation d’un débat national à ce sujet : Situation de l’EPS au sein du MEN et solutions pour l’avenir.

Le débat est ouvert, quels sont vos avis et vos propositions ?

SMB le 27 janvier 2015.

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